Promo! HUADAWEI VOLKSWAGEN COCCINELLE 1/32 Agrandir l'image

HUADAWEI VOLKSWAGEN COCCINELLE 1/32

4382

Nouveau

HUADAWEI VOLKSWAGEN COCCINELLE  1/32     DIM : 121 mm   POIDS : 166 g   avec la boite 

Plus de détails

Ce produit n'est plus en stock

8,00 €

En savoir plus

HUADAWEI VOLKSWAGEN COCCINELLE  1/32     DIM : 121 mm   POIDS : 166 g   avec la boite      La Volkswagen Coccinelle — officiellement Volkswagen type 1 — est la première automobile construite par le constructeur allemand Volkswagen, ainsi nouvellement créée et dont le nom signifie « voiture du peuple ». Produite en 1938, elle est conçue par l'ingénieur autrichien Ferdinand Porsche à la demande du chancelier Adolf Hitler, alors à la tête du Troisième Reich allemand. Outil de propagande pour le régime national-socialiste, elle devient remarquable dans le monde de l'automobile pour sa diffusion et sa longévité. Elle dépasse, le 17 février 1972, le record de modèles vendus, détenu par la Ford T. Elle fut au total produite à plus de 21 529 464 exemplaires à travers le monde. Elle est initialement dénommée KdF Wagen, pour « Kraft durch Freude » (La force par la joie), du nom d'une branche du Front du travail nazi. Connue en interne sous le nom de code Type 1, ou encore 1100, 1200, 1300, 1500 et 1600, en rapport avec la cylindrée des différentes motorisations. En raison de ses formes très rondes, elle est souvent surnommée affectueusement le "scarabée" dans différentes langues : « Käfer » en Allemagne, « Beetle » au Royaume-Uni, « Kever » aux Pays-Bas, ou « Escarabajo » en Espagne. Mais on l'appelle « Maggiolino » ( hanneton ) en Italie, et « Coccinelle » en France. La Volkswagen est une des plus remarquables voitures, crée en 1938 mais vendue pour la toute première fois en 1946. En février 1933, soit à peine un mois après son accession au pouvoir, Adolf Hitler annonce vouloir transformer l'industrie de l'automobile afin d'en faire l'un des fers de lance de sa politique et indirectement, de sa propagande. L'automobile est l'un des secteurs industriels privilégiés par le gouvernement, étant donné qu'elle est considérée comme le signe extérieur de puissance de la nation allemande. L'Allemagne fait face à un essor important de l’automobile sous Hitler. En 1932, environ 561 000 automobiles transportant des voyageurs forment le parc automobile allemand. Quatre ans plus tard, elles sont 9610004. Le führer contrôle étroitement les entreprises automobiles et leur ordonne, par exemple, de réduire le nombre de modèles. Puissance et vitesse sont les mots clés du discours déclamé par les partisans du système national-socialiste. Cette volonté s'exprime bien avant la création de Volkswagen. En effet, l'État allemand pousse très tôt les compagnies automobiles Mercedes et Auto-Union dans les courses automobiles, les Grands Prix et autres compétitions, les subventionnant de façon importante pour développer des techniques poussées. Par ailleurs, Hitler s'affaire à développer le système autoroutier allemand, avec le déploiement de larges Autobahnen à travers tout le pays. L'objectif est de faciliter les communications entre les différentes villes, mais également de permettre à l'aviation de décoller ou atterrir sur les autoroutes. Ce développement est de plus, l'affirmation de la volonté du pouvoir de faciliter l'accession de la population allemande à la mobilité individuelle. Parallèlement au gouvernement allemand qui prend de plus en plus de place dans le domaine de l'automobile, Ferdinand Porsche, ingénieur âgé de 56 ans en 1931 sans emploi après sa démission de directeur technique de la société Daimler6, décide de monter son propre bureau d'études avec à l'esprit l'idée de créer sa propre marque ainsi que de produire une automobile bon marché pour les masses populaires. Il engage une petite équipe qui sous sa direction, va travailler sur la première commande du bureau, issue du constructeur Zündapp, qui souhaite lancer une voiture populaire. L'équipe définit dès lors un cahier des charges pour le moins original : moteur à l'arrière, châssis-poutre, roues indépendantes et barres de torsion. Sourd aux injonctions de Zündapp qui réclame un moteur en étoile 5 cylindres, Porsche dessine un 4 cylindres à plat refroidi par air. 3 prototypes ( Type 12 ) sont alors construits mais demeurent peu convaincants. Cependant, Zündapp est en proie à des difficultés financières importantes et décide alors d'abandonner le projet. Ferdinand Porsche se tourne alors vers NSU et convainc les dirigeants de la pertinence de ses recherches. Une ligne de crédit lui est accordée, ce qui lui permet d'agrandir son bureau d'étude et de se lancer dans des évolutions d'importance. Il impose son idée du 4 cylindres à plat et conçoit un 1 500 cm3 développant 30 ch et permettant d'atteindre la vitesse de 115 km/h. Les lignes de la nouvelle voiture s'arrondissent et s'abaissent. Bien que les phares demeurent très classiques, l'ensemble commence à ressembler à ce que sera la future Coccinelle. Trois prototypes (Type 32) sont également construits. Pourtant, une fois de plus, Porsche doit stopper le développement de son projet, d'abord parce que Fiat, partenaire de NSU, exige l'arrêt immédiat