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SOLIDO HI-FI 1/43 REF : 1504 RENAULT 25

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SOLIDO HI-FI  1/43  REF : 1504   RENAULT 25  DIM : 105 mm   POIDS : 135 g

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SOLIDO HI-FI  1/43  REF : 1504   RENAULT 25  DIM : 105 mm   POIDS : 135 g   La Renault 25 est un modèle d'automobile conçu et produit de 1984 à 1992 par le constructeur français Renault. La Renault 25 est une berline 5 portes avec hayon et arrière transformable, positionnée dans le segment H (haut de gamme) du marché automobile européen. Sa ligne originale avec une lunette arrière incurvée dite « bulle », due au styliste Robert Opron, avec la complicité de Gaston Juchet, vise à donner à la 25 l'apparence d'une berline à coffre classique pour vaincre la réticence de la clientèle à l'égard du hayon sur les marchés extérieurs. Elle est l'une des premières voitures conçues dès l'origine pour minimiser la résistance à l'air et diminuer ainsi la consommation. Le modèle TS détiendra même brièvement le titre officieux de voiture de série la plus aérodynamique du monde avec un Cx (coefficient de pénétration dans l'air) de 0,281. La gamme n'a jamais comporté de modèle à transmission intégrale (4 roues motrices) et toutes les versions sont à roues antérieures motrices (traction avant). Les moteurs (4 cylindres en ligne ou V6) sont implantés longitudinalement en avant de l'essieu avant. Toutes les Renault 25 ont été produites à l'usine Renault de Sandouville1 près du Havre. La consommation moyenne est de 7 à 13 litres aux 100 km selon les versions. Son freinage est assuré par des disques à l'avant et des tambours à l'arrière (sur les versions 4 cylindres sans ABS) ou des disques à l'avant et des disques à l'arrière pour les autres versions. Le double circuit est assisté par servo-frein. À sa sortie en 1984, la 25 représente sur tous les plans un très net progrès par rapport aux 20 et 30 qu'elle remplace. Les performances sont largement au niveau de la concurrence, les V6 turbo donnant même une bonne réplique aux Mercedes-Benz 200-300 et BMW Série 5. Grâce à l'excellente aérodynamique, les consommations sont parmi les plus basses des modèles haut de gamme. Les trains de roulement bien conçus, guéris de la trop grande flexibilité des 20 et 30, offrent un comportement routier vivace et sain, à peine tempéré par une légère tendance au sous-virage et par de nets effets de couple sur les V6 turbo. Le confort de l'habitacle, clair, spacieux et bien insonorisé est de premier ordre même si le dessin résolument moderne de la planche de bord (dû au styliste italien Marcello Gandini, plus connu pour les lignes des Lamborghini) a ses détracteurs. L'équipement est d'une richesse inconnue jusqu'alors sur une voiture française. Il inclut notamment la commande impulsionnelle de la vitre conducteur, la synthèse de la parole et l'une des toutes premières commandes d'autoradio au volant par l'intermédiaire du « satellite ». Sur le papier, la Renault 25 donne à la marque, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, une chance réelle de percer en haut de gamme dans l'Europe entière. Malheureusement pour Renault, ces ambitions seront anéanties par une qualité de fabrication frisant le catastrophique pendant les trois premières années de commercialisation. La multiplication des pannes (surtout du côté de l'électronique) et défauts d'assemblage en tout genre, combinée à l'attitude désinvolte d'un réseau après-vente qui n'est pas encore « entré en qualité », auront raison de l'intérêt de la clientèle étrangère qui se repliera sur les valeurs sûres venues d'Allemagne. En France, en revanche, le client acquis à la production nationale se montrera plus patient. L'arrivée à la tête de Renault de Georges Besse puis de Raymond Lévy (lequel n'hésite pas, fraîchement arrivé, à déclarer en public que sa Renault 25 de fonction doit passer au garage tous les mois) marquent un tournant en matière de qualité qui remet enfin au grand jour les nombreux points forts de la voiture. Le restylage de 1988 (nouvelle face avant, nouveaux feux arrière, nouveaux matériaux intérieurs, train avant légèrement revu) et l'arrivée de motorisations plus puissantes permettront à la Renault 25 de bien résister à l'arrivée des Peugeot 605 et Citroën XM en 1989. La fin de carrière survient en 1992 alors que les ventes se maintiennent encore à un niveau honorable, surtout en 4 cylindres. Vu le succès commercial mitigé des modèles qui lui ont succédé (Safrane, Vel Satis), on peut se demander si la 25 n'a pas été le haut de gamme Renault le plus réussi de l'après-guerre, ou du moins le deuxième, après la ô combien révolutionnaire Renault 16. La Renault 25 a également fait une bonne carrière en occasion dans les années 1990, la bonne résistance de la caisse à la corrosion (une première chez Renault) et la grande robustesse des moteurs 4 cylindres y contribuant. Toutefois, les modèles d'âge avancé peuvent exhiber des défauts de rigidité tels que des difficultés de fermeture des portières arrière ou des fêlures de pare-brise lors de mises sur cric. La Renault 25 voit sa production terminée le 13 octobre 1992 avec son 780 976 e et dernier modèle sorti des chaînes de production. À ce propos notons qu'en majorité ce furent les versions GTS en PH1 et Turbo D en PH2 qui furent les variantes les plus vendues. Très associée au pouvoir socialiste des années 1980, la Renault 25 fut, en effet, la voiture de fonction de tous les hommes politiques français de gauche de cette période. On a, à l'époque, évoqué le gang des Renault 25 pour désigner les responsables socialistes. Néanmoins elle fut également appréciée par des personnalités de droite (la R25 Limousine ou de la V6 Turbo Baccara de Jacques Chirac, on le voit avec la 1re venir au premier conseil des ministres du 22 mars 19863 sur une vidéo de l'Ina et Jacques Chirac va voter en 1995 à bord d'une R25 V6 Turbo Baccara Gris Tungstène). En 1988 un coffret de 6 Renault 25 dont cinq avec la tête des principaux candidats fut produit par Solido, il fut intitulé « Elysée 1988, aux urnes Citoyens ». Ce fut juste avant l'arrivée des "Phase 2" dans les halls mi-1988. De nos jours seules certaines versions commencent à présenter un intérêt en collection : les Limousines pour leur relative rareté, même chose pour quelques séries spéciales, mais seules pour l'instant les "Phase 1" ont franchi ou vont arriver à l'âge légal de la carte grise de collection (30 ans).