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DENT REQUIN MOSASAURUS FOSSILE - MAROC

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DENT REQUIN MOSASAURUS FOSSILE - MAROC   DIM :  Ht 41 mm  l : 24 mm  Pf : 18 mm    POIDS : 15.00 g

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DENT REQUIN MOSASAURUS FOSSILE - MAROC   DIM :  Ht 41 mm  l : 24 mm  Pf : 18 mm    POIDS : 15.00 g   Mosasaurus est un reptile marin géant vivait au Mésozoïque, au Crétacé jusqu’à la fin du Maastrichtien ( environ -70 à -66 millions d’années ). C’est un proche parent des varanidés et des serpents. Comme les baleines et les dauphins, les Mosasaurus étaient adaptés à la vie marine et respiraient à l’air libre. Mesurant 18 mètres de long et pesant 15 tonnes, il était le plus gros mosasauridé et occupait le sommet des chaînes alimentaires, il chassait des tortues, des plésiosauridés, des ptérosaures, des calmars, des poissons et des mosasauridés plus petits. Au Maroc, avant les phosphates il y a plusieurs dizaines de millions d’années la mer recouvrait tout jusqu’à l’Atlantique. D’énormes reptiles marins y côtoyaient requins, tortues ou crocodiles. Nous les retrouvons aujourd’hui en grande quantité fossilisés dans les sédiments déposés entre 70 et 45 millions d’années avant notre ère. Squelettes entiers, crânes, ossements, vertèbres, dents de requins, de mésosaures et autres fossiles se trouvent dans les phosphates. Ce qui fait la spécificité du site de Kheureigba ou plus largement du gisement des Ouled Abdoun, c’est son épaisseur et donc son âge. En clair, «il couvre la période géologique allant de la fin du crétacé ( -70 millions d’années ) ( Ma ) au début du tertiaire ( -46 Ma ), soit environ 24 Ma d’archives fossiles exceptionnelles, tant marines que terrestres, correspondant à des dépôts de mers peu profondes ayant envahi les côtes occidentales africaines, au moment où existait la mer Téthys et où l’Afrique était une île. Le gisement encadre donc la fameuse grande crise biologique de la limite crétacé-tertiaire ( dite KT ) d’il y a 66 millions d’années où les dinosaures non aviens (autres que les oiseaux) disparurent subitement. Autre avantage de ce gisement : l’excellent état de conservation, grâce aux bactéries phosphatogènes, des fossiles de vertébrés constitués de phosphates sous forme d’hydroxyapatite. Inconvénient : il ne conserve pas les coquilles d’invertébrés ( mollusques, microfossiles ) composées, elles, d’aragonite. En d’autres termes, ce qu’on appelle « la mer des phosphates » regorgeait d’une vie foisonnante, un véritable « point chaud » de biodiversité marine, illustrée à ce jour par 330 espèces identifiées de vertébrés de tous les grands groupes, sauf les amphibiens. Des vestiges de requins et raies (qui sont des poissons cartilagineux), poissons osseux, reptiles marins tels que mosasaures, plésiosaures, crocodiles et tortues, mais aussi ptérosaures (reptile volant), dinosaures non aviens, oiseaux marins et mammifères terrestres arrivés là sous forme de cadavres flottés, gisent donc, le plus souvent en très bon état, au sein de ces « falaises » de phosphates exploités à ciel ouvert depuis les années 1960.

Mosasaurus est un genre éteint de grands squamates marins appartenant à la super-famille des mosasaures, dont il constitue le genre type, ayant vécu durant le Crétacé supérieur, il y a entre 82 et 66 millions d'années avant notre ère. Les premiers restes fossiles de Mosasaurus sont des crânes découverts dans une carrière de craie située près de la ville néerlandaise de Maastricht à la fin du XVIIIe siècle. L'interprétation de ces fossiles, largement débattue parmi les chercheurs de l'époque, assure la célébrité scientifique du « grand animal de Maastricht ». L'un des deux crânes est saisi par la France comme trophée durant les guerres de la Révolution française, et en 1808, le naturaliste Georges Cuvier assimile l'animal à un grand reptile marin partageant des similitudes avec les varans, mais différent de tout animal vivant connu. Bien que Cuvier n'attribue aucun nom scientifique au nouvel animal, son analyse conforte le concept d'extinction qui apparait à cette époque. En 1822, William Conybeare nomme l'animal Mosasaurus, qui signifie littéralement « lézard de la Meuse », en référence à sa découverte faite à proximité du fleuve du même nom. Les affinités exactes de Mosasaurus en tant que squamate restent controversées et les scientifiques continuent de débattre pour savoir si les plus proches parents vivants de ce taxon éteint sont les varans ou les serpents. Les interprétations traditionnelles estiment la taille maximale de la plus grande espèce, M. hoffmannii, à environ 17 m de long, ce qui en fait l'un des plus grands reptiles marins connus. Cependant, certains scientifiques considèrent cela comme une exagération, avec des estimations suggérant une longueur plus proche des 13 m. Le crâne de Mosasaurus est équipé de mâchoires robustes capables de se balancer d'avant en arrière et disposait de puissants muscles capables de fortes morsures à l'aide de dizaines de grandes dents aptes à couper les proies. Ses quatre membres sont façonnés en forme de pagaies robustes pour diriger l'animal sous l'eau et sa queue est allongée et se projette le bas. Mosasaurus était un prédateur possédant une excellente vision pour compenser son faible sens de l'odorat et avec un taux métabolique élevé, suggérant qu'il était endothermique, une adaptation que l'on ne trouve que chez les mosasaures parmi les squamates. Une grande diversité morphologique est présente entre les espèces actuellement reconnues de Mosasaurus – allant de M. hoffmannii, de construction robuste, à M. lemonnieri, élancé et de forme serpentine – mais une description des caractéristiques distinctives peu claire de l'espèce type M. hoffmannii a conduit à une classification historiquement problématique. En conséquence, plus de cinquante espèces différentes ont anciennement été attribuées au genre. Des preuves fossiles suggèrent que Mosasaurus habitait une grande partie de l'océan Atlantique et des voies maritimes adjacentes. Des fossiles de Mosasaurus ont été trouvés à peu près partout sur Terre. Cette présence englobait un large éventail de climats océaniques, notamment des climats tropicaux, subtropicaux, tempérés et subpolaires. Mosasaurus était un grand prédateur commun dans ces océans, positionné au sommet de la chaîne alimentaire. Les paléontologues pensent que son régime alimentaire incluait pratiquement n'importe quel animal : poissons osseux, requins, céphalopodes, oiseaux et autres reptiles marins, y compris les tortues de mer, voire d'autres mosasaures. L'animal préférait probablement chasser en eau libre près de la surface. D'un point de vue écologique, Mosasaurus a probablement eu un impact profond sur la structuration des écosystèmes marins ; son arrivée dans certains endroits tels que la voie maritime intérieure de l'Ouest en Amérique du Nord coïncide avec un renouvellement complet des assemblages et de la diversité faunique. Mosasaurus a fait face à la concurrence d'autres grands mosasaures tels que Prognathodon et Tylosaurus – qui sont connus pour avoir chassé des proies similaires – bien qu'ils aient pu coexister dans les mêmes écosystèmes grâce à la partition de niche. Il y a eu aussi des conflits entre eux, car un exemple de Tylosaurus attaquant un Mosasaurus est documenté. Plusieurs fossiles documentent des attaques délibérées contre des individus de Mosasaurus par des représentants du même taxon. Les combats ont probablement eu lieu sous la forme de prises au museau, comme chez les crocodiles actuels.