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DINKY TOYS 1/43 REF : 23 J FERRARI 500 F2 1956 DIM : 101 mm POIDS : 65 g COTATION NEUVE SANS BOITE : 100€
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DINKY TOYS 1/43 REF : 23 J FERRARI 500 F2 1956 DIM : 101 mm POIDS : 65 g COTATION NEUVE SANS BOITE : 100€ La Ferrari 500 est une monoplace de Formule 2 de l'écurie Ferrari qui conduisit Alberto Ascari au titre de champion du monde en 1952 et 1953 lorsque le championnat du monde se courait selon la réglementation de cylindrée type Formule 2. La F500 a pris le départ de 26 Grands Prix de Formule 1 entre 1952 et 1957, au sein de l'écurie officielle mais également aux mains de pilotes privés. En championnat du monde, elle a permis à ses divers pilotes de décrocher 14 victoires, 33 podiums, 13 pole positions et 12 meilleurs tours en course. Au terme de la saison 1951, Alfa Romeo, qui a permis à ses pilotes Giuseppe Farina puis Juan Manuel Fangio de conquérir les deux premiers titres de champion du monde de l’histoire de la Formule 1, décide de se retirer. La firme italienne pense que l’Alfetta est arrivée à bout de développement et ne veut pas risquer l’échec face à ses concurrentes. Ce retrait inquiète la Commission Sportive Internationale (CSI) qui craint de ne pas pouvoir aligner un plateau digne de ce nom. Pour grossir les lignes de départ et garantir le spectacle, la réglementation technique est modifiée pour les saisons 1952 et 1953 avec l’autorisation d’engagement de monoplaces répondant à la réglementation de la Formule 2, c’est-à-dire mues par des moteurs atmosphériques de 2 000 cm3 ou par des moteurs suralimentés de 500 cm3. Enzo Ferrari mandate alors l’ingénieur motoriste Aurelio Lampredi, qui travaillait précédemment chez l’avionneur Reggiane, pour concevoir un bloc de 2 litres à quatre cylindres. En seulement trois mois Lampredi finalise le nouveau moteur qui développe dès ses débuts 170 chevaux. De plus, sa conception simple (distribution à 2 soupapes par cylindre, double-arbre à cames en tête et alimentation par quatre carburateurs double corps) lui garantit une fiabilité exceptionnelle. Le moteur 4 cylindres étant beaucoup plus léger que les V12 précédemment utilisés, le châssis de la monoplace peut privilégier la légèreté sans léser la tenue de route ni le couple-moteur. La F500 reçoit donc un châssis en treillis tubulaire avec longerons et traverses, le moteur est installé en position centrale-avant tandis que la boîte de vitesses et en position centrale-arrière, sous le siège du pilote. La bonne répartition des masses sera un des atouts de la F500 face aux Maserati dotées d’un moteur V6 plus puissant. En 1952, La F500 est confiée aux pilotes confirmés que sont Alberto Ascari, Luigi Villoresi et Piero Taruffi tandis que José Froilán González est remplacé par Nino Farina (ex-Alfa Romeo). La nouvelle monoplace remporte la première épreuve qu’elle dispute, le Grand Prix de Modène (hors-championnat) le 23 septembre 1951 grâce à Ascari. Elle s’impose dans tous les Grands Prix de la saison 1952 hormis les 500 miles d'Indianapolis (6 victoires pour Ascari et 1 pour Taruffi) et dans 7 des 9 Grands Prix de la saison 1953 (5 victoires pour Ascari, 1 pour Farina et Hawthorn), permettant ainsi à Ascari de remporter deux titres consécutifs de champion du monde. Rudi Fischer sera le seul pilote privé (Écurie Espadon) à inscrire des points au championnat du monde (2 podiums en 1952) sur une F500. En 1954, la réglementation type Formule 2 est abandonnée et les écuries peuvent à nouveau engager des moteurs de 2,5 litres de cylindrée. La F500 ne sera engagée officiellement qu'à une seule reprise (Taruffi au Grand Prix d'Allemagne 1954, où il termine 6e) car la Scuderia Ferrari la remplace par les 553 et 625 mues par un bloc à quatre cylindres en ligne de 2 498 cm3. La carrière sportive de la F500 ne se termine pas pour autant puisque de nombreuses écuries privées (Scuderia Centro Sud, Écurie Rosier, Écurie Francorchamps, Écurie Espadon...) l'engageront jusqu'en 1957. Les F500 « client » disputeront 11 nouveaux Grands Prix et prendront encore 15 départs. Toutefois, dépassée, la F500 ne permettra plus à aucun de ses pilotes de décrocher le moindre point, la meilleure performance étant une 8e place obtenue par Louis Rosier au Grand Prix d'Allemagne 1954 et Jacques Swaters au Grand Prix de Suisse la même année.