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ELIGOR RENAULT 4 CV 1/43 COUPE AUTOBLEU 1956

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ELIGOR RENAULT 4 CV   1/43  COUPE AUTOBLEU 1956    DIM : 86 mm   POIDS : 64 g   

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ELIGOR RENAULT 4 CV   1/43  COUPE AUTOBLEU 1956    DIM : 86 mm   POIDS : 64 g    Renault 4CV Autobleu (1953-1956) Dès le début des années 1950, alors que la France se reconstruit, certains passionnés sont en quête de voitures sportives bon marché pour s’adonner à leur passion. Hélas, les grands constructeurs d’alors se penchent davantage sur les véhicules populaires et les utilitaires. Heureusement, quelques artisans comme Autobleu viennent proposer ces modèles manquants, comme la 4CV Autobleu… Au tout début des années 1950, si vous étiez passionné de voitures sportives, à moins d’avoir les moyens d’acheter des Talbot-Lago , l’offre était relativement maigre, ce n’est pas les coupés Simca, qui à défaut de proposer des chevaux, proposent une ligne séduisante qui viennent combler ce manque. C’est alors que de nombreux artisans entrent en piste, on peut citer Jean Redélé qui s’attelle à réaliser des coupés sur base de 4CV dès 1952, avant de fonder Alpine en 1955… Mais pour créer sa voiture, encore faut-il en avoir les moyens. Deux amis passionnés de sport automobile, répondant au nom de Maurice Mestivier et Roger Lepeytre, décident de fonder en 1950 une entreprise qui se spécialise sur les tubulures de la Renault 4CV, vendues en accessoires pour augmenter les performances de sa voiture. Autobleu est né, l’entreprise se fait rapidement remarquer puisque les 4CV ainsi équipées peuvent se jouer de modèles biens plus gros et plus puissant. La consécration vient rapidement, la Régie Renault entend parler de la tubulure Autobleu et en commande à hauteur de 80 exemplaires par jour, une cadence énorme pour cette entreprise qui tenait davantage de l’artisanat. Avec ce contrat, les deux associés ont un avenir serein et se mettent à plancher sur leur véritable rêve, devenir constructeur automobile. En 1952, présent lors d’un concours d’élégance à Cannes, ils rencontrent le carrossier Ghia avec une création sur base Lancia, des liens se tissent, Autobleu propose au carrossier italien de réaliser une carrosserie coupé sur une base de 4CV qu’Autobleu leur fourni. Livré en mai 1953, le prototype d’une 4CV coupé est tellement réussit qu’il est présenté à Renault avec l’idée de lancer une production en série, hélas, l’objectif commercial de la voiture est jugé trop réduit pour envisager une commercialisation d’un tel modèle. Cette fin de non recevoir par Renault ne décourage pas les deux comparses, qui décident de la produire à leur propre compte. Mais devenir constructeur automobile ne s’improvise pas, l’outillage coûte cher et trouver des sous-traitant n’est pas une mince affaire. Après avoir étudié une carrosserie synthétique, ils trouvent un partenaire répondant au nom de Guérin, un petit carrossier en région parisienne qui accepte d’accueillir la production de la 4CV Autobleu. La voiture est alors présenté en 1954 dans sa version définitive, les commandes sont ouvertes. La carrière de la 4CV Autobleu commence relativement bien, la voiture dispose d’une ligne séduisante avec quelques originalités comme les deux klaxons apparents sur la face avant; le moteur quant à lui bénéficiait d’une petite préparation pour voir sa puissance portée à 25Cv. Le coupé 4CV plait, quelques commandes sont reçues notamment de la part de quelques célébrités comme Luis Mariano ou Michèle Morgan. Surtout, Renault ne s’oppose pas à accueillir les 4CV Autobleu dans son réseau d’entretien. Avec ce succès, Autobleu décide de faire subir le même traitement à la Renault Frégate en 1955 pour tenter d’en faire une sportive, sans succès. En 1956, à cause des délais de livraison trop longs, Autobleu décide de changer de sous-traitant et se tourne vers un carrossier expérimenté, Chapron. Très rapidement, le carrossier décide de modifier la face avant de la voiture rendant encore plus désirable ce modèle. Surtout, avec ce partenaire de choix, Renault se propose d’assurer la commercialisation de la 4CV Autobleu à l’étranger. Malgré cette réussite d’estime, la 4CV Autobleu s’avéra ruineuse pour la société qui l’a conçue, malgré une plus grande rationalisation des coûts d’assemblage en passant chez Chapron, la voiture ne permet pas de faire des marges suffisantes. Chapron tenta pourtant de donner un sursaut au modèle avec le changement de face avant, ou encore en développant de son propre chef une version cabriolet de la voiture. Quoiqu’il en soit, Autobleu abandonne la partie en 1956 après la livraison du 83ème exemplaire de la voiture, Chapron décide de succéder à la 4CV Autobleu avec la Dauphine Mouette…