Promo! IXO SIMCA ARIANE TAXI G7 1960 1/43 Agrandir l'image

IXO SIMCA ARIANE TAXI G7 1960 1/43

4302

Nouveau

IXO SIMCA ARIANE  TAXI  G7  1960   1/43      DIM : 107 mm   POIDS : 155 g   avec la boite

Plus de détails

Ce produit n'est plus en stock

12,00 €

En savoir plus

IXO SIMCA ARIANE  TAXI  G7  1960   1/43      DIM : 107 mm   POIDS : 155 g   avec la boite      La Simca Vedette est une série de véhicules construits et commercialisés dans de multiples déclinaisons par le constructeur français Simca entre 1954 et 1961. Elle est la dernière voiture française de grande série à être équipée d’un moteur V8. En septembre 1954, Simca rachète Ford S.A.F. (Société Anonyme Française) et s’approprie ainsi son usine de Poissy. Tandis que le groupe Ford, déçu par les résultats de son activité en France, se recentre sur ses filiales en Allemagne de l'Ouest et en Grande-Bretagne, Simca récupère la gamme Vedette millésime 1955, conçue par Ford dans son siège de Dearborn, pour rempla cer la première Vedette lancée en 1948. La nouvelle gamme Vedette est présentée sur le stand Ford et sur le stand Simca au Salon de Paris, en octobre 1954. Elle est produite dès novembre sous la marque Simca après que 2 100 modèles eurent été fabriqués par Ford, à la suite du rachat de l'usine de Poissy par Henri Théodore Pigozzi. Simca n'avait aucune volonté de développer ce modèle et profita seulement de son apparition pour augmenter ses volumes de ventes globaux et surtout, disposer d'un centre de production à Poissy, qui lui permettait de mieux servir ses perspectives d'avenir. Dès sa sortie et selon un plan de commercialisation bien conçu par l'état major de Ford, la gamme Vedette est divisée en quatre modèles bien distincts dans la gamme équipée du V8 de 2,3 litres (les modèles équipés du moteur V8 3,9 litres ne sont pas remplacés) avec un niveau 1, modèle d'entrée de gamme qui offre un prix d'appel bien positionné (sans volonté de faire des volumes de vente), un niveau 2 qui devait assurer à lui seul le maximum des volumes de cette gamme, un niveau 3 (grand luxe) destiné à compléter l'offre produit vers le haut et un produit niche, la version break (station wagon) . La Trianon, modèle d’entrée de gamme, dépouillé de manière à lui permettre d'afficher un prix de vente compétitif . La Versailles, modèle phare de la gamme se distingue par son équipement de base, sa présentation en deux tons, ses projecteurs antibrouillard, ses feux de recul, ses encadrements de pare-brise et de lunette arrière chromés, ses pneus à flancs blancs. La Régence, luxueusement présentée, est reconnaissable à son intérieur particulièrement soigné intégrant une radio, sa peinture bicolore à la présentation spécifique et à ses enjoliveurs de roues à rayons. La Marly, version break de la Versailles, un break de luxe équipé d’un hayon arrière en deux parties et disponible à partir de février 1956. Un seul moteur est proposé, il s’agit du vieux V8 Ford « Aquilon » à soupapes latérales dont la cylindrée est portée à 2 351 cm3 (course de 85,725 mm). Il développe 80 ch SAE à 4 400 tr/min. La principale innovation concerne la structure de la voiture, qui abandonne le châssis séparé pour une carrosserie monocoque bien plus dans l’air du temps. En revanche, les trains roulants et la mécanique restent classiques avec une boîte de vitesses mécanique à trois rapports, la transmission arrière avec un pont rigide et une suspension à ressorts semi-elliptiques longitudinaux, une direction à vis globique et galet de type Gemmer et un freinage sans assistance. Toutefois, la suspension avant adopte le moderne système à jambe de force MacPherson remplaçant les doubles triangles des Ford. En 1955, la Versailles est vendue 898 000 francs, soit environ 198 000 francs de plus que la Peugeot 403, aux prétentions moins élevées. Très soignée, la familiale - commerciale Marly s’adresse aux Français les plus aisés, pouvant débourser près de 1 200 000 francs pour se l’offrir. La gamme évoluera les années suivantes : le toit ouvrant et translucide « Vistadôme » était disponible en option sur tous les modèles dès 1955. En 1957, d'importantes modifications touchent les modèles de la gamme Vedette justifiant le changement de type mines, qui garde cependant une présentation du type « Ford » (F 52 A pour les modèles 55 et 56 et F 72 A pour les modèles 57) Dans le système Ford, la première lettre désigne le pays de fabrication (F pour France) le premier chiffre situe l'année modèle (5 pour 55 puis 7 pour 57), Le second chiffre représente le type de moteur (1 signifie 3,6 litres, 9 pour le 3,9 litres, 2 pour les 2,2 ou 2,3 litres). La lettre finale « A » signifie automobile de tourisme, « C » pour véhicule commercial... Le train avant est amélioré en 1957 par modification de la valeur de déport au sol. Ce millésime voit l’apparition de nouveaux freins plus efficaces et d'un équipement électrique en 12 volts. Les feux arrière sont d'un nouveau dessin stylisé, avec catadioptre intégré (sauf sur la Trianon). En 1957, année placée sous les conséquences de « l'affaire de Suez » (rationnement du carburant entre autres), Simca avait eu l'idée d'équiper la caisse de la Trianon avec le moteur 4 cylindres de l'Aronde donnant naissance à la familiale Ariane. Le poids de la caisse Simca Vedette, plutôt avantageux pour une auto