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DINKY TOYS 1/43 REF : 587 CITROEN 1200 K PHILIPS CARROSERIE CURRUS

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DINKY TOYS 1/43 REF :  587  CITROEN  1200 K  PHILIPS CARROSERIE CURRUS     DIM : 121 mm   POIDS : 177 g   COTATION NEUVE SANS BOITE : 457€

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DINKY TOYS 1/43 REF :  587  CITROEN  1200 K  PHILIPS CARROSERIE CURRUS     DIM : 121 mm   POIDS : 177 g   COTATION NEUVE SANS BOITE : 457€    Le Citroën Type H est un utilitaire léger de type fourgon automobile de 2,25 à 2,6 tonnes de PTAC produit entre 1948 et 1981 à 473 289 exemplaires. Chez Citroën, on parlait déjà avant la guerre d'un nouveau véhicule utilitaire qui remplacerait le TUB2. On pouvait gagner du poids et puis le TUB avait un défaut : s'il n'était pas chargé à l'arrière, il penchait vers l'avant. Il avait vieilli et il était plus facile de créer un tout nouveau modèle, plus moderne. Le cahier des charges voulu par Pierre Boulanger (à l'époque directeur de Citroën) était le suivant : un véhicule monocoque à traction avant qui reprendrait des éléments de la Traction Avant à quatre cylindres avec une bonne suspension arrière et surtout en utilisant un maximum de pièces existantes sur d'autres modèles de la marque. Construit en tôle ondulée plus rigide comme le célèbre avion Junkers Ju 52, le Type H est très cubique. Avec un volume utile de 7,32 m3, il peut charger 1 2002 kg de marchandises avec un seuil de chargement bas et une hauteur intérieure permettant de se tenir debout. D'innombrables adaptations ont été proposées par des carrossiers indépendants. Certains ont même adapté la suspension hydropneumatique à l'arrière. Ce véhicule a connu un long succès malgré la consommation élevée de son moteur à essence et sa vitesse modeste. Il est resté célèbre en France comme le véhicule des commerçants ambulants et de la police, ce dernier connu sous le surnom de « panier à salade ». On l'appelle souvent à tort « Citroën Tube », par confusion avec son prédécesseur TUB. Pierre Franchiset, travaillant chez Citroën à la conception et à la mise au point des carrosseries, est le père du Type H1. Il a pensé le H puis a suivi sa conception jusqu'à sa commercialisation. Il a reçu le projet, a déterminé l'ensemble du véhicule et a réalisé le premier prototype. Pendant la guerre, les études du H ont été lancées en cachette des occupants qui avaient interdit d'étudier de nouveaux modèles, les conditions de travail n'étaient pas des meilleures car il n'y avait ni essence ni matières premières. Une fois la guerre finie, le H a été terminé très rapidement. Il y eut seulement deux prototypes1 sans passer par les maquettes réduites. Le premier prototype avait à l'origine une porte latérale pivotante qui encombrait le trottoir à l'ouverture et qui n'était guère pratique quand on voulait descendre. Elle sera remplacée par une porte coulissante sur le second prototype. La camionnette a pu être conçue rapidement car de nombreux éléments proviennent d'autres véhicules de la marque : moteur et boîte de vitesses de la Traction Avant1, essieu avant avec voie élargie de la 15-Six, volant, compteur de vitesse1, rétroviseurs extérieurs et essuie-glaces de la Traction Avant, poignées de portes et serrures, phares, commande de clignotants de la 2CV, etc. Le Type H est monocoque contrairement au TUB et de son principal concurrent national le Renault 1 000 kg qui ont tous deux un châssis séparé. L'ensemble moteur-boîte de vitesses de la Traction Avant est placé inversé en porte-à-faux avant faisant du Type H une traction avant. Toute pièce est étudiée afin d'obtenir le maximum au moindre coût : de la toile remplace les panneaux latéraux, des projecteurs plus petits semblables à ceux de la 2CV sont choisis, la retenue du capot se fait au moyen d'un câble accroché aux poignées avant extérieures et la couleur de la carrosserie est du même stock de peinture gris métal