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PAUL'S MODEL ART PORSCHE PANAMERA 4 CONSULTING 1/43 DIM : 113 mm POIDS : 200 g
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PAUL'S MODEL ART PORSCHE PANAMERA 4 CONSULTING 1/43 DIM : 113 mm POIDS : 200 g La Porsche Panamera est une berline quatre portes sportive de luxe du constructeur automobile allemand Porsche. D'un genre inédit pour la marque, la Panamera est censée directement concurrencer les Maserati Quattroporte, Mercedes-Benz Classe CLS Shooting Brake, Classe S , Classe E 63 AMG, Audi S7, et RS6, RS7 S8, BMW Série 6 Grand Coupé et BMW Série 7, Aston Martin Rapide, Jaguar XJ ou encore la toute dernière Tesla Model S. La Panamera, dont le nom a été choisi en hommage à la course mexicaine dénommée Carrera Panamericana, a pour objectif de concilier la sportivité d'une GT et le confort d'une berline, tout en maîtrisant la consommation et les rejets de CO2. Le magazine Auto Bild lui décerne d'ailleurs le « volant d'or » dans la catégorie « voiture performante de luxe». La version définitive, bien qu'auparavant dévoilée sur le site Porsche, est présentée au salon de Shanghai en 2009. Réalisé sans collaboration extérieure malgré un coût de conception estimé à un milliard d'euros, ce nouveau véhicule est une propulsion à moteur avant. L'usine de Leipzig, que ce nouveau modèle sert à amortir, l'assemble et la livre aux concessions allemandes depuis le 12 septembre 2009. Le prix de base de la version Panamera est fixé à 93 407 € TTC. Il n'est pas rare pour un constructeur d'automobiles de prestige tel que Porsche de choisir le patronyme de ses futurs modèles en l'honneur de victoires remportées lors de son engagement en compétition automobile. La Porsche Panamera porte ainsi un nom évocateur pour le constructeur allemand, la Carrera Panamericana étant probablement « la course la plus chère au cœur de la marque, l'une des plus mythiques, voire pour certains, la plus mythique de toutes ». La Carrera Panamericana est une course organisée dans les années 1950 au Mexique, dont le parcours de plus de 3 000 km traversait le pays de part en part. Pouvant durer de quatre à six jours, la Carrera Panamericana était extrêmement éprouvante pour les participants — chaleur, route dégradée et changements d'altitude mettaient à rude épreuve aussi bien l'endurance des machines que celle des hommes — si bien que « quiconque en ressortait vivant et vainqueur méritait un respect atemporel ». En 1954, Porsche y engage plusieurs 550 RS Spyder, fortes d'un nouveau moteur de 117 ch et doté de quatre arbres à cames. Le faible poids de ces modèles leur procure un net avantage, si bien que deux d'entre elles, pilotées par Hans Herrmann et Jaroslav Juhan, terminent respectivement troisième et quatrième au classement général, assurant la victoire de Porsche dans la catégorie des moins de 1 500 cm3. Ce doublé est une performance remarquable dans cette catégorie. C'est donc en l'honneur de cette victoire que Porsche décide de dénommer son nouveau modèle « Panamera ». Le design de la nouvelle Panamera est né d'un mélange des genres. Désignée comme la « première Porsche Grand Tourisme à quatre portes », son dessin est peu conventionnel, reprenant à l'avant le style de la Porsche 911, l'arrière typique d'un coupé et le volume d'une berline. Qualifiée d'« extraterrestre », la Panamera offre des dimensions généreuses, avec 4 970 mm de longueur pour 1 931 mm de largeur. L'objectif fixé par le constructeur allemand est de dessiner une automobile moins ostentatoire, mais plus sportive, avec des courbes agiles. Selon Porsche, leur principale difficulté dans la conception du design de la Panamera réside dans leur manque d'expérience en termes de berlines6. Pourtant, en 1988, le constructeur allemand avait présenté un concept-car, la 989, reprenant la face avant de la 993 ainsi que quelques détails de la 996. L'idée est alors d'étendre le succès de la 928, modèle d’ouverture, à un nouveau segment : celui des berlines. La ressemblance esthétique de ce modèle – qui ne verra jamais le jour en raison d'une chute des ventes de la 928 – avec la Panamera est notable. La Panamera se démarque par sa silhouette massive en deux volumes, aux traits épais et aux