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SOLIDO RENAULT 5 TURBO 1/43 DIM : 83 mm POIDS : 52 g
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SOLIDO RENAULT 5 TURBO 1/43 DIM : 83 mm POIDS : 52 g La Renault 5 Turbo est une auto très atypique extrapolée d'une Renault 5. Elle possède un moteur en position centrale-arrière et développant 160 ch, d'une cylindrée de 1 397 cm3 suralimenté par turbocompresseur. Elle fait grande impression tant sur la route qu'en compétition notamment en FIA Groupe 4 puis Groupe B. Certains la considèrent comme le « premier custom de série ». En 1977, le projet 822 naît de l'imagination de Jean Terramorsi, sous-directeur à la Direction du produit, chargé des petites séries à l'usine Alpine de Dieppe et d'Henry Lherm, son jeune adjoint. Ce haut de gamme doit aider à vendre les Renault 5 de base et doit aussi répondre à un cahier des charges précis pour s'inscrire en compétition en FIA Groupe 3 et Groupe 4. Les deux chargés de projet réussissent à convaincre la direction d'étudier ce projet plus en profondeur dont l'étude est effectuée à Dieppe, chez Renault Sport avec l'aide de la société Alpine Renault, de la Régie Renault et du BEREX ( Bureau d'Étude et de REcherches Exploratoires ). Le style est confié à Yves Legal, tandis que Serge Masset et Philippe Chasselut s'occupent du moteur. Finalement, l'étude du prototype roulant est effectuée par Joël Michel. Le premier prototype subit de nombreuses évolutions et reçoit différentes configurations et motorisations. Ce prototype noir ( châssis 822-01 ) roule pour la première fois dans la nuit du 9 mars 1978. Parti d'une coque nue, l'équipe du Berex modifie la Renault 5 pour qu'à l'arrière les tôles de la coque accueillent le moteur de la Renault 5 Alpine équipé d'un turbocompresseur et la boîte de vitesses de la R30 TX avec un couple conique plus courtD 2. Ses 1 397 cm3 suralimentés font entrer la future R5 Turbo dans la catégorie des moteurs 2 litres en compétitionNote 1. Son poids doit être contenu à 950 kg, ce qui est d'ailleurs un élément capital, ainsi qu'une source de nombreuses recherches. Une première maquette sans moteur est présentée au public du Salon de l'auto de Paris en octobre 1978. Deux versions de pré-série légèrement différentes de la version définitive sont présentées aux journalistes automobiles internationaux. La version finale est dévoilée au Salon de l'auto de 1980, aux côtés de la R5 Alpine Turbo et de la R18 Turbo. En 1985 elle laissera sa place à sa descendante la Renault Super 5 GT Turbo qui aura également un très beau palmarès. Plusieurs moteurs ont été étudiés pour être montés sur la R5 Turbo notamment le V6 PRV et le 2 litres de la R20D 3. Finalement le moteur retenu est le petit « Cléon-Fonte » de la R5 Alpine (conçu par l'ingénieur René Vuaillat est apparu sur la Renault Floride S et sur la Renault 8) dans une version suralimentée et placé en position centrale-arrière. Ce moteur (type 840-30 turbo) est un 4 cylindres en ligne à arbre à cames latéral entraîné par chaîne de 1 397 cm3. Il est alimenté par une injection mécanique Bosch K-Jetronic. La culasse en aluminium à chambre hémisphériques avec soupapes en V est dérivée de celle de la R5 Alpine. Toutefois la circulation des fluides au sein de celle-ci est modifiée pour placer la pompe à eau de l'autre côté du moteur. L'allumage est transistorisé sans rupteur. La suralimentation s'effectue par un turbocompresseur de marque Garrett de type t3D 4. L'air admis est refroidi par un échangeur air/air qui fera l'objet de nombreux développements sur les versions spéciales. Pour accepter la suralimentation qui est de 860 g/cm2 maximum sur la version de série (soit 0,860 bar), le moteur a dû être décomprimé par rapport à la version atmosphérique. Le rapport volumétrique tombe donc à 7 : 1 au lieu de 8,6 : 1. L'embrayage de 190 mm de diamètre est de type bi-disques amortis à commande hydraulique. La boîte de vitesses (type 369) située derrière le moteur, est dérivée de celle de la R30 TX. Il s'agit d'une boîte à carter en aluminium à 5 rapports synchronisés plus une marche arrière. Le couple conique spécifique a 35 dents sur la couronne et 9 dents sur le pignon d'attaque, d'où un rapport de 3,889:1.