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IXO RENAULT COLORALE "LU" 1/43

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IXO RENAULT COLORALE "LU"   1/43       DIM : 105 mm   POIDS : 211 g   avec la boite

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IXO RENAULT COLORALE "LU"   1/43       DIM : 105 mm   POIDS : 211 g   avec la boite    Désireux de compléter leur gamme, les responsables de la toute jeune Régie Nationale des Usines Renault décident de proposer une voiture fonctionnelle, robuste mais rustique et susceptible de répondre aux vrais besoins des utilisateurs, qu'ils habitent en ville, à la campagne ou outre-mer. Destinée à une clientèle coloniale et rurale, la nouvelle Renault trouve facilement son appellation, ce fut « Colorale », contraction des mots Coloniale et rurale. Sa carrosserie est emboutie et assemblée chez Chausson, à Gennevilliers, et le montage final est effectué à Billancourt. Création éminemment rationnelle, la Colorale possède, avec sa carrosserie vaste et solide, son grand volume intérieur, sa traction intégrale sur certaines versions, les caractéristiques qui font, quelques dizaines d'années plus tard, le succès des SUV. Cependant, la clientèle des années 1950 attend autre chose d'une automobile de ce prix : une carrosserie plus valorisante, plus élégante dotée de chromes et surtout d'une motorisation puissante. Même si ses volumes sont harmonieux et si elle ressemble beaucoup, de face, à la 4CV, la Colorale reste un utilitaire. Elle reprend le moteur 85 à soupapes latérales de la Primaquatre d'avant-guerre. Cette mécanique est fiable mais manque cruellement de puissance pour emmener la Colorale à une allure confortable. Renault tentera de relancer les ventes en équipant la gamme du moteur Étendard issu de la Frégate. Peine perdue, la Colorale ne connaîtra jamais le succès, trop utilitaire pour la clientèle citadine et fortement concurrencée à la campagne par les véhicules américains, Jeep, Dodge et General Motors laissés en France par l'armée US et disponibles à bas prix en nombre sur le marché de l'occasion. Malgré ces évolutions, les ventes de la Colorale ne décollent pas et Renault continue de perdre de l’argent sur chaque modèle vendu. En 1954, Pierre Lefaucheux annonce la fin programmée de la Colorale, mais Renault doit conserver la voiture pour honorer son contrat avec le carrossier Chausson qui prendra fin prématurément en février 1956 après 38.150 unités produites. Il faudra bien plus d'un an à la Régie Renault pour écouler les stocks. Sous son capot, on retrouve le vieux 4 cylindres « 85 », à soupapes latérales, apparu sur la Primaquatre, modèle 1936, certes éprouvé et très solide, mais qui manque singulièrement de puissance. D'une cylindrée de 2 383 cm3, il ne développe que 46 ch et est affreusement glouton. Avec cette mécanique et son poids de 1 640 kg, la Colorale atteint péniblement les 100 km/h. En 1953, elle bénéficie du nouveau moteur destiné à la Frégate. Plus moderne, puisque culbuté, c'est aussi un 4 cylindres de 1 996 cm3 qui développe 58 ch, mais cette augmentation de puissance s'accompagne d'une diminution du couple et les performances ne s'améliorent guère. Le bilan n'est donc pas très flatteur.