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STATUETTE DIEU EGYPTIEN ANUBIS PLASTOY REF : 68162 DIM. 102 mm POIDS : 51 g
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STATUETTE DIEU EGYPTIEN ANUBIS PLASTOY REF : 68162 DIM. 102 mm POIDS : 51 g Anubis (prononcé [a.ny.bis] Prononciation du titre dans sa version originale Écouter) est un dieu funéraire de l'Égypte antique, maître des nécropoles et protecteur des embaumeurs, représenté comme un grand canidé noir couché sur le ventre, sans doute un chacal ou un chien sauvage, ou comme un homme à tête de canidé. La signification du mot Anubis, inpou en égyptien ancien, Anoub en copte, Ἄνουβις / Anoubis en grec ancien, demeure obscure : de nombreuses explications ont été avancées, mais il peut s'agir simplement d'une onomatopée traduisant le hurlement du chacal. La forme canine du dieu a probablement été inspirée aux Anciens Égyptiens par le comportement des canidés, souvent charognards opportunistes errant la nuit dans les nécropoles à la recherche de cadavres. Les principales épithètes du dieu Anubis mettent en avant ses liens avec les grandes nécropoles du pays et son rôle de divinité funéraire qu'il y exerce. Son culte est attesté à travers tout le territoire égyptien depuis le XXXIIe siècle av. J.-C. et a été intense durant plus de trois millénaires, pour ne s'éteindre qu'entre les IVe et VIe siècles apr. J.-C., à la suite de l'essor du christianisme. Si Anubis est une divinité nationale, il est toutefois régionalement très lié aux XVIIe et XVIIIe nomes de Haute-Égypte et plus particulièrement à la ville de Hardaï, plus connue sous le nom grec de Cynopolis, la « ville du chien ». Les prêtres égyptiens sont à l'origine de multiples traditions relatives aux liens familiaux d'Anubis, en faisant de lui le fils de la vache primordiale Hésat ou le fils de Rê avec Nephtys. Une version, transmise par le grec Plutarque au IIe siècle de notre ère, fait de lui le fils adultérin de Nephtys avec Osiris. Quand ce dernier est assassiné et démembré par Seth, Anubis participe avec Isis et Nephtys à la reconstitution du corps d'Osiris, inaugurant par ce geste la pratique de la momification. Assigné à la surveillance du « Bel Occident » — un euphémisme pour le pays des morts — Anubis accueille les défunts auprès de lui. Il momifie les corps afin de les rendre imputrescibles et éternels, il purifie les cœurs et les entrailles souillés par les turpitudes terrestres, il évalue les âmes lors de la pesée du cœur, puis accorde de nombreuses offrandes alimentaires aux défunts ayant accédé au rang de dignes ancêtres. Le dieu Anubis est l'une des plus anciennes divinités égyptiennes. La manière d'écrire son nom en caractères hiéroglyphiques a évolué au cours des époques, passant du symbole unique du chien couché à un groupe de signes phonétiques augmenté ou non du symbole canin. Malgré de nombreuses hypothèses, la signification du nom reste floue et non élucidée. La dernière en date propose d'y voir une onomatopée. Les différentes fonctions funéraires d'Anubis transparaissent dans ses cinq principales épithètes et font de lui le maître du domaine des morts. Le théonyme Anubis provient de l'égyptien ancien inpou (Inpou, Anpou, Anoup, Anoupou) par l'intermédiaire de sa forme hellénisée Ἄνουβις (Anoubis). Le dieu Anubis, ou un dieu canidé du type d'Anubis, figure parmi les plus anciennes divinités de l'Égypte antique. Le hiéroglyphe du canidé couché (sur le sol ou sur une chapelle), est connu depuis la période prédynastique. Des fouilles archéologiques à Oumm el-Qa'ab, la nécropole royale de la cité d'Abydos, ont permis de découvrir des tessons de poterie et des plaquettes en ivoire où figure l'idéogramme du canidé couché, datés du roi Scorpion de la dynastie Zéro et du roi Den de la Ire dynastie (entre 3200 et 3000 avant notre ère). Durant l'Ancien Empire, ce hiéroglyphe se rencontre fréquemment dans les textes des formules d'offrandes funéraires. Il est généralement interprété par les égyptologues comme étant Anubis. Il est cependant très difficile de l'attribuer à cette seule divinité, car le nom d'Anubis n'est pas écrit avec des hiéroglyphes phonétiques avant la VIe dynastie, vers 2200 avant notre ère. Sur les monuments, l'idéogramme est le seul mode d'écriture durant les IVe et Ve dynasties. La graphie phonétique, avec ou sans le déterminatif du canidé, apparaît occasionnellement à la fin de la VIe dynastie, sous le règne de Pépi II, et ne devient fréquente qu'à partir de la Première Période intermédiaire (entre 2180 et 2040 avant notre ère). Pour les temps les plus reculés, la lecture du hiéroglyphe du canidé couché en Inpou (Anubis) n'est donc pas garantie. Les autres possibilités de lecture sont relativement nombreuses : Khenty Imentyou « Celui qui est à la tête des occidentaux », Inpou Khenty Imentyou « Anubis, celui qui est à la tête des occidentaux », Sedi « celui à la queue », Oupiou « celui qui ouvre (l'aîné) », Meniou « le gardien du troupeau », Sheta « le mystérieux » et Sab, un terme générique servant à désigner les chacals et les chiens du déserts.