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SOLIDO JEEP WILLYS 1/43 REF 1322

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SOLIDO JEEP WILLYS    1/43  REF 1322      DIM : 81 mm   POIDS : 62 g   

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SOLIDO JEEP WILLYS    1/43  REF 1322      DIM : 81 mm   POIDS : 62 g     La Jeep Hotchkiss M-201, plus connue sous son simple surnom de « Jeep », est un véhicule tout-terrain léger, conçu en 1940 aux États-Unis et produit en grande série par les constructeurs américains Willys-Overland et Ford à partir de 1941 suivant le cahier des charges de l'armée américaine. La Willys MB est presque identique à la Ford GPW et a été fabriquée de 1941 jusqu'à 1945. Elle est considérée comme un des emblèmes de la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, la Willys MB a évolué en Jeep CJ, « CJ » abréviation de « Civilian Jeep » (« Jeep civile »). Plus de 18 000 exemplaires ont été utilisés par l'armée française dès la fin dès la libération du pays par les troupes alliées, provenant des surplus de l'US Army en Europe. Une variante a été produite en France sous licence par Hotchkiss. En 1945, l'armée française de Libération est dotée de près de 8 000 Jeep provenant de l'armée US suite aux accords d'Anfa et dans le cadre de la loi prêt-bail. Ce parc étant insuffisant, a été complété par l'apport d'environ 10 000 Jeep provenant de la Société nationale des ventes de surplus créée en 1946 pour répartir et écouler les véhicules laissés par l'US Army en cours de démobilisation dans tous les pays d'Europe. Cette dotation est également complétée dans le cadre du "Mutual Defense Assistance Program" à partir de 1950 par différents stocks en provenance des dépôts US, notamment d'Allemagne occupée. Le remplacement de la Jeep par un véhicule purement français est envisagé dès 1947 et devient rapidement une sérieuse préoccupation, sous la pression du général De Gaulle. La tentative de se doter d'un véhicule léger de reconnaissance purement français dans le cadre du programme dit de la « gamme tactique spécifique » s'achève avec l'échec de l'adoption du Delahaye VLR par l'armée française qui fut un véritable échec technologique assorti d'un gouffre financier. La fusion Delahaye-Hotchkiss en 1954 finit de ruiner cette expérience. En 1955, il est tout sauf évident que la Jeep CJ, datant de la Seconde Guerre mondiale, soit amenée à remplacer la Willys MB car c'est désormais un modèle trop obsolète, largement dépassé par les modèles récents développés ailleurs en Europe. Même les USA l’ont abandonné au profit de la M38 et de la M38A1. Tous les pays européens utilisent des modèles plus récents : Austin – Minerva – Alfa-Romeo – Fiat - Porsche – DKW – Goliath. La construction de la Jeep MB en France se pouvait se justifier que pour faire la soudure, sans augmentation de maintenance, avec la Jeep de l’avenir, un futur modèle Peugeot ou Renault... Elle ne se justifie pas comme Jeep de l’avenir, puisqu’elle serait nettement inférieure aux véhicules de tous les autres pays alliés. Note du texte original des Armées : La qualité de la transformation actuellement étudiée par la Société Hotchkiss en vue d’équiper la Jeep MB en 24 volts avec antiparasitage complet est en cours de vérification. Cette adaptation n’est obtenue qu’au prix de modifications profondes rendant difficile l’accessibilité des organes annexes du moteur. Les militaires regardent avec envie le VSP de Peugeot et les modèles des constructeurs étrangers, notamment les États-Unis et leur M38A1 dont il est, un temps, envisagé qu'il soit produit sous licence par un consortium composé de Hotchkiss (détenteur de licences Willys-Overland) associé à Peugeot, Renault et Citroën. Mais la France de cette époque, saignée par dix années de guerre d'Indochine, avec un conflit prenant de l'ampleur en Algérie et la nécessité de préparer son armée à faire face à un éventuel conflit avec le bloc soviétique n'a pas les moyens de ses ambitions. De fait, l'armée est priée de se diriger vers une solution visant à prolonger encore la vie de son parc de véhicules de liaison. C'est tout naturellement vers Hotchkiss, fournisseur des pièces détachées des Jeep récupérées de l'armée US en Europe, que