de ce gabarit permit au moteur de l'Aronde de ne pas être trop sous-dimensionné grâce à des rapports de transmission bien étudiés. Les performances, accélérations et reprises de ce modèle étaient médiocres mais suffisaient à l'utilisateur de ce type d'auto familiale économique, classée fiscalement dans la catégorie des 7 CV. La formule obtenue avec l'Ariane dépassa les espérances des ingénieurs de la marque et permit à ce modèle d'être commercialisé jusqu'en 1963. Le constructeur italien Fiat, encore un peu lié commercialement à Simca à cette époque, s'inspira de cette version pour créer après sa disparition, sa 1500 L, reprenant la caisse de la 6 cylindres 1800 en finition simplifiée, équipée du 4 cylindres de la 1500. Production : 1955 : 42 349 ex - 1956 : 44 836 ex - 1957 : 17 875 ex . « La Versailles a créé en matière de style une accoutumance. La production a plus que doublé de 1954 à 1955. Les perspectives demeurent favorables, non seulement en France mais sur plusieurs marchés d'exportation qui ont réservé à cette 13 CV, un accueil favorable. (Avec 26 % de Versailles vendues à l'étranger, ce modèle est le plus exporté de notre production. » Au Salon de Paris de 1957, la carrosserie de la gamme Vedette est redessinée. Elle reçoit une nouvelle calandre, un pare-brise panoramique (avec retour sur les côtés, un artifice esthétique alors très apprécié aux États-Unis), des petits ailerons à l'arrière et des roues plus grandes pour recevoir des tambours plus importants et contribuer à améliorer le freinage. Cette série est la dernière à être équipée d'un moteur V8 à soupapes latérales, la cylindrée est de 2 351 cm3 mais avec une puissance de 84 ch SAE1 au régime de 4 800 tr/min (taux de compression légèrement augmenté). Même si la gamme Vedette s’est désormais affranchie de Ford (le type mines est maintenant clairement du type Simca avec deux lettres : AB), sa nouvelle carrosserie évoque largement les extravagantes productions d’outre-Atlantique dont les lignes inspirent de nombreux constructeurs européens. Ceci n'est pas un hasard car lorsque Simca acheta Ford SAF et ses modèles en cours, le développement ultérieur de cette gamme était déjà prévu par le centre style américain de Dearborn. Simca demanda donc à un styliste européeen (en l'occurrence Luigi Rapi) de personnaliser ce nouveau dessin pour le rendre plus typé Simca et moins internationalement Ford. La Trianon disparaît et devient l'Ariane 8, la Beaulieu remplace la Versailles et la Chambord, la Régence. Le break Marly conserve son nom et adopte seulement la nouvelle face avant des berlines, pour limiter la hauteur des investissements. Tout en haut de la gamme, la très élitiste Présidence fait son apparition et justifiera un type mines propre : le type AB-P (exigé pour majoration de la longueur hors-tout du véhicule de référence). Pratiquement seule dans sa catégorie (ses seules vraies concurrentes sont bientôt les breaks Renault Frégate Manoir et Citroën ID à seulement 4 cylindres) la Marly continue de séduire quelques clients français, malgré son prix relativement élevé de 1 208 000 francs1 en 1957. Enfin, l’austère mais prestigieuse Présidence, mesurant 15 cm de plus que les berlines « classiques », se veut « le nec plus ultra » de la firme de Poissy. Peinte uniquement en noir, qui était poli et lustré à la main sur une ligne spéciale mise en place à Nanterre, elle séduira notamment le Général de Gaulle, qui aura le droit à une version décapotable nommée « Présidentielle ». Extérieurement, elle était reconnaissable au premier coup d’œil grâce à sa roue de secours à la « Continental », logée comme pour la Lincoln à laquelle elle fait allusion, sous un cache métallique à l’extrémité du coffre. L'impression de ressemblance était encore renforcée par les deux sorties d'échappement émergeant des butoirs de pare-chocs. En 1958, elle était affichée à 1 624 850 francs. Pénalisée par l’apparition de la révolutionnaire Citroën DS en 1955, et peu aidée par la politique de rationnement de l’essence décidée par le gouvernement français en novembre 1956, la production de la Vedette s’effondre à la fin des années 1950 : 15 966 exemplaires1 trouvent preneur en 1959, contre près de 45 000 trois ans auparavant. Cette baisse de volume est aussi la résultante de la direction prise par Simca, qui n'a pas voulu consacrer des investissements plus importants pour mieux armer son modèle et continuer à développer sa pénétration sur ce segment de marché. La production européenne était par ailleurs mieux armée et dans cette catégorie, il existait déjà les modernes Fiat 2100 puis 2300 à 6 cylindres ou la Mercedes 220 SE 6 cylindres à injection, qui furent de redoutables rivales, titrant largement plus de 100 ch. Au début des années 1960, la pérennité de Simca est assurée par les populaires Aronde et Ariane, tandis que la future berline 1000 est imminente. Le constructeur ne peut que noter la chute graduelle des ventes de Vedette. La production de la dernière voiture française de grande série à moteur V8 prend fin au début de l’été 1961, après liquidation des stocks, laissant le haut de gamme français aux coûteuses Facel Vega et plus raisonnablement aux Citroën DS et Peugeot 404, particulièrement lorsque la super luxe à moteur injection apparaîtra. Les dernières Vedette sont écoulées en 1962.