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MEDAILLE CIE GLE TRANSATLANTIQUE FRANCE 1962

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MEDAILLE CIE GLE TRANSATLANTIQUE PAQUEBOT FRANCE 1962 - GRAVEUR C. GONDARD   DIM : 41 mm   POIDS : 30.20 g

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MEDAILLE CIE GLE TRANSATLANTIQUE PAQUEBOT FRANCE 1962 - GRAVEUR C. GONDARD   DIM : 41 mm   POIDS : 30.20 g    Le FRANCE (rebaptisé Norway en 1979, puis Blue Lady en 2006) est un paquebot transatlantique construit aux Chantiers de l'Atlantique, à Saint-Nazaire, où il fut mis à l'eau, le 11 mai 1960, en présence du président de la République française, le général de Gaulle. Il fut pendant une longue période le plus grand paquebot du monde. Il était surnommé le « petit frère du Normandie » par les chantiers de l'Atlantique. Son port d'attache est alors Le Havre, et il est mis en service en janvier 1962, pour le compte de la Compagnie générale transatlantique (CGT). Luxueusement meublé, le paquebot a été décoré par plusieurs peintres de l'École de Paris, notamment par Louis Vuillermoz. Pendant douze ans, il assure des traversées transatlantiques et quelques croisières autour du monde, jusqu'en septembre 1974. Son désarmement est brutalement décidé avec l'accord du président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, pour cause de non-rentabilité, alors qu'il s'était engagé, au cours de sa campagne électorale, à le maintenir en service.[réf. nécessaire]. Dans la mémoire collective en France, il a été célébré par la chanson de Michel Sardou Le France (1975), qui lui rend hommage juste au moment de sa vente. Resté six semaines numéro un, le single se vend à 950 000 exemplaires et demeure un titre majeur du répertoire du chanteur. Revendu d'abord à un homme d'affaires saoudien, en 1977, puis à un armateur norvégien en 1979, rebaptisé Norway, il assure alors, après plusieurs transformations, des croisières en mer des Caraïbes. Revendu à un ferrailleur, il est rebaptisé Blue Lady en 2006 et son démantèlement prend fin en 2009 en Inde, sur le chantier d'Alang. En 2011, le France a fait l'objet d'une exposition au musée national de la Marine à Paris. Le lancement a lieu le mercredi 11 mai 1960, devant une centaine de milliers de spectateurs, pour certains venus par des trains et avions spécialement affrétés pour l'occasion. Après les discours de circonstance, le navire est béni par Mgr Villepelet, évêque de Nantes, à 15 h 50. Sous la coque, des ouvriers s'activent pour enlever les cales et accores qui retiennent le navire. Sur le pont, le commandant Henri Le Huédé, dernier pacha du Normandie, assure la manœuvre. Le navire est lancé à 16 h 15, une demi-heure avant la pleine mer, afin de profiter du courant de flot (le jour a été choisi car il correspondait à un jour de la première marée avec une amplitude suffisante), et quinze ans jour pour jour après la libération de la poche de Saint Nazaire. Sa marraine, Mme Yvonne de Gaulle, épouse du général, coupe le ruban qui retient la bouteille de champagne, et le France glisse sur les rampes de bois, puis pénètre dans l'eau à 33 km/h. Sept minutes plus tard, six remorqueurs le prennent en charge et l'amènent vers la forme Joubert, d'où quatre le conduisent ensuite au quai de Penhoët. À 16 h 30, le Général de Gaulle prononce un discours, qui s'achève par « Et maintenant, que France s'achève et s'en aille vers l'océan, pour y voguer et servir ! Vive le France, vive la France ! » Le France comporte un certain nombre d'innovations techniques, notamment par rapport aux paquebots de la génération précédente. Il dispose de superstructures en alliage léger d'aluminium et d'une coque presque entièrement soudée avec un léger bulbe d'étrave, exception faite