Promo! STATUETTE DEESSE EGYPTIENNE ISIS Agrandir l'image

STATUETTE DEESSE EGYPTIENNE ISIS PLASTOY

1577

Nouveau

STATUETTE DEESSE EGYPTIENNE ISIS  PLASTOY DIM. 121 mm  POIDS : 50 g  ( En HOMMAGE à MICHEL MOVI )  Isis est une reine mythique et une déesse funéraire de l'Égypte antique.

Plus de détails

Ce produit n'est plus en stock

4,50 €

En savoir plus

STATUETTE DEESSE EGYPTIENNE ISIS  PLASTOY DIM. 121 mm  POIDS : 50 g   ( En HOMMAGE à MICHEL MOVI )  Isis est une reine mythique et une déesse funéraire de l'Égypte antique. Le plus souvent, elle est représentée comme une jeune femme coiffée d'un trône ou, à la ressemblance d'Hathor, d'une perruque surmontée par un disque solaire inséré entre deux cornes de vache. L'astucieuse Isis est l'une des divinités de l'Ennéade d'Héliopolis. Elle est la sœur et l'épouse du roi Osiris, un être généreux qui plaça son règne sous le signe de l'harmonie cosmique. Ce temps heureux prend subitement fin avec l'assassinat d'Osiris lors d'un complot organisé par son frère Seth, un dieu violent et jaloux. Isis retrouve le corps d'Osiris et le cache dans les marécages de Chemnis. Lors d'une partie de chasse, Seth trouve le cadavre et, fou de colère, le dépèce en plusieurs lambeaux. Durant une longue quête Isis, secondée par Nephtys, Thot et Anubis, retrouve les membres disjoints et reconstitue le corps d'Osiris en le momifiant. Après avoir revivifié Osiris, Isis fait de lui le souverain éternel de la Douât, un monde paradisiaque peuplé d'esprits immortels. Pour assurer sa protection, elle le place sous la garde attentive du dieu canin Anubis, son fils adoptif. Isis sous la forme d'un oiseau rapace s'unit à la momie de son époux et conçoit le chétif Horus. Élevé dans les marais de Chemnis et fortifié par le lait maternel d'Isis, Horus parvient, non sans peines, à l'âge adulte. Durant de nombreuses décennies Horus et Isis combattent Seth soutenu par Rê assez peu disposé envers Horus. Après de nombreuses péripéties, Horus réussit à se faire reconnaître comme le successeur légitime de son père, devenant ainsi le modèle du pharaon idéal. Le culte d'Isis apparaît à la fin de l'Ancien Empire aux alentours du XXIVe siècle avant notre ère. D'abord cantonnée au domaine funéraire, Isis devient durant le Ier millénaire av. J.‑C., une déesse très populaire à la puissance universelle. La dévotion des pharaons ptolémaïques dote la déesse Isis de deux lieux de cultes grandioses ; l'Iséum en Basse-Égypte et Philæ en Nubie. Entre la fin du IVe siècle av. J.-C. et la fin du IVe siècle ap. J.-C., le culte d'Isis se répand à travers le bassin méditerranéen et un nombre important de sanctuaires lui sont élevés en Grèce et en Italie. En ces nouveaux lieux, s'opère un syncrétisme où les rites égyptiens voués à la déesse sont adaptés à la pensée religieuse gréco-romaine. L'iconographie et le culte d'Isis s'hellénisent, et, par un rapprochement avec la quête de Perséphone par Déméter (Mystères d'Éleusis) se créent les Mystères d'Isis organisés sous la forme d'un cérémonial initiatique, progressif et secret. Face à la montée du christianisme, le culte d'Isis périclite puis disparaît au tournant des Ve et VIe siècles de notre ère. Toutefois, le souvenir d'Isis ne disparaît pas car il est entretenu par la scolastique monacale et universitaire. La lecture des hiéroglyphes étant perdue, son image est cependant biaisée car uniquement perçue à travers le filtre des auteurs grecs et latins de l'Antiquité tardive. Vers la fin du Moyen Âge, Isis devient un objet de curiosité de la part des érudits laïcs. Ce phénomène s'accentue durant la Renaissance. Nombreux sont alors les humanistes qui intègrent Isis à leurs objets d'études en élaborant des mythographies historicisantes à son propos. Le mythe d'Isis se fond dans celui de la nymphe Io transformée en vache par Héra et l'aspect d'Isis est confondu avec celui de l'Artémis multimammia d'Éphèse. Au cours du Siècle des Lumières, certains philosophes francs-maçons épris d'égyptomanie portent leur attention sur les Mystères d'Isis et tentent de les réinventer dans le cadre des rituels de leurs loges initiatiques. Les artistes et les poètes, quant à eux, ont sans cesse spéculé sur l'image de la déesse voilée et fait d'Isis le symbole des lois cachées de la Nature. Depuis le déchiffrement des hiéroglyphes et la mise en place de la science égyptologique au XIXe siècle, les aspects purement égyptiens de la déesse ont été redécouverts et vulgarisés par les savants auprès du grand public. La personnalité d'Isis ne s'est toutefois pas entièrement débarrassée de son aura ésotérique longuement élaborée depuis le XIVe siècle par les alchimistes et les mystagogues européens. Isis reste ainsi l'objet de réflexions théologiques et hermétiques au sein de cercles confidentiels. Depuis les années 1950, aux États-Unis surtout, Isis est particulièrement vénérée auprès des convents kémitistes de la Wicca où un culte païen moderne lui est adressé en tant que grande déesse originelle, maternelle