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NOREV 1/43 REF : 54 CITROEN AMI 6

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NOREV 1/43  REF : 54  CITROEN AMI 6     DIM : 90 mm   POIDS : 25 g

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NOREV 1/43  REF : 54  CITROEN AMI 6     DIM : 90 mm   POIDS : 25 g   La Citroën Ami 6 (populairement appelée la « 3CV ») est un modèle de berline produit par le constructeur automobile français Citroën de 1961 à 1969. L'Ami 8 prendra le relais jusqu'en 1978. L'objectif premier était de proposer à la clientèle un compromis entre deux modèles, la DS en haut de gamme, et la 2 CV qui constituait un minimum automobile. Les Citroën Ami construites sur la plateforme des 2 CV furent fabriquées dans l'usine de Rennes-la-Janais (Ille-et-Vilaine) nouvellement créée et à Forest en Belgique. Elle est la voiture la plus vendue en France en 1966, prenant, pour une année, la première place à la Renault 4. Depuis les années 1930, Citroën n'a pas développé la notion de gamme automobile. En 1956, il ne dispose au catalogue que de la DS et de la 2 CV. À cette époque, les bureaux d'étude travaillaient sur un projet de véhicule intermédiaire, le projet AM (M pour milieu de gamme), mais les contraintes techniques et économiques dirigent le projet vers la réalisation d'une "super 2 CV". Le cahier des charges impose un véhicule confortable à quatre places ne devant pas excéder 4 mètres. Très vite, la décision est prise d'adapter une nouvelle carrosserie sur la plateforme des "Type A". En conséquence, l'empattement fut limité et, comme le patron de l'époque, Pierre Bercot, ne voulait pas d'une ligne utilitaire (donc avec hayon), il était impératif d'aboutir à une voiture à trois volumes. Or dans une 2 CV, la descente de toit est telle que la lunette arrière oblige les passagers à pencher la tête en avant pour prendre place. Flaminio Bertoni, créateur des Traction Avant, 2 CV et DS, trouve une solution : il propose d'inverser la pente de la lunette pour offrir aux passagers plus de confort. La lunette arrière inversée, aussi présente sur la Ford Anglia anglaise, entraîne un profil en Z plutôt controversé. Cependant, elle permet l'accès facile à l'imposante malle arrière ; elle est aussi appréciée par temps de neige, celle-ci ne se déposant pas sur la lunette. On retrouve cette ligne dans les années 1990 sur la Toyota Will Vi diffusée au Japon. Le « moteur boxer bicylindre » de 425 cm³ de la 2 CV n'étant pas assez puissant pour le poids de la carrosserie envisagée, on augmente sa cylindrée en conservant le bas moteur. Elle sera établie à 602 cm³ pour rester dans la limite administrative des 3 CV fiscaux (610 cm³). L'Ami 6 innove sur le plan sociologique en se présentant sur les documents publicitaires comme la deuxième voiture idéale pour madame. Quant au nom "Ami", il serait né de l'association de l'appellation AM, suite du projet M, du chiffre 6 correspondant à sa cylindrée et certains avancent l'hypothèse de la proximité avec le mot amici (amitié en italien, langue natale de Flaminio Bertoni). En réalité, selon les archives Citroën, le I a été ajouté à l'appellation AM pour Automobile de MIlieu de gamme. À noter que Mme Yvonne de Gaulle, alors première dame de France, conduisait une berline Ami 6 de couleur blanc carrare (AC144). En avril 1961, l'Ami 6 s'intercale au catalogue entre les populaires 2 CV et les révolutionnaires DS. Pour ce faire, la voiture récupère les meilleurs atouts de ses consœurs : la robustesse et la rusticité de la 2 CV (châssis et mécanique) ainsi que la finition inspirée de la DS (sièges moelleux, volant monobranche, poignées de porte et commandes). La voiture rencontre rapidement le succès, malgré des défauts de jeunesse comme une tôle trop mince, une clenche d'ouverture de malle arrière situé sous la banquette arrière et un équipement spartiate (pas de retours automatique d'essuie-glaces jusqu'en août 1961...), ainsi que l'évacuation de l'eau de pluie accumulée dans la gouttière de toit qui a nécessité deux modifications avant de positionner deux trous à l'aplomb des montants en juillet 1962 (d'abord positionnés au-dessus des essuie-glace ils occasionnaient en cas de forte pluies des ruissellements sur le pare brise ; puis complètement supprimés, des paquets d'eaux se déversaient lors des freinages). Les vitres avant sont coulissantes pour moitié, celles des portes arrière sont fixes jusqu'en août 1961. Les confortables banquettes sont amovibles et peuvent être posées sur le sol (Citröen souhaitait en faire un argument publicitaire puis s'est ravisé). Elle roule à près de 105 km/h et se conduit pied au plancher comme le prévoit le cahier des charges. D'un point de vue mécanique, le « moteur boxer bicylindre » possède une cylindrée inédite de 602 cm³. D'abord d'une puissance de 22 ch SAE (en 1961) puis de 26 ch (modèles 1964) pour une vitesse de 110 km/h, il termine à 28 ch (modèles 1968) pour une vitesse de 112 km/h. Les derniers modèles disposent d'un moteur de 35 ch SAE (32 ch DIN), au taux de compression augmenté à 9/1. Il est équipé d'un carburateur double-corps (21/24) alimenté en air pulsé et d'un arbre à cames spécifique ce qui permet à l'auto d'atteindre la vitesse de 123 km/h. Du fait de sa base, on retrouve l'ensemble des caractéristiques de la 2 CV sur l'Ami 6. Les freins sont à tambour sur les quatre roues. Les freins avant ont un diamètre de 220 mm (contre 200 mm sur les 2CV) avec ailettes de refroidissement