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KING & COUNTRY - EO OFFICIER ALLEMAND 39/45 - HERMANN GORING

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KING & COUNTRY - EO OFFICIER ALLEMAND 39/45 - HERMANN GORING - SECONDE GUERRE MONDIALE - SOLDAT PLOMB  1/32   REF LAH091   Ht 71 mm    POIDS : 125 g

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KING & COUNTRY - EO OFFICIER ALLEMAND 39/45 - HERMANN GORING - SECONDE GUERRE MONDIALE - SOLDAT PLOMB  1/32   REF LAH091   Ht 71 mm    POIDS : 125 g   Hermann Göringa, ou Goeringb ( Rosenheim, 12 janvier 1893 – Nuremberg, 15 octobre 1946 ), est un militaire, homme politique et criminel de guerre allemand, dirigeant de premier plan du parti nazi et du gouvernement du Troisième Reich. Décoré comme as de l'aviation pendant la Première Guerre mondiale, il rejoint le Parti nazi en 1922. Il développe, peu de temps après, une addiction à la morphine dont il ne se débarrassera jamais. Nommé ministre sans portefeuille dans le premier cabinet d'Hitler, en 1933, il est ensuite nommé commandant en chef de la Luftwaffe en 1935 et ministre de l'Aviation. Il cumule ces titres avec d'autres fonctions dont notamment responsable du Plan de quatre ans, ministre de l'Intérieur de Prusse, chef de la chasse du Reich, Reichsmarschall ( plus haut grade de toute la Wehrmacht ), etc. Pendant la durée du régime, il amasse une fortune gigantesque à coups de pressions, rackets internes au régime et spoliation des biens juifs. Il est connu pour son goût du luxe, des diamants ou des châteaux, dont il ordonne la construction en pleine guerre. Condamné à mort par pendaison à l'issue du procès de Nuremberg en raison de ses responsabilités écrasantes tout au long du régime, il se suicide au cyanure juste avant son exécution. En 1919, il devient pilote commercial au Danemark, où il devient également représentant de la firme Fokker. En 1920, ayant trouvé un meilleur emploi, il quitte le Danemark pour la Suède où il est alors employé par la Svensk Lufttrafik comme pilote de ligne. C'est là qu'il rencontre sa première femme, Carin, baronne von Kantzow, née von Fock, liée aux milieux de l'aristocratie et de la finance, et qu'il épouse le 3 février 1923 à Munich. Göring retourne en Allemagne en automne 1921 et assiste à des cours d'histoire et de sciences politiques à l’université de Munich ; pendant ces cours qu'il n'a pas terminés, ses opinions le poussent vers le parti NSDAP ( Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei ). Après avoir assisté à un discours de Hitler en octobre 1922, il rencontre personnellement celui-ci en tête à tête avant d'adhérer au parti. Laurence Rees relève à ce propos que « le principal enseignement du témoignage de Göring est qu’Hitler n’eut pas besoin de le convaincre de quoi que ce soit – ils partageaient déjà tous les deux le même diagnostic de ce qui n’allait pas en Allemagne […] ce qu’Hitler offrait par-dessus tout à Göring (comme à beaucoup d’autres), c’était l’assurance profonde d’être conforté dans ce qu’il pensait déjà sur le monde – la confirmation de la légitimité totale de son opinion ». Göring refuse, dans un premier temps, d'être nommé à un poste de direction ou de commandement à ses débuts au sein du parti, de crainte que l'on puisse penser qu'il était venu rencontrer Hitler à cette fin. Ainsi, pendant un ou deux mois, il demeure dans l'ombre. Hitler lui confie en décembre 1922 le commandement des sections d'assaut ou SA ( Sturmabteilung ), les « chemises brunes », dont le chef d'état-major est le capitaine Ernst Röhm. Lors du putsch manqué de Munich, dans la nuit du 8 au 9 novembre 1923, il est atteint à l'aine par deux balles au cours de la fusillade entre nationaux-socialistes et forces de l'ordre. Il est emmené dans la cour du no 25 de la Residenzstraße où il est recueilli par Robert Ballin, propriétaire juif ( Göring l'épargnera par la suite lors des déportations ). Il a alors recours à la morphine dont il deviendra dépendant. À la suite d'un mandat d’arrêt lancé à son encontre, il se réfugie en Autriche. Il demeure plusieurs semaines dans une clinique d’Innsbruck, gagne ensuite l'Italie où il rencontre Mussolini, puis rejoint la Suède où il accompagne sa femme rappelée dans son pays natal par l'annonce de la mort de Mme von Fock, le couple y reste ensuite quatre années. L'ancien as de la première guerre mondiale se laisse alors aller — il devient obèse et aigri, les douleurs