que la 2CV. Le pare-brise, qui était en deux parties sur les premiers modèles (si une partie était abîmée, on ne devait pas remplacer la totalité), passera en un seul élément en 1948 lorsque l'on s'apercevra que le montage est moins cher. Le montant central étant embouti et mis en forme avec l'avant de la carrosserie. Les portes, le capot, le capot moteur intérieur et le volet d'accès latéral à la roue de secours possèdent des charnières « Yoder ». Celles-ci sont réalisées par simple pliage des tôles avec assemblage par emboîtement coulissant latéral, on les retrouve aussi sur les Traction Avant et 2 CV. Même sur le nom de la camionnette, Citroën avait fait des économies, comme elle arrivait huitième d'une série d'études, on l'appela « H », la huitième lettre de l'alphabet, sans chercher plus loin. Néanmoins, la porte latérale coulissante, peu fréquente à l'époque, est de série dès le début. Et en contrepartie d'une lunette arrière minimaliste centrale de type hublot ovale sur les premiers modèles, des rétroviseurs extérieurs sont montés sur le haut des portes. Aussi, le Type H possède un solide sens pratique : la boîte à gants est coulissante, l'ouverture des portières inversées rend possible les descentes rapides lors des livraisons et les petits pare-chocs arrière en tubes coudés permettent de faire tenir un plan incliné qui peut être appuyé dessus pour faire rouler un diable. En 1969 le haut des ailes AR est droit remplaçant l'ancien profil cintré. À une époque où l'on transforme des voitures d'avant-guerre ainsi que des anciens véhicules militaires américains en utilitaires pour pallier la pénurie, le Type H intéresse de nombreux visiteurs lors de sa présentation au Salon de Paris en 1947. Après son entrée en production à l'usine du quai de Javel en juin 1948, les années défilent et le Type H est toujours là, celui qui en est propriétaire en fait de la publicité aux potentiels clients et qui ne le possède plus en rachète un. Citroën ne s'en occupe pas beaucoup, un minimum de publicité, quelques mises à jour par-ci et par-là et le client est rapidement convaincu. Marchands ambulants : boulangers, bouchers, épiciers, fleuristes, menuisiers, brocanteurs, jardiniers, éleveurs (vans transformés par les carrossiers Heuliez et Theault), corbillards, sont nombreux à l'adopter. Il a été utilisé par La Poste, l'armée, les hôpitaux (ambulance), les administrations, la police, des acteurs, des vacanciers, des voleurs, etc. Chez Citroën, on dit : « à chacun son H », toujours le même et toujours si différent. Sa plateforme pouvait être rallongée au milieu entre les essieux, ou sur l'arrière ou les deux. Il est impossible de recenser tous les carrossiers qui, pendant toute la longue vie du « H » (trente-trois ans), l'ont offert au public à toutes les sauces. En fonction de la charge et de sa carrosserie, l'appellation commerciale changeait, H (1 200 kg de charge utile), HZ (850 kg puis 1 000 kg), HY (1 500 kg puis 1 600 kg), HP (plateau), HX (plateau frigorifique) ou HW (plateau nu pour les carrossiers). Il y a eu aussi des équipements spécifiques pour véhicules de secours d'urgence et pour véhicules de réanimation et de chirurgie avec suspension hydropneumatique à l'arrière. D'ailleurs, cette dernière a fait ses premiers essais sur ce modèle pour une mise au point accélérée en vue d'un nouveau modèle révolutionnaire que préparait la marque : la DS. Citroën offrait 14 coloris, dont une partie réservée aux administrations. Le gris reste la couleur la plus fréquente mais le client pouvait choisir le blanc, le rouge ou le bleu. Pour produire un exemplaire complet, il fallait environ 300 ouvriers, que ce soit en France, aux Pays-Bas, en Belgique ou au Portugal. La production du Type H s'est arrêtée le 14 décembre 19811, à l'usine d'Aulnay. Le dernier exemplaire porte le numéro de série 473 289 et est de couleur grise. Près d'un demi-million de « H » ont été construits en plus de trente-trois ans de fabrication.