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KING & COUNTRY - EO OFFICIER ALLEMAND 39/45 - JOACHIM PEIPER

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KING & COUNTRY - EO OFFICIER ALLEMAND 39/45 - JOACHIM PEIPER - SECONDE GUERRE MONDIALE - SOLDAT PLOMB  1/32   REF LAH0   Ht 69 mm    POIDS : 65.90 g

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KING & COUNTRY - EO OFFICIER ALLEMAND 39/45 - JOACHIM PEIPER - SECONDE GUERRE MONDIALE - SOLDAT PLOMB  1/32   REF LAH0   Ht 69 mm    POIDS : 65.90 g   Joachim Peiper, né le 30 janvier 1915 à Berlin et officiellement mort le 14 juillet 1976 à Traves en France, est un militaire allemand, officier de la division blindée 1re division SS Leibstandarte Adolf Hitler. Obersturmbannführerc lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, il est condamné à mort pour crime de guerre par le tribunal militaire américain de Dachau en 1946, essentiellement pour le massacre de Baugnez, près de Malmedy, commis par le Kampfgruppe dont il avait le commandement. Sa peine est suspendue puis commuée en un emprisonnement de trente-cinq ans. Finalement libéré en décembre 1956, il se retire en France en 1972 et trouve la mort en 1976 lors de l'incendie criminel de sa maison. À dater du 24 avril 1935, Peiper participe à la première session de cours de la nouvelle Junkerschule ( école d'officiers SS ) de Braunschweig, placée sous le commandement de Paul Hausser8. Selon Peiper, l’objectif des Junkerschule est de former des officiers pour l’armée et non des officiers pour la SS ou le SD. Ces écoles dispensent une formation militaire et une substantielle formation idéologique. Elles contribuent à former les cadres des futures unités combattantes de la Waffen-SS mais aussi des camps de concentration nazis : fin 1938, 20 % des 138 hommes qui ont suivi la même session de cours que Peiper sont incorporés dans les unités de SS-Totenkopfverbände. Après avoir prêté le serment SS d’allégeance à Hitler en novembre 1935, Peiper achève sa formation à la Junkerschule en janvier 1936. En février et mars de la même année, il suit un autre cours dans l’enceinte du camp de concentration de Dachau. Le camp, gardé par des hommes portant le même uniforme que Peiper et ses compagnons, est adjacent aux baraquements occupés par ceux-ci, de sorte qu’il est impossible d'en ignorer l'existence. Le 20 avril 1936, à l'âge de 21 ans, il est promu au grade d’Untersturmführere. Après un bref congé, il commence son service dans la division SS Adolf Hitler, sous le commandement de Sepp Dietrich9, division aux activités de laquelle il participe jusqu'à la fin du mois de juin 1938. Le 4 juillet 1938, Peiper est détaché à l’état-major du Reichsführer-SS Heinrich Himmler en tant qu’Adjutant, un passage que Himmler estime nécessaire dans la carrière d'un officier prometteur. À cette époque, cet état-major est dirigé par Karl Wolff. Il s’agit d’un poste important : en tant qu’aide de camp, Peiper travaille dans l’antichambre de Himmler au siège de la SS, à la Prinz-Albrecht-Strasse. Reinhard Heydrich occupe un bureau à l’étage au-dessus et Rudolf Brandt travaille dans le même service. Bien qu’après la guerre, certains, dont Karl Wolff, s’efforcent de minimiser le rôle des aides de camp de Himmler, il semble que celui-ci est loin d’être négligeable : plus ils restent en service auprès de Himmler, plus leur influence s’accroît ; les procès de Karl Wolff et Werner Grothmann apportent après la guerre la preuve de leur implication dans l’extermination des Juifs d'Europe. Affecté à l’état-major du SS-Reichsführer, Peiper se hisse dans les premiers cercles du pouvoir ; il devient un des favoris de Himmler qu’en retour il admire. Il n’est donc pas étonnant qu’il fasse partie de l’entourage du chef des SS lorsque ce dernier effectue une visite d’État en Italie. À la suite de la capitulation des armées allemandes, les Américains recherchent dans divers camps de prisonniers les hommes du Kampfgruppe Peiper pour les faire comparaître devant un tribunal militaire. Ils sont accusés d'avoir « laissé une trainée de sang d'un bout à l'autre de leur chemin ». Les crimes de guerre au cours de la bataille des Ardennes sont imputés au Kampfgruppe Peiper. L'acte d'accusation collectif, pour les 74 accusés, présente la liste d'une dizaine de lieux où entre 538 et 749 militaires américains et 90 à 110 civils belges ont été tués. Peiper n'est pas accusé d'avoir personnellement perpétré ces meurtres, mais d'avoir été le donneur d'ordres. Pour ce qui est de l'accusation centrale, celle du meurtre de 74 ou 83 prisonniers au carrefour de Baugnez, il aurait, selon lui, appris le massacre le lendemain. Il se justifie en évoquant une « confusion » : ses hommes auraient inconsidérément tiré sur le groupe, pour stopper une tentative d'évasion. Emprisonné à Freising, en Autriche, Joachim Peiper rencontre pour la première fois, le 25 août, un enquêteur américain, le lieutenant Guth. Peiper a donné une version de cette entrevue : le lieutenant Guth l'aurait informé de l'état de son dossier. le rapport du major Mac Cown, qui fut son prisonnier, montrerait sous un jour favorable son comportement durant l'offensive des Ardennes ; mais, l'opinion publique américaine exigerait un coupable du massacre et il serait considéré comme le responsable. Il pourrait cependant épargner ses hommes en reconnaissant être entièrement responsable des meurtres. Le lendemain, toujours selon Peiper, un autre officier, le capitaine Fenton, lui aurait annoncé de possibles poursuites contre ses hommes, s’il persistait dans son silence. L'officier SS aurait alors accepté de fournir un récit des évènements selon ses souvenirs. Transféré au centre d'interrogatoire de Oberurse pour sept semaines, il est confronté, sans résultat, avec les survivants américains. Puis, ce sont cinq semaines en isolement cellulaire au camp pour suspects de crimes de guerre de Zuffenhausen. L'officier interrogateur, le lieutenant Perl, lui aurait précisé qu'il est « l'homme le plus haï d'Amérique et que le public exigerait sa tête, qu'une malchance particulière résiderait dans le fait que, parmi les victimes du « carrefour », on avait trouvé le fils d'un sénateur et celui d'un industriel influent. Les pères en colère auraient fait beaucoup de bruit et mobilisé la presse. Ainsi, un « incident militaire » serait devenu un « incident politique » que l'on ne pouvait plus ignorer ». Peiper, selon lui, aurait accepté de reconnaître sa responsabilité dans les massacres, mais en posant des conditions : un notaire américain et un allemand devraient être témoins de l'engagement à garantir l'impunité de ses soldats, ce qui lui est refusé. Il est enfin transféré à la prison de Schwäbisch-Hall pour trois mois d'interrogatoire et de confrontation. Dans les aveux des accusés, qui constituent les pièces maîtresses de l'accusation, les soldats et sous-officiers accusent les officiers d'avoir donné les ordres pour tuer les éventuels prisonniers et s'accusent mutuellement d'avoir procédé à ces exécutions, les officiers subalternes avouent que les ordres ont bien existé ; enfin, Peiper accepte la responsabilité des actes de ses subordonnés et avoue que les ordres venaient de lui.