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STATUETTE EGYPTIENNE CUILLERE AVEC NAGEUSE

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STATUETTE EGYPTIENNE CUILLERE AVEC NAGEUSE  DIM. 160 mm  POIDS : 53 g   La nageuse, au corps juvénile aux formes parfaites. Ses jambes sont étirées dans l'effort qu'elle fait pour fendre l'onde. Sa tête, rapportée sur le corps, est très droite afin de se tenir hors de l'eau.

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STATUETTE EGYPTIENNE CUILLERE AVEC NAGEUSE  DIM. 160 mm  POIDS : 53 g   La nageuse, au corps juvénile aux formes parfaites. Ses jambes sont étirées dans l'effort qu'elle fait pour fendre l'onde. Sa tête, rapportée sur le corps, est très droite afin de se tenir hors de l'eau. Le visage est beau, le contour des yeux et les sourcils devaient être peints en noir, la bouche est charnue. Elle porte une perruque coiffée en carré court qui était elle aussi, peinte en noir. Ce qui est appelé le cuilleron contenait et préservait le précieux maquillage. "L'apparence était un élément essentiel en Égypte ancienne et la couleur avait un rôle particulièrement important car elle était considérée comme un être vivant : le terme "youn" signifiait à la fois "couleur" et "caractère d'un être humain". Ainsi, le rouge et l'ocre sont utilisés pour le visage et les lèvres. Pour les paupières, ce sont principalement de la malachite pour le vert ou bien du lapis-lazuli pour le bleu. Il est important de rapporter que "les fards égyptiens étaient aussi associés au culte divin : largement présents dans la liste des offrandes funéraires, ils contribuaient aux rites qui avaient pour but de préserver les dieux de la mort et de ressusciter les défunts". Il est également intéressant de souligner que, dans "Notice descriptive des Monuments égyptiens du Musée Charles X, 1827", Jean-François Champollion présente ce qu'il dénommait alors "cuillères à parfums" ou "cuillères boîtes" dans la catégorie "Ustensiles et instruments du culte public ou privé". Rosellini estimait également que "ces cuillers pouvaient servir aux usages sacrés, comme aux usages domestiques". Là où nous voyons une nageuse, certaines interprétations identifient "la déesse Nout flottant tranquillement avec un oiseau aquatique". Dans l'ouvrage Aménophis III Le Pharaon Soleil, la description qui est faite de cet objet (n° 75 - p. 304), précise que : "Ici l'association de Nout au canard, le sa en égyptien (ou fils), constitue le rébus décrit ainsi sur une chapelle de Toutankhamon : "Ô, fils de Geb… Nout t'a élevé et tu as vu les dieux." Cette cuillère à fard, date de la XVIIIe dynastie. Cette période a été particulièrement riche en production d'objets de toilette aussi luxueux qu'originaux révélant "une ingéniosité mise au service de la coquetterie". Ainsi, ces beaux objets, qui étaient utilisés au quotidien, accompagnaient-ils également le défunt pour sa vie dans l'au-delà.