et ils sont accolés à la boîte de vitesse. Celle-ci est à 4 rapports tous synchronisés. La transmission aux roues se fait par joints de cardans doubles donc homocinétiques. Les freins accolés à la boîte de vitesses présentent le défaut de ne plus assurer le freinage en cas de casse du cardan, ce qui avait lieu souvent sur les premiers exemplaires. La carrosserie est entièrement assemblée par boulons. Le toit, d'abord en fibres de verre puis en matière synthétique, est riveté sur la caisse. Les projecteurs de section rectangulaire mis au point par Cibié sont nouveaux. Ils remplacent les optiques rondes à miroir parabolique montées sur tous les autres modèles de la marque. L'emboutissage d'un miroir plus profond, qui permet le renvoi d'un faisceau lumineux avec un flux réfléchi plus dense, nécessite l'augmentation du diamètre. Le phare rectangulaire étant tronqué en haut et en bas, la troncature diminue le rendement qui est compensée par un jeu de trois réflecteurs. Ainsi, avec les mêmes lampes, l'intensité lumineuse est annoncée deux fois supérieure à celle d'un projecteur classique. La suspension de l'Ami 6 reprend le principe inauguré par la 2 CV. La suspension est assurée par des ressorts horizontaux latéraux comprimés grâce à un système de liaison aux roues par tirants. L'amortissement est assurée par 4 frotteurs. Les quatre roues travaillent indépendamment. Un batteur à inertie (ou stabilisateurs à masse) est présent sur chaque roue et un système d'interaction élastique entre la suspension avant et arrière complète le système. En juin 1963, les frotteurs sont remplacés par 4 amortisseurs hydrauliques télescopiques qui ne nécessitent plus de réglages périodiques. Ce système à quadruple effet (ressorts, amortisseurs, batteurs et interaction élastique Av/Ar) atteint une niveau de suspension particulièrement performant qui sera complété sur l'Ami 8 par l'ajout d'une barre anti-dévers avant limitant l'effet de roulis dans les courbes. En novembre 1964, la gamme s'étoffe d'un break qui dépassera rapidement les chiffres de production et de vente de la berline. L'explication vient autant de sa ligne plus conventionnelle que de son adaptation au milieu rural. Le break possède une aérodynamique meilleure que la berline, dont la lunette inversée qui n'a jamais réellement convaincu crée un tourbillon. Grâce à la nouvelle carrosserie, l'Ami 6 break est selon le slogan de l'époque « le kilomètre confort le moins cher du monde ». Grâce au break, l'Ami 6 est la voiture la plus vendue en France en 1966. À partir de juin 1966 pour la berline et septembre 1966 pour le break, l'équipement électrique passe en 12 volts au lieu de 6 auparavant, la dymano fait place à un alternateur. À cette occasion, le tableau de bord change de teinte, il devient partiellement noir et le voyant rouge de charge disparait. À l'extérieur, les modèles 1967 se reconnaissent par la calandre à barrettes horizontales et la grille d'aération striée de petites barrettes chromées. Début 1968, les feux arrière sont redessinés et regroupés sur un bloc de forme trapézoïdale qui sera adapté sur les 2 CV en 1970 jusqu'à la fin de production. En mai 1968, à l'occasion d'un changement de moteur (c'est celui qui équipera la future Ami 8) un monogramme Ami 6 en laiton doré apposé sur le rebord de la malle identifie le modèle alors qu'aucun double chevron ne vient confirmer la marque. Toujours en 1968, la gamme est complétée par la version Club (d'abord sur le break puis sur la berline) qui se distingue par ses quatre phares ronds, ses baguette latérales, ses enjoliveurs "gala" et par une finition intérieure plus raffinée et élégante, en particulier dans la teinte Vert Charmille (AC522). Toutes versions confondues, l'Ami 6 fut construite à plus d'un million d'exemplaires. C'est ce modèle, plus que la 2 CV, qui a été concurrencé par la Renault 4 à partir de l'été 1961. Comme le châssis et la base sont identiques à la 2CV, un amateur néerlandais de 4×4 a fait installer une transmission de type intégrale Voisin sur un break tôlé 2 portes : 1 moteur 602 cm3, un arbre de transmission et un différentiel arrière (source: Voir You tube AMI 6 tôlée 4×4 mont olympus). Sur les derniers modèles d'Ami 6, l'intensité lumineuse du cadran se règle avec une petite molette qui commande un rhéostat. Sur l'Ami 6 comme l'Ami 8, la voiture était livrée avec une cale en bois de hêtre, pour immobiliser le véhicule lors d'un changement de roue1 afin d'éviter tout ripage du fait du grand débattement de suspension et de l’interaction avant/arrière obligeant à lever haut et délester passablement tout un côté de la voiture, d'autant que le frein de stationnement agit sur les seules roues avant : la cale permet alors de bloquer la rotation d'au moins deux roues quel que soit le point du véhicule soulevé. Pour contredire l'opinion courante de la clientèle qui ne trouvait pas l'Ami 6 assez rapide, l'équipe de Javel monta l'opération qui devint : « Tour de Gaule d'Amisix ». Trois Ami 6 break de série prirent le départ de Rennes La Janais le 19 janvier 1966. À l'arrivée, 2 077 km plus loin, il n'en restait plus que deux, qui avaient effectué le parcours, sous contrôle d'huissier, à 90 km/h de moyenne, en un peu moins de 24 h. La démonstration était faite : malgré une vitesse de pointe limitée, l'Ami 6 était capable de parcourir un long trajet routier en tenant une excellente moyenne pour l'époque. Un des exemplaires fut exposé dans le magasin Citröen des Champs-Élysées.