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SOLIDO REF : 232 TANK DESTROYER M 10 ALSACE 1972

1672

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SOLIDO  REF : 232 TANK DESTROYER  M 10 ALSACE  1972   DIM : 133 mm   POIDS : 375 g

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SOLIDO  REF : 232 TANK DESTROYER  M 10 ALSACE  1972   DIM : 133 mm   POIDS : 375 g    Le chasseurs de chars M10, connu également accompagné de son surnom « chasseur de chars M10 Wolverine » (le nom officiel américain du M10 était « affût automoteur M10 - 3 pouces »), est un chasseur de chars américain construit à partir de 1942 utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour suppléer à la faiblesse antichar des Sherman et suivant les théories de l'État-major en vigueur durant la guerre, les Américains dotèrent leurs unités d'un véhicule spécialisé dans la lutte antichar, à l'instar des chasseurs de chars allemands. Il ne faut pas oublier qu'à cette époque, les théoriciens de l'armée blindée américaine voyaient dans le Sherman un char d'appui, qui n'avait donc pas vocation à aller affronter les chars adverses, rôle dévolu aux Tank Destroyers. Le M10 Wolverine (français: glouton, nom anglais d'un mammifère de la taille d'un petit ours) était mécaniquement très proche du Sherman et son train de roulement était commun. Sa superstructure et sa tourelle lui étaient à l'inverse spécifique. Le canon de 76,2 mm valait largement celui du Panzer IV, mais se révéla trop faible contre le blindage des chars allemands plus lourds. Livré aux Britanniques et adaptés par eux, le M10 prit le nom d'Achilles. Ce char est parfois surnommé Wolverine par l'armée britannique. En 1940, la défaite de l'armée française inquiéta l'État-major américain. Ce dernier était bien conscient que, tôt ou tard, les États-Unis devraient entrer en guerre et affronter les Panzerdivisionen du Troisième Reich. Pour la philosophie de l'emploi des chars, les théoriciens américains distinguaient deux catégories de véhicules : Les chars, qui avaient pour mission d'appuyer l'infanterie avec leur canon, en utilisant des obus explosifs. Les chasseurs de chars (ou Tank Destroyers en anglais), qui étaient destinés à affronter les blindés ennemis grâce à leur puissante pièce antichar. De ce fait, une grande panoplie de matériel antichar est développée. En 1941, personne n'a encore tranché entre des canons tractés ou des automoteurs mais, au fil du temps, l'idée d'un engin auto-mouvant supplante la pièce tractée, grâce à la meilleure manœuvrabilité de celui-ci. Afin de mettre au point une telle machine, trois canons sont envisagés dès le départ. Le premier est le canon antichar de 37 mm, existant déjà en tracté. Son faible gabarit lui permet d'être installé sur l'arrière d'une Jeep, lui conférant une très bonne mobilité. Cependant le châssis de la Jeep s'avère trop faible pour pouvoir supporter le poids et surtout le recul de l'arme. Les Américains décident alors de le transposer sur un véhicule de plus grande taille, plus précisément sur le châssis d'un Dodge 4x4, ce qui donne le WC 55 Gun Motor Carriage M6. Cette fois, le châssis est apte à encaisser le recul du 37 mm. On lui reproche néanmoins son manque de mobilité sur terrain meuble comparé à un véhicule entièrement chenillé, la faible protection offerte par le bouclier du canon, et enfin la faiblesse du canon de 37 mm face aux blindages des chars adverses. L'engin sera toutefois produit et engagé sur le sol tunisien. Par la suite, le canon de campagne de 75 mm, une variante locale du célèbre "75" français modèle 1897, est retenu. Alors en cours de remplacement par le canon de 105 mm M2, ce tube est disponible en grandes quantités dans les stocks. Ayant retenu les leçons des faibles performances des châssis de camions modifiés, c'est la plate-forme du M3 Half-Tracks qui servira de support au canon de 75 mm. Le nouveau véhicule prend la dénomination de M3 GMC ( Gun Motor Carriage ) et est engagé dans les Philippines en 1941, à raison de 15 exemplaires, et sur le continent africain face aux troupes de Rommel. Même si cette conversion demeure assez réussie, elle pèche par son faible blindage et marque le pas face aux panzers. De plus, son habitacle ouvert met en péril l'équipage et les servants de la pièce de 75 mm, qui ne sont pas à l'abri des éclats d'obus ni des grenades. En automne 1940, un candidat supplémentaire vient s'ajouter aux deux autres : Il s'agit du canon antiaérien de 76,2 mm à haute vitesse initiale (désigné 3 inch Gun M5 dans la nomenclature américaine). Il s'avère que ce canon est bien plus performant que les deux autres vus précédemment, mais il n'existe qu'en version antiaérienne et, par conséquent, son poids important et son volume le rendent impropre au combat antichar. La configuration en pièce tractée prend beaucoup de temps et le premier prototype est livré en octobre 1941. Les essais effectués en février 1942 ne donnent guère satisfaction pour la balistique et le canon est retravaillé par les ingénieurs, qui parviennent enfin à le rendre convenable en mai de la même année. Un premier prototype est construit sur base de tracteur chenillé M2 : le M5 3 in. GMC. Malgré une puissance de feu enfin à la hauteur des espérances, les autres facteurs tels que la mobilité ou la protection sont perfectibles, de même que la fiabilité. Par exemple, les munitions et les réservoirs d'essence étaient positionnés devant le bouclier du canon ! À la suite de l'Attaque de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, et à la déclaration de guerre par l'Allemagne hitlérienne cinq jours plus tard, les Américains commandent en urgence 1580 exemplaires du M5. Heureusement pour les futurs servants de Tank Destroyer, la commande est annulée car, lors des tests de qualification en juillet 1942, le véhicule finit par s'autodétruire. Après la mise aux oubliettes du M5 GMC, d'autres prototypes sont testés à l'instar du T24 sur châssis de M3, ou encore le T40 équipé d'un 76,2 mm Modèle 1918. Rebaptisé M9, cet automoteur sera commandé puis abandonné à cause du faible nombre de Modèles 1918 disponibles. Le soulagement apparaît enfin avec l'arrivée des premiers M4 Sherman. Reprenant un projet de TD (Tank Destroyer) à tourelle datant de novembre 1941, la Fisher Body Division construit le T1, qui s'avère perclus de défauts : trop lourd, trop haut, faible mobilité, tourelle inadaptée à accepter le canon de 3 pouces. Un deuxième prototype, le T35, est construit sur base de Sherman M4A2. Le haut de caisse est modifié afin d'accueillir une tourelle à ciel ouvert à surfaces inclinées, augmentant sa protection. Celle-ci est d'ailleurs jugée trop faible, et le T35 voit ses flancs adopter lui aussi le principe des dièdres inclinés. Devenu T35E1, il subit une batterie de tests en avril/mai 1942. Le 20 mai, le T35E1 est renommé 3 in. Gun GMC M10 et est validé par la même occasion.