et lunaire. Un jour, le dieu Seth voulut se débarrasser d'Osiris dont il était jaloux après l'histoire de l'adultère avec Nephtys. Il fit construire un coffre en bois précieux et déclara au cours d'un banquet qu'il l'offrirait à celui dont le corps s'ajusterait exactement à ses dimensions. Osiris, qui était très grand, s'y installa, et aussitôt Seth, aidé de 72 complices referma le lourd couvercle sur lui et le scella avec des clous et du plomb fondu. Puis Seth et ses complices portèrent le coffre vers la branche tanitique du Nil d'où il dériva jusqu'à la mer Méditerranée. Cet événement se serait déroulé le 17 du mois d'Athyr (19 novembre) en la vingt-huitième année du règne d'Osiris. La déesse Isis fut informée de l'assassinat alors qu'elle se trouvait dans la ville de Coptos. Elle prit le deuil et se mit à rechercher le corps du défunt. Durant cette quête, Isis apprit par des enfants que le coffre d'Osiris, porté par les courants, se situait en Phénicie, à Byblos, où il s'était encastré dans le tronc d'un tamaris géant. Isis partit alors en barque à la recherche de son époux et arriva jusqu'à Byblos. S'étant faite connaître auprès du roi Malcandre, Isis se fit donner le tronc avec le cercueil et retourna en Égypte. Là, elle cacha la dépouille dans les environs de Bouto dans les marais du delta. Mais, alors qu'il chassait au clair de Lune, Seth retrouva le corps qu'il coupa en quatorze morceaux, qu'il dispersa de tous côtés. Isis remonta alors sur sa barque de papyrus à la recherche des morceaux du corps de son bien-aimé, à travers le labyrinthe du marais. Chaque fois qu'elle découvrit un élément, elle fit édifier un tombeau où des prêtres furent chargés d'honorer la mémoire d'Osiris. La seule partie introuvable, malgré tous les efforts d'Isis, fut le membre viril car il avait été mangé par des poissons. Toutefois il avait eu le temps de donner au fleuve sa force fécondante. La décapitation d'Isis est un épisode mythologique attesté dès le Moyen Empire par trois allusions figurant dans le chapitre 80 des Textes des Sarcophages. Par la suite, à partir du Nouvel Empire, le mythe s'expose dans de véritables récits ; le plus fameux est Les Aventures d'Horus et Seth consigné sur le Papyrus Chester Beatty . Pour savoir qui des deux est le plus apte à succéder à Osiris, le vigoureux Seth lance un défi au jeune Horus. Les deux dieux prennent l'apparence d'hippopotames puis plongent dans les eaux du Nil afin de s'affronter en un duel à mort. Si l'un d'eux émerge hors des flots avant trois mois pleins, celui-là n'est pas digne de la fonction royale. Cet affrontement est aussi consigné sur le calendrier du Papyrus du Caire no 86637. D'après ce dernier document, l'affrontement se déroula le vingt-sixième jour du premier mois de la saison d'Akhet ( le premier mois de l'année égyptienne ) situé au début de la crue du Nil vers les mois de juillet-août. La déesse Isis, restée sur le rivage du fleuve, prend peur et craint pour la vie de son fils Horus. Très vite, elle confectionne un harpon magique qui atteint tout seul sa proie : « (...) Ils plongèrent, les deux hommes. Et Isis se mit à se lamenter : « Seth veut tuer Horus, mon enfant ». Elle apporta une pelote de fil. Elle fit alors une corde, puis amena un deben de cuivren , le fondit en arme pour l'eau, y noua la corde et la lança dans l'eau à l'endroit où Horus et Seth avaient plongé. Mais le métal mordit le corps de son fils Horus. Si bien qu'Horus hurla : « À moi, mère Isis, ma mère, appelle ton harpon, détache-le moi de moi. Je suis Horus, fils d'Isis ». À ces mots, Isis cria, et dit au harpon qu'il se détache de lui : « Comprends que c'est mon fils Horus, mon enfant, celui-là ». Et son harpon se détacha de lui. Elle le lança à nouveau dans l'eau et il mordit le corps de Seth. Mais Seth poussa un grand cri : « Que t'ai-je fait, sœur Isis ? Appelle ton harpon, détache-le de moi. Je suis ton frère utérin, Isis ». Elle en éprouva en son cœur un immense chagrin pour lui. Et Seth l'appela en disant : « Est-ce que tu aimes l'étranger plus que ton frère utérin, Seth ? » Aussi Isis appela ainsi son harpon : « Détache-toi de lui. Comprends que c'est le frère utérin d'Isis, celui dans lequel tu as mordu ». Alors, le harpon se détacha de lui. Horus, fils d'Isis se mit en colère contre sa mère Isis et sortit, la face furieuse comme celle d'un léopard, son couteau à la main, de seize deben ; il enleva la tête de sa mère Isis, la prit dans ses bras et grimpa sur la montagne. Isis se métamorphosa en statue de pierre qui n'avait pas de tête. Aussi Rê-Harakhty dit-il à Thot : « Qui est cette femme qui est arrivée, qui n'a pas de tête ? ». Thot lui répondit : « Mon bon maître, c'est Isis la Grande, la mère, cette femme, à qui Horus, son enfant, a enlevé la tête » (...)» La décapitation d'Isis par Horus, consignée dans le papyrus des Aventures d'Horus et Seth, n'indique pas comment la déesse a recouvré la vie ni comment elle s'est retrouvée avec une nouvelle tête sur ses épaules.