de certains joints longitudinaux rivetés lui permettant d'avoir un tirant d'eau relativement faible, 10,48 m à pleine charge. Son déplacement est de 25 % inférieur à celui du Normandie bien qu'ayant des dimensions semblables. Ceci lui permet d'atteindre la vitesse de 31 nœuds. Sa chaufferie est également d'un type nouveau, de grande puissance, à haute pression (65 bars) et haute température (500° C), permettant un meilleur rendement. Ainsi, le France ne possède que huit chaudières, contre 29 pour le Normandie (fonctionnant à 28 bars et 350° C), permettant une économie de combustible (mazout) estimée alors entre 40 et 50 %. Une innovation étonnante pour l'époque consiste en quatre ailerons stabilisateurs de roulis, fabriqués par la société Provence de constructions navales et industrielles. Ils sont groupés par paire de chaque côté, fixés au niveau du bouchain ; lorsqu'ils ne sont pas utilisés, ils sont rentrés dans un logement aménagé dans les œuvres vives. Les ailerons comprennent deux volets oscillants permettant d'ajuster finement la force antiroulis. Chaque cabine passager et les postes d'équipage disposent également de l'air climatisé, alimenté par 102 climatiseurs Westinghouse, ce qui était considéré comme un luxe à l'époque. Le France arrive au Havre le 23 novembre 1961 à 12 h 45. Il effectue une seconde série d'essais en mer en décembre, fait une brève escale à Southampton, puis est inauguré le 11 janvier 1962 en présence de Michel Debré, alors Premier ministre, et d'autres ministres comme Valéry Giscard d'Estaing. Le soir du 13 janvier, le bal des Petits lits blancs est organisé sur le France. Le 19 janvier 1962 à 23 h, le France part pour sa croisière inaugurale avec 1 705 passagers, dont Mme Yvonne de Gaulle qui est aussi marraine du navire, les chanteurs Tino Rossi et le fantaisiste Jean Rigaux. La croisière se rend à Santa Cruz de Tenerife aux îles Canaries, où le bateau fait escale le 22 janvier. Le 26 janvier, au large du golfe de Gascogne sur son voyage retour, il croise le paquebot Liberté qui l'avait accueilli à son arrivée au Havre et qui, pour son dernier voyage, se rend aux chantiers de démolition de La Spezia en Italie ; il avait lui aussi été commandé par le commandant Croisile. Après une escale à Southampton, la croisière du France s'achève au Havre le 27 janvier. La première traversée transatlantique a lieu le 3 février 1962. 1 806 passagers sont à bord : 580 en première classe et 1 226 en classe touriste. Des milliers de Havrais étaient présents afin d'assister au premier départ du France vers New York. La traversée dure cinq jour dont quatre se déroulent par gros temps. À son arrivée dans la rade de New York le 8 février 1962, le France est accueilli par une parade de remorqueurs, bateaux-pompes, embarcations privées, qui l'accompagne, ainsi que d'hélicoptères et avions. Pendant sa remontée de l’Hudson, il est salué par des milliers de personnes présentes sur les rives. Le bateau reste amarré cinq jours au quai 88 — le Pier 88, celui qui avait été aménagé pour le Normandie — où est organisée une exposition du goût français. François Reichenbach a réalisé un film documentaire pendant ce voyage, Week-end en mer, sorti en 1962. Pendant sa carrière, le paquebot eut plusieurs personnalités comme passagers, à l'instar de Jackie Kennedy, Audrey Hepburn et Grace Kelly. Caractéristiques techniques : Longueur hors-tout : 315,66 mètres. Longueur de flottaison : 299,22 m. Longueur entre perpendiculaires : 290,00 m. Maître-bau : largeur hors membres : 33,70 m. Tirant d'eau en charge : 10,48 m. Tirant d'air : 66,90 m. Déplacement en charge : 57 607 t. Port en lourd : 13 960 t. Jauge brute : 66 348 tonneaux. Vitesse en service : 31 nœuds sur quatre hélices. Puissance : 160 000 ch