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STATUETTE DEESSE EGYPTIENNE NEITH PLASTOY

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STATUETTE DEESSE EGYPTIENNE NEITH PLASTOY   DIM. 123 mm  POIDS : 52 g

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STATUETTE DEESSE EGYPTIENNE NEITH PLASTOY   DIM. 123 mm  POIDS : 52 g  Neith ( ou Neit ) est, dans la mythologie égyptienne, une très ancienne déesse de la ville de Saïs dans le delta du Nil ( Basse-Égypte ). Son nom et son culte sont attestés dès les débuts de l'histoire du pays grâce à des témoignages des rois des premières dynasties qui effectuèrent des visites régulières à son sanctuaire de Saïs, pèlerinages qui semblent avoir une signification particulière dans les rites liés au couronnement du souverain ou encore à son jubilé. Les Égyptiens reconnaissaient l'origine libyenne de la déesse Neith, venue selon leur mythologie depuis la Libye pour s'établir dans le delta du Nil. Neith est elle-même associée par Hérodote puis par Platon, à la déesse grecque Athéna. Certains portraits de dieux égyptiens, comme Ament, les montrent pourvus d'attributs et bijoux typiquement berbères. Sur les parois des temples et des tombeaux, elle est représentée sous les traits d'une femme portant la couronne rouge ( symbole de la Basse-Égypte ) et, avec la déesse Ouadjet de Bouto, elle est l'une des gardiennes de cette coiffe royale. C'est également coiffée de la couronne de Basse-Égypte qu'elle est représentée debout munie d'un arc et de flèches, affichant un caractère guerrier. Elle avait pour emblème deux flèches entrecroisées sur un bouclier. On l'associe ainsi aux victoires militaires du pharaon. C'est sous cet aspect que les Grecs l'assimilèrent plus tard à leur déesse Athéna. Elle est également représentée sous la forme d'une déesse portant sur sa coiffe le symbole R24, que l'on retrouve dans son nom et qui est parfois placé à la verticale parfois à l'horizontale, symbole ovoïde représentant la navette que les tisserands égyptiens utilisaient dans leurs métiers. Elle personnifie ainsi la protectrice de tous ceux qui travaillaient et produisaient les tissus, étoffes et bandelettes nécessaires pour les rites de momification. Hérodote signale un culte rendu à la déesse sous la forme d'une vache couchée la tête dorée et portant un disque d'or entre ses cornes. Comme beaucoup de déesses égyptiennes, Neith pouvait être assimilée à Nout, la grande vache céleste qui supporte sur son dos la course du dieu solaire Rê. Dans un tout autre registre, elle est également une déesse primordiale et créatrice asexuée ou androgyne faisant ainsi partie du cercle très restreint des démiurges du panthéon égyptien. Dans ce rôle, elle est fécondée par le Verbe et engendre le Soleil. Elle tisse le monde et en fixe les limites avec sept tissus, puis elle crée les sept paroles justes qui la font maîtresse de l'univers. Elle est mère de Sobek qui engendre Rê au matin et le dévore au soir. Elle fait aussi partie du mythe osirien en tant que la « Grande de sagesse » qui jugea le combat entre Seth et Horus et proposa au tribunal divin que Horus devienne roi du monde végétal et Seth du désertique, mais pour ne pas favoriser Horus elle offre à Seth les déesses étrangères. Une de ses fonctions à dater du Nouvel Empire est de protéger les viscères du roi en compagnie d'Isis, de Serket et de Nephtys. Elle est responsable du vase canope contenant l'estomac du défunt. Placé à l'est, il était fermé par un bouchon représentant le génie Douamoutef à tête de chacal. Par la suite elle est parfois considérée comme l'épouse de Khnoum ou, dans le Fayoum, et en tant que parèdre de Seth elle est la mère de Sobek. Elle est aussi parfois assimilée à la déesse Nout, la voûte céleste. À l'époque gréco-romaine elle sera assimilée à Isis et par ce biais transmettra une partie de son caractère de démiurge à la divinité égyptienne dont le culte se répandra dans tout l'Empire se confondant avec celui de la grande déesse Cybèle.