les militaires se tournent pour compléter leur parc. Avec la M-201, c'est une véritable reconstruction à laquelle se livre le constructeur français et non une simple copie de la Willys MB. Les modifications apportées sont de deux natures : La première consiste à corriger les points faibles de la Willys MB. L'embrayage est renforcé, les essuie-glaces à commande électrique sont montés de série, etc. La seconde consiste à adapter la MB aux standards OTAN et principalement de la doter d'une alimentation électrique en 24V, Ce sera chose faite en 1959 après plusieurs longues années de tests et de mises au point. À partir de l'été 1955, Hotchkiss débute la production du modèle baptisé M-201 dont 27.614 exemplaires sortiront des chaînes principalement de l'usine de Stains en Seine-Saint-Denis, en 6V puis en 24V. Le M-201 sera produit en 4 versions : standard, Sahara, avec suspension renforcée ou à double commande. Il faudra attendre le 20 février 1981, pour que l'armée française annonce officiellement le remplacement de ses modèles Jeep par le Peugeot P4. À cette époque, plus de 8 000 Jeep Hotchkiss M-201 sont encore en service dont le remplacement n'est pas programmé avant la fin de l'an 2000. Ce sera à peu de chose près le cas puisque la vente des dernières Jeep est annoncée par les Domaines en 2002, ce qui n'empêchera pas la vente de centaines de Jeep militaires jusqu'en 2011. Le constructeur Hotchkiss, installé en France dans la région parisienne, était, depuis 1946, le représentant exclusif de la marque américaine Willys-Overland en France chargé de commercialiser les modèles Jeep. Le 16 juin 1952, la société Hotchkiss obtient un contrat de fournitures de pièces détachées pour les jeeps militaires de l'armée française. La même année, Willys-Overland accorde à Hotchkiss la licence de construction, pour la France et l'union française, des Jeep civiles, de leurs pièces détachées et de leurs sous-ensembles. CJ-3B - premier modèle assemblé en CKD dans l'usine de Saint-Denis en 1954 : production : 70 exemplaires. JH-101 - version francisée de la CJ-3B américaine, produite sous licence dans les usines de Saint-Denis puis de Stains de 1955 à 1960. Production : 3 496 exemplaires. M-201 6 Volts - modèle MB produit sous licence dans l'usine de Saint-Denis en 1956. production : 882 exemplaires. M-201 6 & 12 Volts - modèle MB produit sous licence dans l'usine de Stains de 1957 à 1966. production : 26 732 exemplaires. JH-102 - modèle succédant au JH-101, produit sous licence dans l'usine de Stains de 1960 à 1966. Production : 1 041 exemplaires. JH-102D - modèle avec moteur diesel Indenor 85XDP4, produit sous licence dans l'usine de Stains de 1963 à 1966. Production : 93 exemplaires. HWL - version longue de la JH-102 produite sous licence dans l'usine de Stains de 1963 à 1966. Production : 730 exemplaires. HLWD - modèle avec moteur diesel Indenor 85XDP4, produit sous licence dans l'usine de Stains de 1963 à 1966. Production : 43 exemplaires. Sahara - la M-201 Sahara est la fille des « événements d’Algérie », pour reprendre la terminologie de l’époque et de la recherche pétrolière. Développée pour l’armée française pour des missions de liaison et de reconnaissance dans le sud algérien autour des champs pétroliers et gaziers et de sa base nucléaire de Reggan, elle est directement issue de l’expérience saharienne acquise par Hotchkiss avec les différentes sociétés de recherche et d’exploitation pétrolière. En octobre 1957, près de Timimoun, des goumiers ont déserté. Après avoir massacré leurs cadres européens, ils rejoignent une unité de l’Armée de libération nationale (ALN). Le 8 novembre, ils attaquent un convoi de prospecteurs pétroliers et leur escorte de légionnaires. C’est le 3e RPC du lieutenant-colonel Bigeard qui est chargé de réduire les rebelles difficiles à localiser dans cette zone désertique. Il a beaucoup de mal à obtenir les matériels appropriés. Ce sont les responsables de plusieurs sociétés pétrolières qui mettent à sa disposition des véhicules Land-Rover. Bigeard les jugera bien plus appropriés que ses Jeep pour les déplacements dans le désert. C'est un des révélateurs des nombreuses faiblesses des véhicules de l’armée française dans les zones désertiques.