ailes arrière rebondies ; munie d'un hayon très incliné, elle est loin du design de la concurrence, plus typé « coupé ». Pour le magazine Auto News, la Panamera a une présence imposante, bien que le style 911 convienne peu à « son empattement immense, son dos rond et sa poupe haut perchée ». La Panamera reprend ainsi les traits typiques des Porsche : le capot en U plongeant entre les ailes, la ligne de toit effilée et les blocs optiques ronds sont autant de caractéristiques propres à la marque. Cependant, leur intégration globale ainsi que l'arrière massif de la voiture ont fait l'objet de critiques, venant aussi bien du public que des journalistes. Contrairement au Cayenne, développé en coopération avec Volkswagen, la Panamera est entièrement développée par Porsche. Elle dispose d'une structure toute particulière, résultat d'un travail innovant alliant acier, aluminium, matériaux plastiques et magnésium dans le but de réduire le poids de l'automobile. Ces efforts se sont davantage portés sur les pièces de carrosserie que sur la structure porteuse, qui reste en acier. Les portières comportent une structure porteuse en aluminium, obtenue par moulage sous pression traité au laser, et leur encadrement est réalisé en acier à très haute résistance microallié. Le revêtement extérieur utilise également l'aluminium tandis que les cadres des vitres sont en magnésium allégé. La Panamera a en outre été conçue pour accueillir un groupe motopropulseur hybride et partager des éléments avec la deuxième génération de Cayenne. Le poids de la Panamera S s'en tient ainsi à 1 770 kg, ce qui est au niveau des meilleures de la catégorie, Audi A8 ou Jaguar XJ (X351). De surcroît, les ingénieurs ont apporté un soin particulier à la répartition des masses ; celle-ci s'établit à 54,3 % sur l'avant et 45,7 sur l'arrière pour les versions S et 4S, contre 54,6 à l'avant et 45,4 à l'arrière pour la Turbo7. Afin de maximiser l'aérodynamisme, notamment à hautes vitesses, et ainsi diminuer la consommation d'essence, le soubassement de la Panamera, comprenant également la zone du tunnel de transmission et du silencieux secondaire, est entièrement caréné. Première mondiale dans le segment, il a fait l'objet d'études pour en déterminer le meilleur profilage et ainsi réduire la résistance de l’air et les forces de levage sur les essieux. Le coefficient de traînée (Cx) de la Panamera atteint ainsi 0,297 et le SCx 0,68 m. Le Cx perd en revanche un point sur la Turbo, car elle doit laisser entrer plus d'air pour refroidir correctement son moteur. L'aileron arrière, intégré dans la malle, reçoit une cinématique d'ouverture inédite, s'adaptant aux situations de conduite grâce à quatre inclinaisons différentes. L'aileron s'extrait soit manuellement grâce à un bouton sur la console de bord, soit automatiquement dès 90 km/h. Il se braque alors de 3° vers le bas. À partir de 160 km/h, il s'inverse selon un angle de 5°, qui est porté à 14° à 205 km/h. Sur la Turbo, la surface du spoiler varie également en fonction des situations grâce à une géométrie en trois parties capable de se déplier, optimisant ainsi les performances aérodynamiques La gamme de motorisations de la Porsche Panamera propose en 2009 deux moteurs à essence à 8 cylindres en V, ouverts à 90°, d'une cylindrée de 4 806 cm3 — le rapport alésage par course est de 96,0 × 83,0 mm. Une autre motorisation essence complète la gamme en 2010 : un V6 de 3,6 litres de cylindrée développant 300 ch. Ce V8 n'est pas nouveau puisqu'il s'agit de celui du Porsche Cayenne GTS ; celui-ci s'est néanmoins vu infliger une importante opération d'allègement : couvercle de carter de distribution et couvre-culasse en magnésium (- 2,5 kg), actuateurs d'arbres à cames en aluminium (- 1,7 kg), vis en aluminium pour tous les éléments en magnésium (- 1,0 kg) et parois de collecteur amincies (- 1,2 kg). Le vilebrequin et les bielles ont également été allégés, offrant ainsi la possibilité d'atteindre un régime moteur plus élevé. Le moteur, monté en position longitudinale centrale avant, est uniquement associé à une injection directe pour diminuer la consommation d'essence. Toujours dans l'optique d'obtenir un poids minimal, la culasse monobloc et le carter de vilebrequin de type