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MEDAILLE ARGENT ST BENOIT - C S P B DIM : 41 mm x 32 mm POIDS : 25.30 g
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MEDAILLE ARGENT ST BENOIT - C S P B DIM : 41 mm x 32 mm POIDS : 25.30 g Les quatre premières lettres qui enserrent la croix : C S P B ; ce sont les initiales de Crux Sancti Patris Benedicti, qui se traduit en français par la Croix du saint Père Benoît. Ce mot croix, qui désigne en premier lieu la croix présente sur l'avers de la médaille, permet déjà de comprendre pourquoi cette médaille est appelée aussi croix de saint Benoît. Ce nom a été donné à la médaille de saint Benoît alors que le crucifix de saint Benoît ( un christ avec au centre un médaille de saint Benoît ) n'existait pas encore. Mais avec l'apparition de cet objet religieux vers la fin du XIXème ou du début du XXème siècle, il y a une certaine ambiguïté entre la croix de saint Benoît et le crucifix de saint Benoît. Le mot Père appliqué à saint Benoît nous rappelle qu'il est le patriarche des moines d'Occident, car sa règle a supplanté celle de saint Colomban sous Charlemagne et elle a envahi toute l'Europe, jouant un rôle essentiel dans la construction de l'Europe chrétienne. Les lettres placées sur le montant vertical ( C S S M L ) de la croix signifient : Crux Sacra Sit Mihi Lux ( Que la croix sacrée soit ma lumière ). Ces mots sont comme une prière et un acte de foi. Par cette inscription nous demandons que toute notre vie, toutes nos actions, nos paroles et nos pensées puisent leur source dans le Christ crucifié et soient conformes à la sagesse de la croix, qui n'est pas une sagesse humaine, mais divine. Les lettres placées sur la traverse horizontale ( N D S M D ) signifient : Non Draco Sit Mihi Dux (Que le dragon ne soit pas mon chef). Cette phrase dit la même chose que la précédente mais d'une manière négative. Nous devons choisir entre le Christ et Satan, entre la voie large et spacieuse qui conduit à la perdition et la chemin étroit et resserré qui conduit à la vie. Nous devons choisir entre l'esclavage du démon ou la liberté des enfants de Dieu qui s'acquiert en portant sa croix à la suite de Jésus. Autour de la médaille se trouvent une série de lettres qui composent deux phrases en quatre vers ( V R S - N S M V – S M Q L - I V B ) : Vade Retro Satana ; Nunquam Suade Mihi Vana ; Sunt Mala Quae Libas ; Ipse Venena Bibas. Cela peut se traduire de la manière suivante : Retire-toi Satan ; ne viens pas me conseiller tes vanités ; Le breuvage que tu verses est le mal ; bois toi-même tes poisons. Ces deux vers seraient sortis de la bouche de saint Benoît à l'occasion de deux épisodes distincts racontés par saint Grégoire le Grand dans la vie du patriarche des moines d'Occident qu'il a écrite. Au début de sa vie consacrée à Dieu, saint Benoît vécut de la vie d'ermite dans une grotte à l'écart de toute habitation. Un jour Satan le tenta violemment contre la chasteté. La tentation fut si forte, que saint Benoît, pour apaiser le feu de la chair, alla jusqu'à se rouler dans un buisson d'épines. A la parole, Vade Retro Satana, il joignait l'action pour mieux mettre en fuite Satan qui excite nos passions charnelles, vanités mortifaires, afin de nous faire tomber dans le péché. Cette prière de saint Benoît à valeur d'exorcisme. Nous pouvons la faire nôtre quand nous sentons le diable roder autour de nous par la tentation, par des suggestions déshonnêtes. Ces premiers mots "Retire-toi Satan" rappelle aussi la tentation de Jésus au désert, on ne discute pas avec le diable, dès qu'il apparait il faut le mettre en fuite par la prière, l'eau bénite et autres sacramentaux. La deuxième phrase se rapporte à un autre épisode de la vie de saint Benoît qui se situe à la fin de sa période de vie érémitique. Sa réputation de sainteté était telle que des moines l'avaient supplié de venir prendre la tête de leur communauté, qui avait besoin d'une nouvelle ferveur. Mais cette réforme ne fut pas du goût de tous et ils décidèrent de le supprimer en mêlant à son vin un poison mortel. Mais au moment même où, selon l'usage, il bénit la coupe par un signe de croix, le vase se brisa aussitôt comme si une pierre avait été lancée. Saint Benoît comprit tout de suite la cause de l'incident et sur le champ il abandonna le monastère. L'invitation faite à Satan de boire lui-même ses poisons est un peu ironique, nous ne devons pas avoir peur du diable, car le Christ l'a vaincu et nous devons le traiter avec un certain mépris. C'est par le diable que le mal est entré dans le monde, le mal est son oeuvre et en lui demandant de boire lui-même ses poisons, nous lui rendons ce qui lui appartient et nous lui donnons l'ordre de ne plus venir tourmenter les hommes. En buvant son poison le diable manifeste la spirale du mal dans laquelle il est et dont il ne peut pas sortir. Par la vertu de la croix du Christ et par l'intercession de saint Benoît nous demandons que Satan s'éloigne de nous et qu'il ne vienne pas nous tourmenter. De notre côté nous devons éviter d'ouvrir les portes au diable. Par des habitudes de péchés graves, notamment contre la pureté, par la drogue, par les péchés contre-nature, la pratique de l'ésotérisme, les médecines asiatiques comme le reiki, le yoga, etc..., par la consultation de voyants, de médium de certains guérisseurs, etc... Nous ouvrons les portes au diable. Si nous voulons bénéficier des bienfaits de la médaille de saint Benoît, il faut être fermement décidé à rompre avec toutes ces pratiques. Porter la médaille de saint Benoît tout en ayant des portes ouvertes aux infestations et vexations diaboliques, c'est vouloir chauffer un courant d'air. La médaille de saint Benoît tire sa puissance de la croix du Christ. Ne soyons donc pas étonnés de son efficacité : c'est par la croix que le Christ a vaincu la mort, le péché et le diable. Par la médaille de saint Benoît, l'efficacité de la croix du Christ est comme rendue présente. A l'exemple de saint Benoît ayons souvent recours au signe de la croix dans les difficultés, les tentations et autres épreuves. A nous de savoir profiter de la vertu de la croix et d'en rendre grâce à Dieu.