MEDAILLE DE SAINTE HELENE - NAPOLEON 1er EMPEREUR R1 Agrandir l'image

MEDAILLE DE SAINTE HELENE - NAPOLEON 1er EMPEREUR R1

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MEDAILLE DE SAINTE HELENE - NAPOLEON 1er EMPEREUR - RARE  R1 - CAMPAGNES DE 1792 A 1815 - A SES COMPAGNONS DE GLOIRE SA DERNIERE PENSEE STE HELENE 5 MAI 1821.   DIM : 50 mm ( hors bélière )    POIDS : 30 g

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MEDAILLE DE SAINTE HELENE - NAPOLEON 1er EMPEREUR - RARE  R1 - CAMPAGNES DE 1792 A 1815 - A SES COMPAGNONS DE GLOIRE SA DERNIERE PENSEE STE HELENE 5 MAI 1821.   DIM : 50 mm ( hors bélière )    POIDS : 30 g    Le 15 avril 1821, lors de son exil à Sainte-Hélène, Napoléon dicte un testament comportant trois parties. La troisième est un acte de reconnaissance à l'égard de ceux qui, de 1792 à 1815, avaient combattu « pour la gloire et l'indépendance de la France ». Dans ce but, il lègue la moitié de son patrimoine privé, qu'il estime alors à 200 millions de francs. La médaille de Saint Hélène est intéressante à plusieurs points de vue. Tout d’abord sur le plan purement phaléristique, elle instaure la création de la première médaille commémorative de l’histoire des médailles militaires en France. L’ordre national de la Légion d‘honneur, institué le 19 Mai 1802 par le futur empereur Napoléon Ier, allait officiellement permettre de récompenser tous les mérites (civils et militaires) sans distinction de naissance ou de religion, il n’empêche que peu de soldats ou de sous-officiers furent réellement décorés de la Légion d’honneur au profit des officiers supérieurs et généraux. Se posait donc toujours en cette fin de XIXème siècle, la question d’honorer ceux qui avaient servis dans les armées de la première République (1792 à 1804) puis du premier Empire (1804 à 1815). Cette question était particulièrement d’actualité, puisque ces armées - à l’inverse des armées d’ancien régime qui étaient des armées professionnelles – étaient des armées populaires basées sur la conscription obligatoire (Loi de la Convention du 20 février 1793, instituant que tout citoyens de 18 à 40 ans, non mariés ou veufs sans enfants, était mis en état de réquisition permanente, complétée par la fameuse loi Jourdan-Delbrel du 5 septembre 1798 qui établissait le service obligatoire pour tous les célibataires de 20 à 25 ans). L’idée officielle de de cette médaille était naturellement de récompenser les soldats vétérans survivants par une médaille qui les rattachait directement à la mémoire de l’Empereur Napoléon Ier qu’ils avaient suivi sur tous les champs de bataille européens. Pour cela il associa à une manifestation idéologique de secours aux vétérans des guerres révolutionnaires et impériales - dont beaucoup étaient dans le besoin - des considérations plus tactiques et idéologiques. En effet, avec la création de la médaille de Sainte-Hélène, l’empereur des français souhaitait resserrer les liens avec son oncle dont le souvenir idéalisé perdurait encore très largement dans les campagnes françaises. Par la création de cette médaille, non seulement Napoléon III affirmait sa filiation idéologique et politique directe avec le « Grand Napoléon » mais aussi et surtout il contribuait à la résurgence d’un l’idéal bonapartiste ou le talent et le mérite étaient reconnus sans distinction de naissance ou de fortune, s’attachant ainsi une légitimité populaire et sociale, auprès d’une classe de français sur lequel pourrait s’appuyer son nouveau régime. D’ailleurs son oncle Napoléon Ier n’avait-il pas fait la même chose avec la Légion d’honneur, et la médaille militaire qu’il venait de créer le 22 janvier 1852 n’était-elle pas dans la même droite ligne de pensée ? Le texte même accompagnant la médaille n’était pas innocemment choisie pour la médaille de Sainte Hélène, avec cet exergue prémonitoire : « A ses compagnons de gloire, sa dernière pensée » ! Par ces mots, l’empereur Napoléon III manifeste auprès de français (encore largement napoléoniens à défaut d’être bonapartistes) qu’il est le légitime exécutant testamentaire de son oncle, en récompensant ainsi ceux qui l’ont si fidèlement servis. Tout d’abord par le projet de loi qui est particulièrement large dans son attribution. En effet, le décret impérial du 12 août 1857, précise en son article 1er que : « Une médaille commémorative est donnée à tous les militaires français et étrangers des armées de terre et de mer qui ont combattu sous nos drapeaux de 1792 à 1815. Cette médaille sera en bronze et portera, d'un côté, l'effigie de l'Empereur ; de l'autre, pour légende : Campagnes de 1792 à 1815. — « A ses compagnons de gloire, sa dernière pensée, 5 mai 1821 ». Elle sera portée à la boutonnière suspendue par