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DINKY TOYS 1/43 REF : 1422 FERRARI 312 V12 F1 DIM : 91 mm POIDS : 45 g COTATION : 42€
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DINKY TOYS 1/43 REF : 1422 FERRARI 312 V12 F1 DIM : 91 mm POIDS : 45 g COTATION : 42€ Ferrari 312 est la désignation des voitures de formules pourvues d’un moteur V-12 de trois litres de cylindrée (d'où l'appellation 312) alignées par l'écurie italienne en championnat du monde de Formule 1 entre 1966 et 1969. Il s’agit de la première version d’une série de Ferrari de Formule 1 qui allaient porter l’appellation 312 et elle constituait la réponse que la scuderia Ferrari à une modification du règlement applicable à partir de 1966. À l’entame de la saison 1966, les constructeurs en présences se trouvent confrontés à une modification du règlement annoncée assez tardivement. Alors qu’au cours des saisons précédentes la cylindrée des moteurs était limitée à 1 500 cm3, le nouveau règlement prévoit que les moteurs atmosphériques pourront désormais avoir une cylindrée de 3 000 cm3. Le règlement prévoit en outre que pourront être alignés des voitures propulsées par des moteurs suralimentés dont la cylindrée n’excède pas 1 500 cm3. Bien que la suralimentation ait déjà été utilisée avec succès par Alfa Romeo au début des années 1950 avec l’Alfetta, les constructeurs des années 1960 en resteront à l’alimentation atmosphérique et il faudra attendre l’arrivée de Renault en Formule 1 pour y voir le retour des moteurs suralimentés. La plupart des constructeurs durent se débrouiller avec les moyens du bord pour pouvoir équiper leurs monoplaces de moteurs conformes à la nouvelle réglementation. La plupart des écuries se pourvurent d’un moteur Coventry Climax dont la cylindrée avait été portée à 2 000 cm3. Lotus utilisait le H16 conçu par BRM pour ses propres voitures et Brabham avait confié à Repco la conception et la construction d’un V8 trois litres relativement simple, mais fiable. Cooper reçu de Maserati des moteurs V-12 basés sur le moteur de la 250F des années 1950. La mise au point du V12 Weslake destiné à l’Eagle de Dan Gurney souffrit de retards tout comme celle du moteur V8 de Ford-Cosworth qui ne débuta pas avant 1967. Face à ce tableau, les chances de voir la Ferrari 312 devenir une monoplace capable de gagner des courses et de remporter le titre semblaient importantes. Toutefois, au cours de la première partie de la saison, la scuderia était également engagée dans le championnat du monde des voitures de sport, ce qui mobilisait une partie de ses ressources. Le châssis et la suspension de la 312 furent repris de la dernière formule 1 de 1,5 litre, la Ferrari 1512, dont le 12 cylindres à plat fut remplacé par le classique V12 à 60° de la Ferrari 275 P. Il fallut toutefois réduire sa cylindrée de 3,3 litres pour la ramener à 3 litres. Par cette opération le moteur avait de nouveau 250 cm3 par cylindre, comme pour la Ferrari 250 P, mais il fut décidé de l’appeler 312 dans la continuation des précédents moteurs de formule 1. Le moteur était plutôt lourd et, en raison de la diminution de sa cylindrée, développait moins de puissance et de couple que le 275. Sa puissance était d’environ 330 ch. Durant l’été 1968, Enzo Ferrari avait vendu la moitié de son entreprise à Fiat et souhaitait restructurer la scuderia. Le directeur de course Franco Lini étant parti et Ickx ayant quitté Ferrari pour Brabham, Ferrari n’aligna en F1 qu’une seule 312 aux mains de Chris Amon. La firme conscra aussi une partie de ses ressources au développement d’une nouvelle voiture de sports-prototypes basée sur la 312, la 312 P. Le châssis de la 312 F1 fut légèrement modifié et le moteur fut porté à une puissance de 430 ch. La dernière saison en formule 1 de la 312, où les appendices aérodynamiques allaient jouer un grand rôle, se solda par un échec. Amon ne termina qu’à de rares occasions et il ne termina sur le podium qu’au grand prix des Pays-Bas. Frustré par le manque de résultats, il quitta l’écurie en cours de saison et fut remplacé sans plus de succès par Pedro Rodríguez de la Vega. La Ferrari 312 disputa son dernier grand prix au Mexique le 19 octobre 1969. Ferrari termina à la dernière place du championnat constructeur. Contrairement à ses concurrents britanniques qui utilisaient le V8 Cosworth et qui obtenaient le soutien de sponsors dont ils arboraient les couleurs, Ferrari refusa constamment cette innovation et conserva pour ses voitures de compétition la livrée « rosso corsa » classique. La vente d’une partie de ses actifs avait néanmoins permis à Enzo Ferrari de trouver de nouveaux moyens financiers pour des développements futurs. La succession de la Ferrari 312 fut assurée par la 312 B qui fut pourvue d’un moteur 12 cylindres à plat qui allait permettre à la scuderia de renouer avec le succès tant en formule 1 qu’en sport-prototypes.