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INSIGNE du 1er BATAILLON du 93ème REGIMENT d’INFANTERIE - F.F.I. VENDEE DIM. 33 mm x 27 mm POIDS : 6 g
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INSIGNE du 1er BATAILLON du 93ème REGIMENT d’INFANTERIE - F.F.I. VENDEE DIM. 33 mm x 27 mm POIDS : 6 g
Avant de retrouver le sol français en débarquant en Normandie avec les troupes anglaises en juin 1944. L’exemple paternel allait pousser Fernand Joseph à s’enrôler dans les FFI de Noirmoutier puis, une fois son île libérée, à suivre son bataillon sur le front sud de la poche de Saint-Nazaire. Ce 1er bataillon du 93ème RI était aux ordres du commandant Aigreault dont le PC était à La Bernerie ( dépendant du sous secteur de Bourgneuf aux ordres du colonel Rochard ). Il était composé de 5 compagnies qui parvinrent sur le front de Pornic le 28 novembre 1944 pour relever le 2ème bataillon du 93ème RI. La 1ère compagnie, aux ordres du lieutenant Cousinet avait son PC à La Bernerie ; la 2ème aux ordres du lieutenant Lapierre occupait des positions entre la Rogère et la Thébauderieavec son PC à la Rogère ; la 3ème aux ordres du lieutenant Jean Cristau, entre la Maraicherie et le Chatelier avec son PC au château de la Jarrie ; la 4ème aux ordres du capitaine Debouté,entre la mer et le carrefour de la Rogère, avec son PC à la Rogère ; la 5ème aux ordres du capitaine Renaud, de 300 m est de la Thébaudière à la route d’Arthon, avec son PC à la Psaudière. A peine parvenu sur le front de la poche sud de Saint-Nazaire, Fernand Hallais tombait face à l’ennemi au bord d’un champ de la ferme de la Maison rouge. J’ai retrouvé dans le journal de marche du capitaine Paintault les circonstances qui allaient entrainer sa mort « des suites de ses blessures» à l’hôpital de Machecoul le 1erdécembre 1944. Le bilan total des pertes du 1er bataillon du 93ème RI sur le front de la poche fut de 8 morts dont 6 tués au combat : Fernand Hallais tué le 1er décembre 1944 à l’âge de 21 ans ; le lieutenant Jean Cristau tué le 6 décembre 1944 à l’âge de 27 ans ; le sergent Jean Mocquet tué à 22 ans le 9 décembre 1944 aux côtés du soldat Charles Bazin âgé de 18 ans ; le caporal-chef Camille Guiochet tué le 19 décembre à l’âge de 33 ans ; le soldat Maurice Fortin, tué le 17 janvier 1945 à l’âge de 19 ans. Deux autres ne survivraient pas à cet épisode de la libération de la poche :la brigadier-chef Sabine Renaud ( filleducapitaineRenaud ) tuée le 3 juin 1945 lors de l’explosion d’une mine allemande sur une plage de Saint Michel-Chef-Chef; lecapitaine