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MARECHAL LEFEBVRE - LES ETAINS DU PRINCE

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MARECHAL LEFEBVRE - LES ETAINS DU PRINCE   DIM :  123 mm  POIDS : 220 g    François Joseph Lefebvre, (Rouffach, 25 octobre 1755 – Paris, 14 septembre 1820), duc de Dantzig, maréchal d'Empire (1804). Bien que Maréchal Honoraire, LEFEBVRE eut une carrière extrêmement active et mouvementée.    PRIX DE VENTE : 62.90€

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MARECHAL LEFEBVRE - LES ETAINS DU PRINCE   DIM :  123 mm  POIDS : 220 g    François Joseph Lefebvre, (Rouffach, 25 octobre 1755 – Paris, 14 septembre 1820), duc de Dantzig, maréchal d'Empire (1804). Bien que Maréchal Honoraire, LEFEBVRE eut une carrière extrêmement active et mouvementée. Ancien Sergent aux Gardes Françaises, il est le type même du soldat qui trouve son bâton de Maréchal dans sa giberne. Vétéran de l’Armée du Rhin, il succède à Hoche, à la tête de Sambre et Meuse, puis commande l’armée de Mayence en 1798. Ce républicain convaincu seconde cependant activement Bonaparte lors du coup d’état du 18 brumaire. L’Empereur ne le croyait pas capable d’un commandement en chef, mais il le charge néanmoins de la prise de Dantzig, mission dont il s’acquitte si bien qu’il y gagne le titre de Duc. A cette occasion, Napoléon lui fit tenir 300 000 francs dans une boîte de chocolats. De ce jour, dans l’armée, pour parler d’argent, on utilisa la formule de « chocolat de Dantzig ». Le nouveau Duc se bat ensuite en Espagne, au Tyrol, en Russie, en Champagne enfin. C’est un personnage pittoresque dont certains propos (vrais ou faux) sont restés célèbres. A un aristocrate vaniteux qui le bassinait avec ses ancêtres, il répliqua : « C’est moi qui suis l’ancêtre ! ». A son fils, jeune officier  mis aux arrêts et sur lequel il lève sa canne : « Gredin, tu veux déshonorer ton père, tu oublies donc que je suis le fils d’un paysan ! ». A quoi le mauvais sujet, superbe, rétorque : « C’est vrai, mais je sais aussi que je suis le fils d’un Maréchal de France ! ». A un grincheux qui enviait ses richesses : « Je vais vous tirer soixante coups de fusil, et si vous vous en sortez vivant, tout ce que je possède est à vous ». Soixante, c’était le nombre de blessures qu’il portait sur le corps ! Il fut marié à la blanchisseuse Catherine Herbscher,  la célèbre Madame Sans-gêne, dont la réputation de trivialité paraît bien surfaite aujourd’hui. Malgré son ralliement à Napoléon aux Cent -Jours, nous n’oublierons pas qu’il fut l’un des artisans de son abdication à Fontainebleau.