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MAISTO COLLEZIONE SHELL 1/38 FERRARI 250 GTO DIM : 113 mm POIDS : 150
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MAISTO COLLEZIONE SHELL 1/38 FERRARI 250 GTO DIM : 113 mm POIDS : 150 La Ferrari 250 GTO est une voiture de course grand tourisme construite par Ferrari au début des années 1960. Elle est largement considérée comme la quintessence des modèles Ferrari, et l'une des voitures de sport les plus célèbres de tous les temps. Au-delà de son fantastique palmarès sportif, la GTO est entrée dans la légende avant tout pour sa suspension sophistiquée et son esthétique. Le nombre « 250 » correspond au volume en centimètres cubes de chaque cylindre du moteur tandis que « GTO » signifie « Gran Turismo Omologata » en italien soit « homologuée pour courir en grand tourisme ». Au total, 36 exemplaires seront produits : 33 en 1962 et 1963, plus 3 autres en 1964. Dans l'intervalle, le modèle devient triple champion du monde en GT consécutivement de 1962 à 1964). En 2004, Sports Car International a placé la 250 GTO à la huitième place dans la liste des meilleures voitures de sport des années 1960. Motor Trend Classic a, quant à lui, nommé la 250 GTO à la première place de la liste des « meilleures Ferrari de tous les temps. » La 250 GTO a été conçue pour participer à des courses de Grand Tourisme. Il s'agissait d'une évolution orthodoxe (certains diront conservatrice) de la 250 GT SWB2. L'ingénieur en chef Giotto Bizzarrini a pris le châssis de la 250 GT SWB et l'a associé au moteur V6 1,5 L de la 205 Testa Rossa. Après que Bizzarrini et la plupart des ingénieurs de Ferrari ont été licenciés à la suite d'une dispute avec Enzo Ferrari, la mise au point a été confiée au nouvel ingénieur Mauro Forghieri et au designer Sergio Scaglietti. L'admirable carrosserie a été dessinée à partir du travail de Bizzarrini et Scaglietti, puis affinée après des essais en soufflerie et sur circuit. Contrairement à la plupart des Ferrari, elle ne fut pas conçue par un seul individu ou par une entreprise de design. Le reste de la voiture était une synthèse de la technologie Ferrari du début des années 1960 : un châssis soudé à la main, une suspension avant à bras et un pont-moteur à l'arrière, des freins à disques, des jantes Borrani à rayons. Si la boîte de vitesses à cinq rapports marquait un progrès, elle n'était néanmoins pas vraiment révolutionnaire. La grille en métal de changement de rapport, avec la première décalée en bas à gauche, deviendra la norme sur les Ferrari suivantes. Seule l'arrivée des boîtes à six rapports, qui conserveront la fameuse grille métallique, modifiera la disposition des rapports, avec la première en haut à gauche. L'intérieur était dépouillé et simplifié à l'extrême, à tel point que le tachymètre ne fut pas considéré comme nécessaire pour le tableau de bord. Selon les règles de la FIA, pour les courses de voitures sportives, au moins une centaine d'exemplaires devaient être construits pour qu'un modèle soit homologué dans la catégorie GT (contrairement à la catégorie des prototypes)1. Ferrari avait construit seulement trente-neuf 250 GTO (trente-trois « normales », trois avec une moteur de quatre litres, quelquefois appelées « 330 GTO » mais plus correctement 330 LMB, et trois « Type 64 » avec une carrosserie modifiée), pourtant la voiture fut autorisée à participer à des courses en catégorie GT. Enzo Ferrari a argumenté en affirmant que le modèle n'était techniquement qu'une modification de la 250 GT SWB, les colères de Ferrari étaient telle qu'il valait mieux pour le sport laisser participer l'équipe plutôt que discuter avec l'irritable et absente (à la grande déception des fans) Scuderia Ferrari. La voiture a débuté aux 12 Heures de Sebring en 1962, pilotée par l'équipe de l'Américain Phil Hill (champion du monde de F1 en 1961) et le Belge Olivier Gendebien. Bien que gêné au départ de conduire une voiture de catégorie GT au lieu d'une des Testa Rossa complètement conçues pour la course et classées dans la catégorie des prototypes, le duo expérimenté s'est impressionné lui-même (et tous les autres également) en finissant second devant la Testa Rossa de Joakim Bonnier et Scarfotti. Ce succès n'était pas dû à un coup de chance : la 250 GTO était une voiture de course très performante, pour preuve la même année encore la deuxième place de Jean Guichet et Pierre Noblet aux 24 Heures du Mans, ainsi que la troisième de l'Écurie nationale belge. À l'époque de son introduction il s'agissait, selon l'étagement de la boîte de vitesses et le rapport de démultiplication final, de la voiture la plus rapide en ligne droite sur n'importe quel circuit. De plus, ses performances étaient alliées à un comportement routier sain et plus globalement à une voiture sans défaut majeur. Dans la pure tradition Ferrari, cela permettait aux conducteurs normaux d'être excellents et aux bons conducteurs d'avoir un avantage insurpassable. Les années de développement consacrées aux composants importants et la fiabilité traditionnelle des Ferrari garantissaient en outre que la voiture tenait bon jusqu'à la fin de la course. Finalement, la GTO permit à Ferrari de remporter trois années d'affilée, 1962, 1963 et 1964, le championnat du meilleur constructeur au monde. La faible production (36 véhicules) a permis à Ferrari d’être très sélective sur les acheteurs potentiels. En étant dans les bonnes grâces d'Enzo Ferrari lui-même, ou de son ambassadeur nord-américain Luigi Chinetti, on pouvait avec 18 000 dollars (dollars du début des années 1960 soit environ 140 000 dollars en 2012) acheter la meilleure GT de course disponible à l’époque. La 250 GTO est peut-être l'une des dernières voitures de ce niveau à présenter le comportement d’une routière normale. De façon plus visible, c’était une des dernières voitures à moteur avant véritablement compétitive à un tel niveau. À l’époque, avant la popularisation des courses de voitures d'époque, la 250 GTO faisait face au même destin que les autres voitures de course : lorsqu’elles devenaient obsolètes, quelques-unes servaient pour des courses régionales tandis que les autres étaient utilisées comme des voitures à passagers normales, usage glorieux mais néanmoins assez peu pratique.