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STATUETTE DIEU EGYPTIEN BAAL PLASTOY

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STATUETTE DIEU EGYPTIEN BAAL PLASTOY    DIM. 116 mm  POIDS : 65 g avec la boite

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STATUETTE DIEU EGYPTIEN BAAL PLASTOY    DIM. 116 mm  POIDS : 65 g avec la boite      Baal ou Ba'al (hébreu : בָּעַל, Báʿal, qui signifie seigneur, arabe : بعل, Ba'al), akkadien : Bēl, phénicien : בעלת Baʿalat, בַּעֲלָה ( Baʿalāh, en hébreu ) au féminin, est un dieu sémitique, cananéen, puis phénicien, qui, sous les dynasties des Ramsès, est assimilé dans la mythologie égyptienne à Seth et à Montou. Le terme Baal n'est pas à l'origine religieux : cet appellatif répandu dans de nombreuses langues sémitiques dénote un être respectable, le « seigneur », le « maître », le « propriétaire » (‏בעל הבית : Baal abaït : le propriétaire de la maison ‏en hébreu moderne) et aussi l'époux (בעלי : Baali : mon époux en hébreu moderne et en arabe بعلي). Ce titre est particulièrement appliqué à une divinité de l'orage et de la fertilité proche-orientale, nommée Melqart en Phénicie ou Hadad en Syrie. De nombreux noms de rois sont également précédés de cette particule. Le mot n'était d'ailleurs pas utilisé qu'à des fins honorifiques ; l'exemple ba‘lāh hāri’šôn ( l'ex-mari, le veuf ) démontre la portée très large de ce mot. Un rabbin particulièrement reconnu était appelé Baal Shem Tov. Baal est une appellation générique d'un dieu, accompagnée d'un qualificatif qui révèle quel aspect est adoré : Baal Marcodés, dieu des danses sacrées ; Baal Shamen, dieu du ciel ; Baal Bek, le Baal solaire ; le dieu sémite Belzébuth ; et surtout, Baal Hammon, le terrible dieu des Carthaginois. Ainsi, chaque région avait son dieu, son Baal local. Dans la version du panthéon cananéen, Baal est le fils du roi des dieux, El, et de la déesse de la mer, Achéra. Il était pour les cananéens le dieu du soleil et de l'orage ainsi que celui de la fertilité (en rapport avec la pluie de l'orage et le soleil, tous deux nécessaires dans la croissance des plantes ). Baal est devenu l'appellation punique de nombreux dieux d'origine sémite dont le culte a été célébré depuis le IIIe millénaire av. J.-C. jusqu'à l'époque romaine. Bealiah ( plus justement bə‘’alyâ ), qui signifie « Jah ( YHWH ) est Baal ». Il s'agit, du point de vue de la religion hébraïque, d'un blasphème car remettant en cause l'unicité de Dieu, puisque la Bible considère les « Baal » étrangers comme de faux dieux. Son nom — le maître ou l'époux — se retrouve partout dans le Moyen-Orient, depuis les zones peuplées par les sémites jusqu'aux colonies phéniciennes, dont Carthage. Il est invariablement accompagné d'une divinité féminine ( Astarté, Ishtar, Tanit ), même s'il est hermaphrodite. Les textes bibliques témoignent de la « lutte acharnée » qui prend place à partir du IXe siècle contre la vénération des divinités qu'incarne Baal qui concurrencent YHWH, divinité d'Israël en voie de « monothéisation ». C'est de loin la divinité vétéro-testamentaire la plus mentionnée après YHWH (Jah, le Seigneur) ou Elohim, avec près de 90 occurrences. Le Coran en fait mention dans la sourate 37. Il y a aussi lieu de rapprocher Baal de Houbal, idole de pierres semi-précieuses qui était perchée sur le toit de la Kaaba jusqu'à l'instauration de l'Islam, et qui était censée représenter une des divinités suprêmes du polythéisme arabe préislamique. On le décrit comme le culte du veau d'or dans le livre d'Osée. Dans la Bible, il n'a aucune identité précise, mais rassemble toutes les divinités qui pourraient détourner le peuple de Dieu du droit chemin. C'est pourquoi dans le Livre des Juges, chaque histoire commence par : « Le peuple de Dieu se détourna du Seigneur et adora les Baals et les Astartés. » De la même façon, « Astartés » rassemble les divinités se référant à Ishtar, la déesse de Babylone. Paradoxalement, certains passages bibliques attribuent à Dieu des spécificités « baaliques » : à l'instar de Baal, Dieu habite sur une montagne, il amène la pluie, la fertilité et les récoltes ou est qualifié de « chevaucheur des nuées ». À ce culte est associé la prêtrise, et des sanctuaires sur chaque colline, appelés hauts lieux. À l'intérieur se trouvaient des icônes et statues de Baal, et à l'extérieur des colonnes de pierre (probablement les symboles phalliques de Baal), des poteaux sacrés qui représentaient Ishtar, et des autels à encens. Ce culte était associé aussi dans l'esprit à certains corps célestes ( soleil, étoiles ). Selon la Bible, des prostitués, mâles et femelles, servaient sexuellement sur les hauts lieux et certains passages bibliques rapportent parmi les rituels chaldéens des sacrifices d'enfants pour obtenir les faveurs de la divinité, dans le livre de Jérémie : « Ils ont bâti des hauts lieux à Baal, Pour brûler leurs enfants au feu en holocaustes à Baal : Ce que je n'avais ni ordonné ni prescrit, Ce qui ne m'était point venu à la pensée ». Néanmoins, les liens entre de tels sacrifices et les cultes de Baal ne sont pas nombreux dans les textes bibliques et les sources extra-bibliques ne sont pas probantes sur de tels liens. En phénicien Hanni-baal est un nom théophore signifiant « qui a la faveur de Baal », et qui a été porté par Hannibal, le célèbre général carthaginois qui attaqua Rome. Le culte de Baal était également célébré dans la ville phénicienne florissante de Baalbek probablement depuis sa fondation au IIIe millénaire av. J.-C., avant que celle-ci ne devienne Heliopolis quand les divinités phénicienne auront été ramenées à un culte du soleil.