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CORGI MORRIS 1000 VAN HEINZ 1/43

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CORGI MORRIS 1000 VAN  HEINZ  1/43     DIM : 84 mm   POIDS : 105 g   

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CORGI MORRIS 1000 VAN  HEINZ  1/43     DIM : 84 mm   POIDS : 105 g      La Morris Minor est une voiture du constructeur britannique Morris, présentée à l'Earl's Court Motor Show, à Londres, le 20 septembre 19484. Conçue sous la direction de Alec Issigonis, plus de 1,3 million d'exemplaires ont été produits entre 1948 et 1972, en trois séries: la MM (1948), la Série II (1952) et, enfin, la série 1000 (1956). Initialement disponible en tant que berline deux portes et tourer (convertible), la gamme a été élargie afin d'inclure les berlines quatre portes en 1950, un break à flancs en bois (le "Traveller") à partir d'octobre 1953, une fourgonnette et un pick-up à partir de mai 1953. Ce fut la première voiture Britannique vendue à plus d'un million d'exemplaires6 et elle est considérée comme un exemple classique de la conception automobile, également typique du "style british". La Minor fut conçue en 1941. Bien que la Nuffield Organisation ait été fortement impliquée dans les travaux de guerre et qu'il y eut une interdiction de fabrication de voitures civiles, le vice-président de Morris Motors, Miles Thomas, a voulu préparer le terrain pour de nouveaux produits à lancer dès la fin de la guerre. Vic Oak, l'ingénieur en chef, avait déjà porté à l'attention de Thomas un ingénieur junior prometteur, Alec Issigonis. Issigonis était employé chez Morris depuis 1935 et spécialisé dans le développement des suspensions , mais il a souvent impressionné Oak avec ses idées sur la conception de voitures en général. Issigonis s'était fait particulièrement remarquer par Oak avec son travail sur la nouvelle Morris Dix (en), qui fut en développement en 1936/37. C'était la première Morris à utiliser un châssis monocoque et a été conçue avec une suspension avant indépendante. Issigonis conçut un système à double triangulation abandonné à cause de son prix, bien que la conception sera utilisée plus tard sur la MG de type Y et beaucoup d'autres MG de l'après-guerre. La Morris Dix entra en production avec une pont arrière rigide. En dépit de sa brève collaboration aux suspensions de la Dix, Issigonis créa également une direction à crémaillère. Comme pour sa conception de suspension, ce système ne fut pas adopté, mais refera surface dans les années d'après-guerre sur la MG de type Y, mais ces idées tendaient à prouver qu'il était le parfait candidat pour conduire le travail de conception sur une nouvelle petite voiture avancée. Malgré le fait que pratiquement toutes les ressources furent réquisitionnées pour l'effort de guerre, Thomas a néanmoins approuvé la création d'une nouvelle petite voiture familiale qui remplacerait la Morris Eight (en). Bien qu'Oak (et Sidney Smith, directeur technique de Morris) furent en charge globale du projet, c'est Issigonis qui est ultimement responsable de la conception, travaillant avec seulement deux autres dessinateurs. Thomas nomma le projet "Mosquito" et s'assura qu'il resterait aussi secret que possible, à la fois du Ministère de l'Approvisionnement et du fondateur de l'entreprise William Morris (devenu Lord Nuffield), qui était encore président de Morris Motors, car il était largement prévisible qu'il ne verrait pas d'un bon œil les idées radicales d'Issigonis. La conception globale d'Issigonis était de fabriquer une voiture pratique, économique abordable pour le grand public, qui égalerait, si non dépasserait, la commodité et la qualité de la conception d'une voiture plus chère. Par après il résumera son approche de la Minor qu'il voulait concevoir comme une voiture économique que "l'homme moyen aurait plaisir à posséder, plutôt que de le ressentir comme quelque chose auquel il aurait été condamné" et "des gens qui conduisent des voitures de petite taille sont de la même taille que ceux qui roulent en grosses voitures et ils ne devraient pas avoir à subir des intérieurs claustro-phobiques." Issigonis voulait que la voiture soit aussi grande que possible pour sa taille et confortable pour le conducteur inexpérimenté. Tout comme il fera avec la Mini - dix ans plus tard, il conçut le "Mosquito" avec une excellente tenue de route et une direction rapide et précise sans jamais vouloir en faire une faire une voiture de sport, mais pour le rendre sûre et facile à conduire par tous. La conception d'Issigonis comprenait les idées qu'il avait proposées pour les Dix avant-guerre. Suspension Indépendante et direction à crémaillère, en plus de la poursuite de l'utilisation du châssis monobloc. Pour le "Mosquito", Issigonis fut inspiré par la Citroën Traction Avant, voiture qu'il admira beaucoup, et il proposa des barres de torsion à chaque roue, comme sur la Citroën plutôt que le précédent système de ressort hélicoïdal. La voiture française, lancée en 1934, avait également été l'un des premiers exemples équipés de crémaillères de direction. Quasiment toutes les fonctions de la Minor servent les objectifs communs de la bonne tenue de route et du maximum d'espace intérieur. Par exemple, Issigonis spécifié des roues de 14" (35.5 cm) pour le "Mosquito". Elles étaient plus petites que toute autre voiture de production de l'époque ( la Morris Huit avaient des roues de 17 pouces (43 cm) ). Ces petites roues réduisent l'intrusion dans l'espace de la cabine et minimisent la masse non suspendue pour un meilleur confort de conduite et une meilleure stabilité. Les roues elles-mêmes ont été placées aussi loin que possible dans chaque coin du plancher du "Mosquito" pour les mêmes raisons. Il en va de même pour le placement du moteur, loin vers l'avant du compartiment moteur. La plupart des voitures de l'époque avait le moteur quelque peu en arrière de l'essieu avant dans l'intérêt d'une meilleure répartition du poids, mais cela signifie que lorsque chargée de quatre passagers, ces voitures avaient souvent l'arrière particulièrement lourd, conduisant à l'instabilité de la manipulation et au survirage. Mettre le moteur dans le nez du "Mosquito" signifie que légèrement chargée, la voiture avait le nez lourd, conduisant à une meilleure stabilité directionnelle et en pleine charge, elle atteint presque le poids d'équilibre, donc la manipulation et l'adhérence restèrent bonnes quelle que soit la charge transportée. Placer le moteur plus à l'avant permit aussi de maximiser l'espace de la cabine. La proposition d'Issigonis concernant le moteur fut tout aussi radicale : un quatre cylindres à plat refroidi par eau. L'un des seules restrictions de Miles Thomas à propose du "Mosquito" était qu'il devait avoir un moteur qui ne tombe pas sous le coup de la taxe de roulage Britannique qui imposait les voitures par l'intermédiaire d'une formule liée à l'alésage du moteur. En même temps, Thomas souhaitait que la voiture soit attirante sur les marchés d'exportation, qui n'avaient pas de telles restrictions et étaient généralement en faveur de plus grandes cylindrées. La solution d'Issigonis fut le moteur à plat quatre cylindres qui pouvait facilement être produit en deux versions - une version à alésage étroit - de 800 cm3 pour le marché Britannique et un 1 100 cm3 à alésage agrandi pour l'exportation. Les deux versions utilisent les mêmes pièces pour le bloc-cylindres (qui de plus peut être produit sur les mêmes machines) et les pistons. La position à plat réduit la longueur totale du moteur, ce qui augmente encore l'espace de la cabine, et abaisse le centre de gravité de la voiture pour une meilleure maniabilité.