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SOLIDO 1/43 REF : 1302 CITROEN VISA 1980 DIM : 85 mm POIDS : 50 g
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SOLIDO 1/43 REF : 1302 CITROEN VISA 1980 DIM : 85 mm POIDS : 50 g La Citroën Visa est une automobile à cinq portes produite de 1978 à 1988 qui succède à la Citroën Ami 8. Elle précède à la fois la Citroën AX mais également la Citroën ZX, du fait de son positionnement supérieur dans la gamme, comprenant également une longueur comprise entre deux. La nouvelle petite Citroën est fondée sur la plate-forme de la Peugeot 104. Celle-ci ainsi que la Renault 5 sont les concurrentes françaises de la Visa. Les premières études de la Visa, stoppées par Peugeot, donneront parallèlement naissance à l'Oltcit fabriquée en Roumanie. Elle sera importée en France sous le nom de Citroën Axel. Elle présente des caractéristiques étonnantes pour un véhicule de ce segment : essuie-glace monobalai, portes avant ouvrant très largement, « satellite » de commandes au tableau de bord, et AEI (allumage électronique intégral) développé par Thomson, première qu'elle partage avec la LN devenue LNA. Cette innovation fait de la LNA et de la Visa les premières voitures de série dotées d'un allumage électronique. Le concept de satellite, baptisé PRN pour Pluie-Route-Nuit permet de regrouper l'ensemble des commandes dans un seul module. Ce principe se retrouve également sur les GSA, CX et BX. En 1985, Citroën re-stylera cependant le tableau de bord de la Visa et reviendra a des commandes plus conventionnelles par commodos comme on trouve dans la plupart des véhicules. La Visa est lancée en septembre 1978 avec un « moteur boxer bicylindre » de 652 cm3 dérivé de celui de la 2 CV sur les versions Spécial et Club : d'abord en 4 CV puis en 3 CV lorsque la puissance passe de 35 à 34 ch sur la Visa II. Elle est aussi dès sa sortie disponible avec le « moteur X » à 4 cylindres 1 124 cm3 57 ch (5 CV) de la Peugeot 104 sur la version Super. Pour le millésime 1981, c'est-à-dire en juillet 1980, la Visa Super est remplacée par deux versions : la Super E (pour Économie) dont le moteur est accouplé à une boîte longue (5,5 l/100), et la Super X équipée d'un 1 219 cm3 de 64 ch (155 km/h) reconnaissable à un généreux bouclier avant peint de la couleur de la carrosserie et en particulier avec deux teintes assez spectaculaires : un bronze et un vert. En mars 1981, seulement deux ans et demi après son lancement, la Visa devient la Visa II que des changements cosmétiques importants rendent plus acceptable au regard pour le grand public : la calandre si contestée avec son bouclier qui englobe la grille est remplacée par une large grille plus classique. Les boucliers sont également redessinés dans un style plus sobre et les motifs des roues sont aussi nouveaux. Côté mécanique, la Super E joue plus que jamais la carte de l'économie, avec un taux de compression plus élevé qui permet un couple moteur augmenté et obtenu à un régime plus faible au prix d'une puissance ramenée à 50 ch DIN, des consommations en baisse (5,1 l/100) mais des performances à peu près identiques. Pour d'ailleurs compenser totalement cette légère perte de puissance, une boîte 5 « courte » sera proposée en option à partir du millésime 83. Ce restylage, réalisé avec la collaboration d'Heuliez et qui peut sembler prématuré, était en réalité essentiel car la Visa avait fort mal commencé sa carrière. En France en 1979, elle trouvait un peu plus de 90 000 clients, contre 212 900 pour la Renault 5. Score honorable sans plus, mais dès 1980, alors que la Renault 5, boostée par ses versions 5 portes lancées en juillet 1979, allait s'envoler au-dessus des 300 000 ventes, la Visa retombait déjà sous les 65 000, ne parvenant même pas à inquiéter la Peugeot 104 pourtant vieillissante. Le restylage de 1981 lui permet de faire grimper ses ventes à 82 707 dès cette année-là. Elle remonte alors de la neuvième à la cinquième place du marché et devient, devant la GSA, la Citroën la plus vendue de l'année. Puis en 1982 les ventes dépassent les 95 000 exemplaires, lui permettant de conserver sa cinquième place. À partir de 1983, le réseau étant surtout occupé à vendre la nouvelle BX, les ventes commenceront à décliner. Progressivement, des versions vitaminées apparaissent à partir du printemps 82 avec, sous forme de séries limitées, la Chrono de 93 ch (1 360 cm3, 2 carburateurs double corps, 5 vitesses - 173 km/h), la GT (été 82 - millésime 83) propulsée par le 1 360 cm3 en version 80 ch (5 vitesses - 168 km/h) en remplacement de la Super X, la GT Tonic (été 83 - millésime 84), une Chrono débarrassée de ses bandes décoratives bleues et rouges et de ses sièges AV baquets, avec un moteur de GT, puis la GTI (105 puis 115 ch) à l'automne 84 (millésime 85), cette dernière partageant ses moteurs avec la Peugeot 205 GTi. À l'automne 1981 (millésime 82) apparaît la Visa L, modèle 4-cylindres de base, qui reprend une présentation proche de la bicylindre « Spécial » avec moteur de Super E. Elle ne connaitra pas un grand succès. Pour le millésime 84, afin de s'aligner sur la nouvelle nomenclature Citroën, elle sera rebaptisée Visa 11 E et la Super E, Visa 11 RE. En 1983, une version décapotable à quatre portes fondée sur la version Super E est proposée. Plusieurs séries spéciales ont aussi été commercialisées, comme les Visa Carte Noire (mars 1979) et Sextant (mars 1980) sur la base de la Super, la WestEnd (avril 1982) sur base Super E, la Platine (septembre 1983) sur base 11 RE, l'Olympique (mars 1984) sur base 11 E, la Challenger (mars 1985) sur base GT et la Leader (mars 1986) sur base 11 RE et 17 RD. En mars 1984, apparaît la Visa Diesel (17 D et 17 RD) destinée à élargir la diffusion du modèle auprès des acheteurs séduits par ce type de mécanique. Le moteur Diesel 1,7 litre, plus encombrant, rend nécessaire l'adoption d'un essieu avant élargi de la Peugeot 205 qui impliquera des petits élargisseurs de passages de roues avant en plastique gris. La roue de secours reste sous le capot, comme sur toutes les Visa, mais elle est remplacée par une roue galette. Deux types de boîtes 4 et 5 vitesses sont disponibles. Son tableau de bord sera renouvelé dans un style plus sobre, à l'été 1984, pour le millésime 1985. À cette occasion, une Visa 14 TRS équipée du 1 360 cm3 - 60 ch DIN avec boîte 4 ou 5 vitesses, sera présentée. Elle vient s'intercaler entre la Visa 11 RE (nouvelle appellation de la Super E depuis l'été 83) et la GT. Notons également qu'avec ce nouveau tableau de bord, on peut enfin avoir en option les vitres AV électriques et le verrouillage central à partir des modèles 11 RE/17 RD. En 1984, apparaît également une fourgonnette Visa sous l'appellation C15. La production du C15, dernier survivant de la gamme Visa, s'est achevée fin 2006. À la suite du lancement de la Citroën AX à cinq portes, la Visa est supprimée en 1988. Pendant la dernière année, la Visa à moteur bicylindre n'était plus disponible qu'avec la finition de base.