closed-deck sont réalisés en aluminium. La Porsche Panamera inaugure par ailleurs une nouveauté majeure en termes de maintien du bloc moteur. Toujours dans l'optique de réduire le poids, la Panamera s'équipe d'une biellette stabilisatrice innovante en polyamide, conçue en collaboration entre le fabricant de supports moteur ContiTech Vibration Control et le fournisseur de matières plastiques BASF. Outre le fait qu'elle a pour fonction de « contrecarrer » une partie du couple développé par le moteur, cette pièce doit assurer une très bonne absorption phonique et une fixation très sûre du moteur dans le compartiment. L'utilisation de cette biellette en polyamide offre un gain de poids de 35 % par rapport à une pièce métallique équivalente, pour des performances comparables. Les versions S et 4S de la Panamera sont mues par un V8 atmosphérique développant une puissance de 400 ch atteinte aux alentours de 6 500 tr/min, pour un couple de 500 Nm disponible sur une plage de régime s'étendant de 3 500 tr/min à 5 000 tr/min. Paisible à bas régime, le moteur « délivre sa puissance avec une grande linéarité20 ». Comme son nom l'indique, la plus puissante version, la Panamera Turbo, est équipée de deux turbocompresseurs montés en parallèle. Pour la première fois chez Porsche, les turbos sont intégrés dans les collecteurs d'échappement, ce qui offre l'avantage de minimiser les pertes de pression en amont de la turbine et d'améliorer ainsi l'écoulement des gaz dans les tubulures. Forte d'une puissance de 500 ch et d'un couple de 700 Nm, la Panamera Turbo offre des accélérations « franches et soutenues20 ». Les décélérations sont toutes aussi franches puisque, équipée du système de freinage en carbone-céramique PCCB avec des disques ventilés de 390 mm de diamètre à l'avant et 350 mm à l'arrière, la Panamera réalise le 200 à 0 km/h sur une distance de 147 mètres. Bien que mordants, les freins classiques en fonte d'acier équipant les versions S et 4S sont à l'inverse peu endurants. En option, Porsche offre la possibilité de doter la Panamera du Pack Sport Chrono. Associé à la boîte de vitesses robotisée PDK, ce pack propose la fonction Launch Control optimisant les accélérations départ arrêté, tandis que la fonction Overboost, uniquement disponible pour la Panamera Turbo, augmente la pression de suralimentation pendant un court laps de temps. Le couple ainsi amélioré, la Panamera Turbo développe alors 770 Nm. Le 0 à 100 km/h est alors effectué en 4,3 s, le 0 à 200 km/h en 14,4 s et le kilomètre départ arrêté en 22,6 s. Pour comparaison, une BMW M5 réalise le 0 à 200 km/h en 17,7 s. Certains laissent entendre qu'il est également envisagé, à la suite de nouvelles réglementations en Allemagne, que soit produite en 2011 une version hybride de 350 chevaux, moins polluante, de façon à éviter une surtaxe qui entraînerait pour Porsche une importante perte de bénéfices. Porsche annonce une consommation de 12,2 ℓ/100 km pour la Panamera Turbo. La Panamera est la première berline de luxe à proposer le système Stop & Start associé à une boîte à commande robotisée à double embrayage PDK. Traditionnellement, ce système est uniquement associé à des boîtes mécaniques puisqu'il permet de couper le moteur à chaque arrêt et de le démarrer à nouveau lorsque le conducteur appuie sur la pédale d'embrayage. Sur les boîtes robotisées, la pédale d'embrayage est absente puisque l'embrayage se fait sans l'intervention du conducteur. En coupant le moteur lorsque le véhicule est à l'arrêt, la technologie Stop & Start permet d'économiser, selon Porsche, 10 % de carburant en cycle urbain et 5 % en cycle mixte. Grâce à d'autres dispositifs tels que les pneumatiques à faible résistance au roulement ou le système de réduction du couple de freinage résiduel permettant de diminuer la friction entre le disque et les garnitures de frein lorsque celui-ci n’est pas sollicité, la Panamera 4 S annonce une consommation standardisée en cycle mixte de 11,1 ℓ/100 km26, inférieure à celle de ses concurrentes telles que la Mercedes S500 4 Matic (12,1 ℓ/100 km) ou la Maserati Quattroporte (14,7 ℓ/100 km). La plus puissante des Panamera, la Turbo, revendique quant à elle une consommation standardisée en cycle mixte de 12,2 ℓ/100 km.