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POTIN GAULOIS SENONS ( Région de Sens ) Potin à la tête “d’indien”

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POTIN GAULOIS SENONS  ( Région de Sens ) Potin à la tête “d’indien”    RARE    DIM : 18 mm    POIDS : 4.30 g   

 

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POTIN GAULOIS SENONS  ( Région de Sens ) Potin à la tête “d’indien”    RARE    DIM : 18 mm    POIDS : 4.30 g      Le potin est un alliage de cuivre, d'étain et parfois de plomb (avec parfois des traces d'autres métaux) largement utilisé par les peuples gaulois pour fabriquer leurs monnaies. Les pièces de monnaie en potin étaient le plus souvent coulées et non frappées. Cette monnaie gauloise était principalement utilisée dans le nord des Gaules. L'alliage traditionnellement utilisé en France pour la fonte de cloches et composé de 78 % de cuivre et 22 % d'étain est appelé familièrement « potin » par les fondeurs de cloches, mais le pourcentage « officiel » est de 91 % d'étain et de 9 % de cuivre. Fin XVIIIe siècle terme de fontainerie, « le potin est un métal factice composé de l'excrément du cuivre jaune (le laiton) et de quelque mélange de plomb, d'étain et de calamine ; il est aigre, cassant, et ne peut souffrir les coups du marteau. » C'était un des matériaux employé pour les pompes.

À l'époque gauloise, la cité porte le nom d'Agedincum ( ou Agendicum ) ; le peuple des Senones, dont elle est le chef-lieu, est l'un des plus puissants de la Gaule : c'est lui qui envahit l'Italie et s'empare de Rome en ~ 390. Après la conquête de la Gaule, la position géographique de la ville, entre Seine et Loire, sur la grande voie reliant le Nord au Midi, lui vaudra de devenir un centre administratif important : au ive siècle, elle est la métropole de la Lyonnaise IVe. Elle est, à la même époque, entourée d'une enceinte qui, modifiée sous Charles V, subsistera jusqu'au début du xxe siècle. Dès les débuts du christianisme, Sens prend une place importante dans l'administration ecclésiastique : au ve siècle, l'archevêché a sous sa juridiction les évêchés de Chartres, d'Auxerre, de Paris, d'Orléans, de Troyes, auxquels s'ajoutent, au vie siècle, les évêchés nouvellement créés de Meaux et de Nevers. Sous les Mérovingiens et les Carolingiens, l'archevêque, comte de Sens, exerce à la fois le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. Ainsi, l'archevêque Ebbon organise la résistance contre les Sarrasins en 731. Sous les Carolingiens, les prélats de Sens sont associés à l'administration impériale ; à la fin du ixe siècle, ils ont parmi leurs attributions le sacre des souverains, les relations diplomatiques entre le pape et la monarchie franque, la convocation des synodes. Au xie siècle, l'archevêque de Sens perd la primatie de la Gaule au profit de celle de Lyon. La ville est rattachée en 1015 au domaine royal par Robert le Pieux. Des libertés communales lui sont accordées par Louis VII en 1146, et confirmées par Philippe Auguste en 1189. Pendant la guerre de Cent Ans, Sens appartient au parti royal ; pendant la Ligue, au parti catholique. Après un long conflit avec l'évêché de Paris, Sens perd sa prééminence sur celui-ci. À la demande d'Henri de Gondi, l'évêché de Paris est érigé en archevêché par la bulle Universi Orbis en 1622.