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POTIN GAULOIS TURONS ( Région de Touraine ) Potin “à la tête diabolique”

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POTIN GAULOIS TURONS  ( Région de Touraine ) Potin “à la tête diabolique”   RARE    DIM : 16 mm    POIDS : 3.25 g   

 

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POTIN GAULOIS TURONS  ( Région de Touraine ) Potin “à la tête diabolique”    RARE    DIM : 16 mm    POIDS : 3.25 g      Le potin est un alliage de cuivre, d'étain et parfois de plomb (avec parfois des traces d'autres métaux) largement utilisé par les peuples gaulois pour fabriquer leurs monnaies. Les pièces de monnaie en potin étaient le plus souvent coulées et non frappées. Cette monnaie gauloise était principalement utilisée dans le nord des Gaules. L'alliage traditionnellement utilisé en France pour la fonte de cloches et composé de 78 % de cuivre et 22 % d'étain est appelé familièrement « potin » par les fondeurs de cloches, mais le pourcentage « officiel » est de 91 % d'étain et de 9 % de cuivre. Fin XVIIIe siècle terme de fontainerie, « le potin est un métal factice composé de l'excrément du cuivre jaune (le laiton) et de quelque mélange de plomb, d'étain et de calamine ; il est aigre, cassant, et ne peut souffrir les coups du marteau. » C'était un des matériaux employé pour les pompes.

Les Turones (en latin : Turoni), également connus sous les noms de Turoniens et Turons sont un peuple gaulois.1 L'étymologie de leur nom n'est pas assurée. On le traduit le plus souvent par un mot gaulois « Turo » signifiant « les gonflés » ou « les forts ». Une autre traduction possible serait « les tournants » ou « les changeants ». De leur ethnonyme proviennent les noms actuels de la Touraine et de la ville de Tours. Ils occupaient la région de Touraine, plus particulièrement le département d'Indre-et-Loire, une partie du département de l'Indre et la frange nord du département de la Vienne. Leur ancien chef-lieu, sous la tutelle romaine, était Caesarodunum, aujourd’hui Tours. Leur oppidum principal avant la conquête est très certainement celui d'Amboise, qui occupe une superficie de 50 ha. La Cité des Turones bénéficiait d'un statut de cité libre, comme l'atteste l'inscription visible dans les fondations de l'enceinte du Bas-Empire romain au sous-sol du musée des Beaux-Arts de Tours : « CIVITAS TURONORUM LIBERA ». À l'instar des autres peuples gaulois, il est difficile de connaître leur histoire avant la conquête romaine, en raison de l'absence de tradition littéraire. Le cas des Turones est encore plus délicat, écrasés par l'importance historique de leurs voisins les Bituriges Cubes. Toutefois, si l'on constate qu'au Ve siècle av. J.-C., les Bituriges sont l'expression la plus occidentale de la culture halstattienne des principautés celtiques, le peuple situé sur le territoire des Turones, géographiquement situés encore plus à l'ouest, ne fait pas partie de cette aire culturelle. Il est possible qu'ils soient ethniquement apparentés aux tribus germaines de la culture archéologique dite « Groupe de Rhin-Weser », comprenant par exemple les Tenctères ou les Chérusques. Ils s'en seraient toutefois précocement séparés au Ve siècle av. J.C. Il existe par ailleurs, selon Claude Ptolémée, un peuple germanique, nommé Turones (en grec : Τουρονοι), en Thuringe. Les Turones historiques de la Gaule pourraient donc être un peuple issu du métissage entre ces migrants et le peuple celtique autochtone des bords de Loire. Les Turones apparaissent dans l'Histoire, comme la majorité des peuples gaulois, à l'occasion de la Guerre des Gaules, où, dès l'année 57 av. J.-C., Jules César fait prendre à ses troupes des quartiers d'hiver chez eux, en raison de leur proximité géographique avec les peuples, belges et armoricains, qu'il venait de combattre. En 52 av. J.-C., toujours selon César, ils se révoltent dès le début de l'année et rejoignent Vercingétorix dans la rébellion. En conséquence, il est possible d'envisager leur participation au siège d'Avaricum. Lors de celui d'Alésia, ils fourniront 8 000 hommes à l'armée de secours soit autant que les Parisii, les Helvètes et les Pictons voisins. À la suite de la bataille, ils ne seront pas concernés par les mesures de clémence de César et les Turones captifs seront réduits en esclavage et déportés en Italie8. Par la suite, lors de l'hiver 51-50 av. J.-C., deux légions prendront leurs quartiers au nord de leur territoire, pour verrouiller militairement les peuples de l'Armorique et décourager toutes tentations de révolte. Strabon ne les mentionne pas dans sa Géographie. En revanche, Pline l'Ancien les cite en indiquant qu'ils sont libres et non soumis au tribut. Ceci est confirmé par l'inscription visible dans les fondations de l'enceinte du Bas-Empire romain au sous-sol du musée des Beaux-Arts de Tours : « CIVITAS TURONORUM LIBERA ». Ils se révoltent cependant sous le règne de Tibère, en compagnie des Andécaves, en prélude à la révolte de Sacrovir. Ils seront alors vaincus militairement par l'armée romaine assistée de troupes auxiliaires gauloises, dont probablement l'Alia gallorum Indiana, la troupe du trévire Julius Indus. Le territoire des Turones recouvre essentiellement le département d'Indre-et-Loire. Toutefois, par rapport au diocèse médiéval de Tours, lui-même issu de la civitas gallo-romaine, celui-ci semble s'être décalé vers l'ouest à la suite des remembrements de la Révolution française. C'est pourquoi de petites portions de l'Indre et de la Vienne lui sont également rapportées. Les peuples voisins de la cité des Turones sont les Carnutes au nord-est, les Bituriges Cubes au sud-est, les Pictons au sud, les Andécaves et les Aulerques Cénomans respectivement à l'ouest et au nord. Les frontières sont indiquées par différents marqueurs. Certains toponymes basés sur les termes latin fines ou Vastus les celtiques Randa et ses dérivés Equoranda, Camaranda et Nicoranda sont de bons indicateurs de limites de civitas. Ainsi Ingrandes-de-Touraine marque la frontière avec les Andes, Ingrandes, dans la Vienne, montre la limite avec les Pictons, à Yzeures-sur-Creuse, un toponyme Cirande confirme cette frontière sud. D'autres toponymes dérivés d'Equoranda et de Fines, permettent de placer la frontière nord du territoire des Turones à proximité de la Dême, un affluent de la Loire. L'ancienne forêt de Gastines, dont ne restent aujourd'hui que quelques massifs morcelés, marquait également cette frontière nord, entre les Turones et les Aulerques Cénomans. Le nom de la localité tourangelle Les Hermites renvoie également à un zone neutre séparant les deux civitates gauloises. Quelques sources antiques permettent de préciser encore ce tracé. Ainsi Sulpice-Sévère, dans le livre II de ses Dialogues, indique clairement que la limite entre les Turones et les Bituriges Cubes passe à proximité de Claudiomagus, aujourd'hui Clion dans l'Indre.