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DIEU HINDOU GANESH en LAITON DORE

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DIEU HINDOU GANESH en LAITON DORE   DIM :  Ht 123 mm  l : 93 mm  Pf : 72 mm    POIDS : 898 g

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DIEU HINDOU GANESH en LAITON DORE   DIM :  Ht 123 mm  l : 93 mm  Pf : 72 mm    POIDS : 898 g

Dans l'hindouisme, Ganesh ( IAST : Gaṇeśa ), également appelé Vinâyaka ( « sans chef » ), Gaṇapati ( « le chef des troupes de divinités » ou mieux « le seigneur des catégories » ) ou Pillaiyar dans l'extrême-sud de l'Inde, est le dieu qui supprime les obstacles. Il est aussi le dieu de la sagesse, de l'intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir. Reconnaissable à sa tête d'éléphant, il est sans doute le dieu le plus vénéré en Inde, et son aura touche tout le sous-continent indien et l'Asie en général. Il est le fils de Shiva et Pârvatî, l’époux de Siddhi ( le Succès ), Buddhi ( l'Intellect ) et Riddhî ( la Richesse ). Le nom japonais de Ganesh est Shōten ( 聖天 ) ou encore Kangiten ( 歓喜天 ), le bouddhisme japonais le considère comme une manifestation de Shō Kannon Bosatsu ( 聖観音菩薩 ). En japonais, le kanji 天 est utilisé comme équivalent de l'hindou Deva. Il est traditionnellement représenté avec un gros corps d'enfant de couleur rouge possédant le plus souvent quatre bras et une tête d'éléphant à une seule défense. Son vâhana ( ou véhicule ) est un rat ou une souris : Mûshika. Ce dernier symbolise parfois le dieu à lui seul, comme peut le faire le taureau blanc Nandi pour son père Shiva. Les deux se complètent : l'éléphant, massif, puissant et réfléchi, et le rat, petit, mobile et malicieux, ont ainsi tous les atouts nécessaires pour résoudre les problèmes du monde.

Les attributs les plus fréquents de Ganesh sont :

La hache ( parashu ), arme classique de Shiva, qui détruit désir et attachement et donc supprime agitation et chagrin.

Le nœud coulant ( pasha ) qui sert à capturer l'erreur.

L'aiguillon à éléphant ( ankusha ), qui est symbole de sa maîtrise sur le monde.

La défense cassée connaît plusieurs interprétations. Un mythe raconte que Ganesh l'utilisa pour écrire les Veda ou le Mahābhārata sous la dictée de Vyâsa. C'est la raison pour laquelle on appelle aussi Ganesh Ekadanta ( de eka, une, et danta, dent ), celui qui n'a qu'une défense. Une autre interprétation veut qu'un jour, Parashurama, un avatar de Vishnu, alla rendre visite à Shiva. Sur le chemin, il fut intercepté par Ganesh. Parashurama se précipita sur Ganesh à l'aide de sa hache. Ganesh, sachant que la hache avait été donnée par Shiva (son père), se laissa frapper et perdit ainsi sa défense.

On dit aussi que pour pouvoir écrire les textes sacrés ( Veda, etc. ), il se cassa lui-même une défense, et écrivit avec son propre sang.

La mâlâ, une guirlande ou un chapelet comportant 50 éléments, les 50 lettres de l'alphabet sanskrit.

Le gâteau ( modaka ) ou le bol de friandises ( modaka-patra ), la douceur qui récompense le chercheur de vérité (durant les cérémonies religieuses, ces friandises ( Ladu ) sont les offrandes des fidèles, lesquelles seront partagées et consommées à l'issue de la célébration).

Dans le sud de l'Inde et au Sri Lanka, Ganesh tient parfois un fruit dans sa main, une mangue ou un citron. On connaît, particulièrement au Népal, des représentations de Ganesh à plus de quatre bras et plus d'une tête, souvent reliées au tantrisme. Ganesh est le plus souvent assis, sur un trône de lotus, une jambe repliée, l'autre jambe pendante, dans une posture décontractée. Mais il peut être représenté dansant : son père Shiva est en effet Nataraja, le roi de la danse. On le trouve aussi parfois allongé sur un sofa, un livre ouvert devant lui et il écrit une histoire. Ganesh est un des symboles de l’union entre le macrocosme et le microcosme, le divin et l'humain. Cette symbolique se retrouve dans les tailles respectives de Ganesh, l'éléphant, le plus grand animal terrestre, et son vâhana, le rat, un très petit mammifère. Dans sa représentation, la partie inférieure est la partie humaine et la partie supérieure, la tête, est la partie éléphantine et divine. Il est un homme mais son esprit est à l'image du cosmos, il peut donc, par la puissance de la pensée, écarter les obstacles de l'ignorance et comprendre la nature de l'univers. Il porte parfois un cobra royal en cordon ou sous forme de ceinture ou posé sur la tête, en symbole de protection. Le collier de Ganesh est fait d'un chapelet comportant 50 éléments, les 50 lettres de l'alphabet sanskrit et cette représentation orne Ganesh de l'outil des phonèmes. Il est l'un des dieux les plus sacrés, toujours invoqué au début de chaque cérémonie hindoue.

Les histoires qui expliquent comment Ganesh obtient sa tête sont nombreuses et diverses. Souvent dérivées du Shiva Purâna, elles racontent que Shiva, rentrant d'une longue période de méditation dans l'Himalaya, trouva un jeune homme barrant la porte de sa maison pour l'empêcher d’entrer tandis que Pârvatî prenait son bain. Ce garçon était le fils que la déesse avait conçu elle-même, au moyen de la poussière et des onguents raclés sur sa peau, pour lui tenir compagnie durant sa solitude. Furieux de se voir interdire l'entrée de sa maison, Shiva sortit son épée et coupa la tête du garçon qui roula au loin et devint introuvable. S'apercevant de cela, Pârvatî lui raconta toute l'histoire et, inconsolable, exigea qu'il redonne vie à son fils sur-le-champ. Shiva promit de remplacer la tête par celle de la première créature, plus exactement par la tête du premier « enfant » qui se présenterait à lui, hors de la vue de sa mère. Le premier être rencontré correspondant à cette description fut un éléphanteau dont la mère dormait en lui tournant le dos… Par cet acte, et bien que Ganesh ait été conçu sans lui, Shiva assume sa paternité. Cet épisode aurait, selon certains, une symbolique très précise : le fait qu'il faut « trancher la tête » pour accéder à l'éternité, c'est-à-dire que l'ego doit « se retirer » pour faire place à une conscience plus élevée. Selon une légende tamoule de Kânchîpuram, la tête d'éléphant serait due au fait que lors des ébats ayant conduit à la conception de l'enfant divin, Shiva et Uma ( nom tamoul et sanskrit de Pârvatî ) avaient adopté la forme d’un couple d'éléphants. Dans une autre histoire, Pârvatî présenta leur fils à Shiva qui ouvrit son troisième œil et transforma sa tête en cendres. Pârvatî demanda alors de remplacer cette tête et, comme un éléphant vint à passer… Pour ce qui est de la défense cassée, on raconte qu'une nuit Ganesh tomba de son rat et se cassa une défense. En voyant cela la lune éclata de rire. Ganesh lui lança alors la défense brisée, et depuis ce jour lors des processions en l'honneur de Ganesh on évite de regarder la lune. D'autres versions rapportent que la tête d'éléphant substituée à celle de l'enfant avait déjà une défense brisée.