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SOLIDO MERCEDES 300 SL 1954 1/43

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SOLIDO MERCEDES 300 SL 1954    1/43    DIM : 103 mm   POIDS : 91 g   

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SOLIDO MERCEDES 300 SL 1954    1/43    DIM : 103 mm   POIDS : 91 g      La Mercedes 190SL (appellation interne W121 BII sur châssis monocoque R121) est un modèle d’automobile du constructeur allemand Mercedes-Benz, roadster coupé cabriolet, construite de 1955 à 1963, dérivée de la Mercedes-Benz 300SL et entrée depuis dans la légende des automobiles de collection de prestige. Les 190SL et 300SL des années 1950 sont les premiers modèles de ce que va devenir la mythique série des roadster SL (SL pour "Sport Light") de Mercedes-Benz. La 190SL avait comme but premier de pouvoir offrir une version "light" de sa « grande sœur », la 300SL Gullwing, pour une utilisation plus « de tous les jours » et donc a fortiori à un prix moindre. Même si la performance s'est avérée significativement différente (105 ch par rapport à 215 ch pour la 300SL) près de 26 000 exemplaires furent construits. Extrêmement bien construite et facile à l'entretien, on estime que près de la moitié des 190SL jamais construites roulent encore aujourd'hui. L'appellation interne de Mercedes-Benz de la 190SL est W121 BII ou W121 B2 (pour W121 2e série) et ce pour la distinguer de la W121 "Ponton" (1re série) qui fut produit de 1953 à 1962. Cette confusion poussera de temps en temps l'appellation interne R121 ou R121a avec un "R" comme "Roadster". Cette deuxième appellation ne sera en revanche jamais officielle sauf pour faire référence au châssis de la 190SL qui sera le châssis de la W121 raccourci. On notera que les deux séries de W121, même si de carrosseries radicalement différentes, partagent beaucoup des mêmes pièces détachées (phares optiques arrière, suspension, roues, etc.). En septembre 1953, l'importateur aux États-Unis de Daimler-Benz, Maximilien Hoffman, arrive à convaincre la maison-mère à Stuttgart, de tabler sur la conception de deux nouveaux modèles de véritable voitures de sport tiré du coupé 300SL (gullwing), qui, remportant la Carrera Panamericana, avait obtenu une attention très spéciale de la part des Américains. Par ailleurs, Hoffman souhaitait compléter une gamme Mercedes-Benz jusqu'alors très conservatrice. Pour cela, la maison mère, en collaboration avec sa filiale américaine, décide de créer deux cabriolets, une version de la 300SL gullwing en version cabriolet et une version plus petite, la 190SL, dites de « tourisme sportif » afin d'offrir « un usage quotidien pratique ». Afin de se détacher significativement des couts liés à la production de la 300SL, la 190SL va devoir significativement dévier de sa grande sœur. Pourtant, grâce à l'œuvre des designers de la maison Karl Wilfert et Walter Hackert, Mercedes réussit à créer une automobile qui reste très similaire esthétiquement à la 300SL mais plus petite de 30 cm et, surtout coûtant le tiers de son prix. En fin 1953, Hoffman reçoit de Stuttgart la promesse que 2 prototypes (une de la 300SL en version cabriolet et une autre de la 190SL) seront présentés à New York au "Salon International de l'Auto" le 6 février 1954. Malgré les 5 mois à peine de développement entre septembre 1953 et février 1954, Mercedes réussit un vrai tour de force et ses 2 prototypes ont connu un accueil triomphal au salon de New York aussi bien par le public que par la presse américaine. Le développement de la 300SL cabriolet demandant moins de modifications par rapport à la 300SL gullwing fut immédiatement approuvé en interne à la suite du Salon de New York, de sorte que la production de la 300SL cabriolet a commencé dès août 1954. La 190SL restait encore trop chère à la vente dans sa configuration de février 1954 et a donc été révisée durant le restant de l'année avec notamment un châssis monocoque W121 raccourci (nommé du coup le châssis R121) et enfin présentée dans sa version définitive en mars 1955 à l'exposition automobile de Genève (Geneva Motor Show). Grâce au succès rencontré à Genève, la production en série de la 190SL est approuvée et commence deux mois plus tard en mai 1955 à l'usine de Sindelfingen sur la même chaine de montage que la 300SL. Même à prix réduit par rapport à leur grande sœur (la 300SL), les 190SL restent chers pour le marché automobile européen qui en 1955, année de sortie du modèle, est encore en pleine reconstruction à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Par ailleurs, en 1955, le déficit d'image de l'Allemagne persiste encore et nuit à Mercedes-Benz qui a quelques difficultés à se vendre en Europe hors Allemagne. Les modèles sportifs de rêve tels les 300SL et 190SL sont d'ailleurs là pour enrayer cette négativité. En tout état de cause, le modèle sera donc naturellement conçu avec le marché américain en tête et vendu quasi exclusivement vers ce marché (>80 % de sa production). On notera la très grande présence de chromes extérieurs pour plaire au marché US, une présence atypique chez Mercedes et qui diminuera drastiquement sur les modèles suivants lorsque la répartition des ventes US/Europe sera plus équilibrée. Cette disproportion des ventes vers le marché US explique aussi la relative rareté du véhicule aujourd'hui en Europe (comparé aux USA), même si depuis quelques années, avec l’internationalisation des ventes aux enchères de voitures de collection de prestige, beaucoup de 190SL ont été réimportées vers l'Europe. Contrairement au modèle 230SL qui lui a succédé, la 190SL vendue aux USA ne présentait aucune différence par rapport à sa version européenne si ce n’est le compteur de vitesse qui était en MPH. En effet, l’optique du feu arrière avec la partie du clignotant en jaune ne fut offert par Mercedes qu’en pièce détachée de remplacement pour le marché européen (l’optique arrière d’origine étant bien rouge, blanc, rouge des deux côtés de l’Atlantique). Le porte-plaque minéralogique arrière a en revanche toujours été de taille européenne même pour les véhicules vendus aux US car cela donnait un "European feel" (lire "chic"). Il était prévu que la 190SL puisse atteindre les 190 kilomètres par heure. Dans la pratique, la vitesse maximale était plutôt de 175 km/h, ce qui était encore très élevé en 1955, mais qui permettait de mieux la différencier de sa grande sœur la 300SL qui elle pouvait atteindre les 200 km/h.