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SOLIDO L'AGE D'OR 1/43 REF : 4500 CADILLAC BIARRITZ CABRIOLET DIM : 128 mm POIDS : 185 g
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SOLIDO L'AGE D'OR 1/43 REF : 4500 CADILLAC BIARRITZ CABRIOLET DIM : 128 mm POIDS : 185 g La Cadillac Eldorado est un véhicule automobile du constructeur américain Cadillac. Imaginée comme un « dream car » pour le Motorama de 1952, l'Eldorado apparaît l'année suivante comme un cabriolet ultra luxueux établi sur la base d'un cabriolet Series 62. Cadillac réalise une belle opération publicitaire en prêtant le deuxième exemplaire de cette Eldorado à la Maison Blanche pour la cérémonie d'inauguration du Président Eisenhower en janvier 1953. Vaisseau amiral de la gamme Cadillac, l'Eldorado est commercialisée pendant 50 ans à travers plusieurs générations de modèles et sous différentes carrosseries : cabriolets, coupés, berlines. Le modèle sert de prototype roulant pour des nouveautés stylistiques (pare-brise panoramique, ailerons « requin »…) ainsi que de vitrine technologique à la marque (en 1957, l'Eldorado Brougham reçoit une suspension pneumatique, en 1967, la Fleetwood Eldorado devient la première traction avant de Cadillac). Mais au cours des années 1990, le marché du grand coupé personnel ultra luxueux périclite. Cadillac maintient en vie l'Eldorado jusqu'en 2002, et en 2003, c'est le coupé/cabriolet 2 places XLR qui prend la relève. Créée en 1902, la firme Cadillac célèbre son cinquantenaire en 1952, anniversaire que les américains appellent « golden jubilee » ( le jubilé d'or ). Les modèles de l'année arborent d'ailleurs sur leurs capots des motifs dorés au lieu de leurs motifs chromés habituels ( une caractéristique reprise pour les modèles de 1954 à 1958 ). Pour l'occasion, Cadillac expose un « dream car » qui présente la somme des compétences techniques et stylistiques de ses ingénieurs. Ce prototype rencontre un tel succès que les responsables de la marque décident de le produire en série l'année suivante. Un concours est alors organisé en interne pour lui trouver un nom, et c'est la secrétaire du département des ventes, Mary Ann Zukosky (épouse Marini), qui le remporte en proposant le nom Eldorado. Version américanisée de l'espagnol « El Dorado » (le doré), l'Eldorado évoque une cité légendaire d'Amérique du Sud à la richesse fabuleuse, qui a suscité de nombreuses expéditions infructueuses, et dont le mythe vient en partie d'une coutume des Indiens Chibcha : ceux-ci, à l'occasion des cérémonies, recouvraient de poussière d'or le corps de leur chef, avant que celui-ci ne l'enlève en plongeant dans un lac. Toutefois, selon le magazine Palm Springs Life, le nom viendrait avant tout du Eldorado Country Club, un club de détente de Coachella Valley, en Californie, fréquenté par les cadres de la General Motors1. Quoi qu'il en soit, ce nom semblait tout à fait approprié en cette année du jubilé d'or, et parfaitement adapté à la clientèle des « golden boys » visée par Cadillac. Après son formidable succès en tant que « dream car », l'Eldorado est lancée en production limitée. Ce luxueux cabriolet 4/6 places (l'usine le désigne comme un Sport Convertible Coupe), long de 5,61 m, est établi sur la base d'un cabriolet de la Series 62, avec un empattement de 3,20 m. L'Eldorado est la première Cadillac à recevoir un pare-brise panoramique. Sa capote est entièrement dissimulée sous un couvre-tonneau en métal ; fabriquée en orlon, elle peut être blanche ou noire. L'équipement comprend une sellerie en cuir (disponible en noir, noir et blanc, bleu, bleu et blanc, rouge, rouge et blanc), une radio à présélecteur automatique, des roues à rayons et des pneus à flanc blanc, des feux anti-brouillard et un rétroviseur côté conducteur. Le moteur est un V8 de 5,4 litres qui développe 210 ch à 4150 tr/min, la boîte de vitesses est automatique. Vendue à 7 750 $, soit deux fois plus cher que la moins chère des Cadillac (le coupé 2 portes à 3 571 $), l'Eldorado est produite en 532 exemplaires. Pour le millésime 1954, l'Eldorado reprend intégralement la carrosserie du cabriolet de la Series 62, avec un peu plus de chrome, notamment au bas des ailes arrière, et un équipement plus luxueux. L'empattement est de 3,28 m, et le moteur atteint 230 ch. Le prix est abaissé à 5 738 $. La production atteint 2 150 unités. Pour 1955, l'Eldorado retrouve une apparence distincte des autres Cadillac, en raison d'un traitement différent des ailes arrière qui reçoivent des ailerons trapézoïdaux et non plus bulbeux. Les feux arrière sont placés plus bas et ils sont soulignés par une moulure de caisse qui se prolonge jusqu'au-dessus du passage de roue. Le moteur développe 270 ch à 4 800 tr/min. Le tarif est de 6 286 $. La production atteint 3 950 exemplaires. En 1956, l'Eldorado est déclinée en deux carrosseries : le cabriolet, qui est baptisé Eldorado Biarritz, et le coupé, qui est baptisé Eldorado Seville. La désignation « Biarritz » fait référence à la célèbre station balnéaire française, et la désignation « Séville » à la non moins célèbre ville andalouse, dont la prononciation américaine est proche de la désignation « DeVille » utilisée pour un autre modèle de Cadillac. Le coupé n'est rien d'autre qu'un cabriolet dont la capote est remplacée par un hard top ; un toit rigide sans montant central ( un trait de style utilisé la première fois sur la première Cadillac Coupe de Ville en 1949 ). Esthétiquement, la carrosserie subit quelques retouches cosmétiques, dont une nouvelle calandre au maillage plus serré. Les feux de position passent en bas du pare-chocs. Le moteur est poussé à 305 ch à 4 700 tr/min. Le tarif est de 6 501 $, quelle que soit la carrosserie. L'Eldorado Biarritz est vendue à 2 150 exemplaires, et l'Eldorado Séville à 3 900 exemplaires.