de sa blessure ne lui laissent aucun répit, sauf quand la morphine les lui fait oublier. L'assuétude à la morphine prend fermement racine en lui ; la folie le guette ce qui l'amène à être interné le 1er septembre 1925 au Langbro Asylum. L'amnistie prononcée par Hindenburg lui permet de retourner en Allemagne en automne 1927, où il est accueilli par Adolf Hitler avec peu d'enthousiasme, car ce dernier avait été mis au fait de son état de santé mentale36. En effet, la direction des SA demeure à la charge de Franz Pfeffer von Salomon et Göring doit se rendre à Berlin afin de trouver un emploi. Cependant, grâce à ses contacts personnels dans le milieu de l’industrie, il collecte des fonds pour subventionner le parti nazi et devient représentant pour trois firmes allemandes : BMW, Heinkel et Tornblad36. Il est élu député en Bavière aux élections législatives de mai 1928 et devient ainsi l'un des douze premiers députés nazis au Reichstag36. Il est réélu en septembre 1930 tandis que le parti national-socialiste obtient 107 sièges au Reichstag. Göring espère alors reprendre le commandement des SA, mais Hitler confie ce poste à Ernst Röhm qu'il vient tout juste de rappeler d'Amérique latine à cet effet. Le 17 octobre 1931, son épouse Carin meurt de la tuberculose. Quatre ans plus tard, il épouse en secondes noces une actrice allemande, Emmy Sonnemann : Hitler est le témoin officiel du marié. Le couple a pour fille Edda Göring. Le 19 juillet 1940, Göring devient Reichsmarschall des Großdeutschen Reiches, titre qu'il est le seul à posséder. Il est le seul durant la Seconde Guerre mondiale à recevoir la grand-croix de l'ordre de la croix de fer ( Grosskreuz ), l'une des plus hautes distinctions allemandes, que ne s'étaient vu décerner que des chefs ayant un grand prestige tel Blücher ou Hindenburg. Il est toujours chef suprême de l'aviation et de l'économie de guerre. À l'entrée en guerre, il est le successeur désigné de Hitler. On le surnomme « l'Homme de fer » et il jouit d'une très grande popularité dans la population allemande. Paradoxalement, Hermann Göring est alors opposé à la guerre, qu'il juge trop risquée tant que l'Angleterre reste en lice. Or, lorsque Hitler sacrifie les chasseurs aux bombardiers, l'ancien pilote de chasse ne fait aucune objection : en fait, il n'ose s'opposer de front à son chef. Il multiplie les vantardises et les échecs. Fin mai 1940, il obtient que Hitler stoppe ses blindés aux portes de la poche de Dunkerque49, promettant que son aviation suffirait à liquider les forces franco-britanniques massivement encerclées : en réalité, la RAF perd deux fois moins d'appareils que la Luftwaffe qui se montre impuissante à empêcher l'évacuation spectaculaire de 400 000 soldats britanniques et français. En 1941, après son échec dans la bataille d'Angleterre qui oppose frontalement la Luftwaffe à la chasse anglaise, le Reichsmarschall reste quelque temps dans l'ombre. Il déclare un jour dans une interview : « Si une seule bombe ennemie tombe un jour sur Berlin, je veux bien m'appeler Meier ». Quelques mois plus tard, des bombes américaines et britanniques vont pleuvoir sur le Grand Reich. Pourtant les Berlinois, qui ne l'appellent plus que « Hermann Meier » par ironie, ne retirent pas leur sympathie à ce personnage haut en couleurs et fanfaron dont ils ignorent ou négligent les actes criminels, au point que Hitler, conscient de la popularité de Göring, se garde de le disgracier publiquement malgré son irritation croissante envers ses échecs répétés. En mai 1941, Göring, connaissant les plans de l'opération Barbarossa, réunit une commission de cinquante experts et cadres dirigeants dont les travaux vont mener à une mouture du Generalplan Ost, devant aboutir à une recomposition méthodique des territoires conquis sur l'URSS. Le 31 juillet 1941, Göring charge Heydrich, chef de la sécurité du Reich, de prendre toutes les mesures nécessaires à une « solution globale de la question juive », c'est le passage à la déportation et à l'élimination massive des Juifs dans les pays européens occupés : étoile jaune, camps d'extermination. En janvier 1943, il se vante encore en assurant à Hitler que la Luftwaffe peut continuer à approvisionner, par la voie aérienne, la 6e armée allemande assiégée à Stalingrad ; son erreur de jugement a des conséquences désastreuses pour l'Allemagne. Göring traite de lâches et d'incapables les généraux et « les héros de la bataille d'Angleterre » ; plusieurs officiers vont alors se révolter contre celui qu'ils surnomment le « bouffi » et demander sa disgrâce. Successeur désigné de Hitler, son incapacité à tenir en respect les flottes de bombardiers alliées fait de lui non seulement une des cibles des colères de Hitler, qui ne souhaite néanmoins pas le limoger pour des raisons de prestige ( son éviction aurait été exploitée par la propagande alliée ), mais aussi l'une des cibles du ressentiment des industriels et des militants du parti53. Il se porte cependant garant de la fidélité de la Luftwaffe à Hitler après l'attentat du 20 juillet 1944. Durant la dernière année du conflit, il tente de redonner du moral aux hommes placés sous ses ordres, malgré le déséquilibre des forces, multipliant les visites à ses troupes cantonnées dans des aérodromes. Mais le plus souvent, il se réfugie dans la drogue et le luxe de sa propriété de Carinhall, loin de Berlin et de ses ennemis, entouré d'amis et de courtisans. Il possède par ailleurs quatre trains spéciaux, plusieurs yachts, une villa à Berlin, une maison à Obersalzberg près du Berghof, le château de Veldenstein à Neuhaus et sept pavillons de chasse en Poméranie, qu'il meuble d'œuvres d'art dont certaines spoliées à des juifs. Peu après la défaite française et le début de l'occupation, Göring s'était attribué un bureau à Paris. L'élément le plus original en était une table de travail comportant comme il est usuel deux caissons, mais ce qui est particulier, un pistolet fixé sous le plateau, discrètement braqué en permanence sur le visiteur. Göring était prudent. Cependant, même au moment où tout ce qui l'entoure commence à craquer, le Reichsjägermeister ( grand « veneur » du Reich ) continue à vivre dans son univers personnel, se consacrant à la chasseh et collectionnant des tableaux en tant que « grand amateur de l’art de la Renaissance », spécialement fasciné par Lucas Cranach. Avec l'aide d'experts personnels comme Bruno Lohse et Walter Andreas Hofer, il pille les trésors artistiques des territoires occupés de l'Europe occidentale. Il est aussi, au moins jusqu'en 1942-1943, un des organisateurs essentiels du pillage économique des pays occupés, et du transfert forcé de travailleurs civils dans le Reich ; le gauleiter Fritz Sauckel, « négrier de l'Europe », lui est nommément subordonné à partir de 1942. Non content de piller les territoires conquis pour son compte, il encourage les soldats à faire de même, sur une grande échelle, dans les territoires occupés. Ainsi, jusqu'alors limitées en volumes, les restrictions d'achat pour les soldats sont levées sur ordre de l'administration qu'il contrôle, le plan de quatre ans ; il institue ainsi un « décret paquetage », interdisant le pillage au sens strict, et autorisant les permissionnaires à rentrer chez eux avec ce qu'ils peuvent porter, sans aucune autre restriction. De plus, le nombre de paquets, d'un poids maximum de 1 200 grammes, que les soldats peuvent envoyer à leurs proches est illimité. En 1942, il fait pression sur le ministère des Finances et obtient la fin de la perception des droits de douane pour les colis envoyés en Allemagne. Jusqu'à la fin du conflit, il défend ces mesures contre les représentants du ministère des Finances, dont certains arguments peuvent parfois prêter à sourire, notamment lorsque ces derniers tentent de préciser, par exemple, le mode de transport des marchandises : celles-ci peuvent être sanglées ou traînées, mais doivent permettre le salut militaire, ce qui provoque l'ire de Göring ; en 1942, Hitler manifeste son opinion sur la question en intervenant dans ce différend en faveur du « maréchal du Reich », et cette restriction ( l'obligation de la possibilité du salut militaire ) est abandonnée. De même, il joue un rôle actif dans la prédation des ressources alimentaires de l'ensemble des territoires occupés par le Reich: ainsi, le 6 août 1942, ayant réuni l'ensemble des responsables économiques des différents commandements de troupes d'occupation, il exige d'eux un rendement plus important encore des pillages de denrées alimentaires au profit du Reich, balayant d'un revers de main leurs objections. Lors de la fête de la moisson de 1942, il prononce d'ailleurs un discours dans lequel il associe ce pillage, qui aboutit à la couverture des besoins alimentaires du Reich par les importations venues des pays occupés, à l'augmentation des rations octroyées aux citoyens allemands.