d'un projet qui pourrait concurrencer ses propres productions, ensuite parce que NSU voit ses ventes de motos s'envoler et que la firme doit rapidement transformer ses chaînes pour faire face à la demande. Projet : « la voiture du peuple » Sous le régime d’Hitler, une course pour rattraper le niveau de production des États-Unis et de la Grande-Bretagne s'engage, notamment en vue de la guerre qui s'annonce. Au même moment, il dissimule ses intentions en promettant au peuple allemand des améliorations de leur niveau de vie. C'est ainsi que Hitler se sert du Salon international de l'automobile de Genève de 1934 pour annoncer son intention de produire « une voiture du peuple », une voiture à la portée de tous basée sur la production de masse et la consommation de masse. Le dictateur rêve de donner aux Allemands la version germanique de la Ford T. Hitler persuade alors les décisionnaires de la RDA, nom du syndicat allemand de la construction automobile, de signer un contrat avec Porsche pour la réalisation de cette nouvelle voiture, financée par l'État. En collaboration avec l’entreprise automobile Porsche, les plans de la première Volkswagen allemande sont tracés. Préalablement à cette annonce, en 1934, le pouvoir donne dix mois à l’ingénieur Ferdinand Porsche pour construire un prototype. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas Hitler qui contacte Ferdinand Porsche, mais bien l'inverse. En effet, Porsche contacte le ministère des transports et, le 17 janvier 1934, il explique sa vision d'une voiture populaire. Après quoi, Porsche est contacté par Hitler pour le suivre à Berlin et pour avoir un entretien individuel. En 1933, Jacob Werlin, concessionnaire Mercedes-Benz, organise ainsi la rencontre entre Ferdinand Porsche et le Führer. Cela se fera discrètement à l’hôtel Kaiserhof de Berlinpl . Le cahier des charges fixé par le gouvernement allemand est contraignant. Hitler fixe dans son discours, un prix maximum de moins de 1 000 reichsmarks, afin de convenir au plus grand nombre. Elle doit ainsi être puissante mais surtout économique à l'achat mais également à l'usage. Ainsi, la voiture doit être propulsée par un moteur de 1 litre d'une consommation maximum de 5 litres d’essence aux 100 km et d'une vitesse pouvant atteindre 100 km/h. Par ailleurs, la nouvelle voiture doit être capable de loger confortablement quatre personnes voire cinq. Le poids maximum fixé est de 600 kg. De plus, étant donné que les garages pour véhicule sont assez rares à l'époque, la voiture doit être capable de résister à tous types d'intempéries, tout particulièrement le froid. Le régime nazi, qui a interdit les partis politiques de gauche et les syndicats ouvriers ( en confisquant leurs avoirs ) a enrégimenté les forces de production au sein du "Front du Travail" (D.A.F.) une organisation qu'il contrôle entièrement . Pour donner au régime une "vitrine sociale" le D.A.F. a créé le mouvement Kraft Durch Freude (dirigé par un apparatchik du parti Nazi, Robert Ley) sur le modèle d'une organisation similaire de l'Italie fasciste (œuvre du doppolavoro). Le DAF et le KDF, qui ont financé des villages de vacances ou des croisières à prix réduit pour les ouvriers allemands prennent en main la diffusion de la KdF Wagen ou VolksWagen (voiture du Peuple). Le financement de l'achat du véhicule se fait par souscription, chaque acheteur épargnant sur un livret spécial où il colle des coupons achetés 5 marks, jusqu'à atteindre la somme cible de 1000 Marks (plus 200 pour deux années d'assurance). 300 000 foyers allemands mettent leurs économies dans le projet... mais ils seront floués car avec l'arrivée dès 1938 d'une économie tournée vers l'armement et l'entrée dans la Seconde Guerre mondiale, l'ensemble des outis de production est réquisitionné par les militaires : la KdF Wagen devient une auto d'officiers tandis que sont lancés parallèlement des modèles tout terrain (Kubelwagen) et même amphibie (Schwimmwagen), reposant sur des structures mécaniques adaptées à l'usage militaire. L'usine VW est, après guerre, en bonne partie rétrocédée aux syndicats allemands, dans le cadre de la dénazification imposée par les Alliés et au titre des compensations dues aux dommages de guerre, ce qui explique la tradition de cogestion qui a longtemps été de mise chez VW. En 1936, Adolf Hitler inaugure l'usine KdF-Stadt ( les Alliés la renommeront Wolfsburg en 1945 ) qui va fabriquer la Volkswagen à Fallersleben, en Basse-Saxe. La société Volkswagen GmbH est intégrée au registre du commerce en 193813. L’usine est presque totalement terminée en 1939 et dispose des meilleures machines américaines disponibles. Dans la perspective d'une production de masse et pour parvenir au prix très bas exigé par Hitler, Porsche part aux États-Unis pendant l'été 1936. Il va y apprendre les techniques industrielles de fabrication à grande échelle, que seule l'Amérique connaît alors. Il effectue des visites aux usines Packard, Ford et General Motors, ainsi que chez le carrossier Budd, le spécialiste du tout acier ( et de la carrosserie autoportante, plus légère que les carrosseries traditionnelles avec châssis séparé ). Il en revient convaincu que la hauteur des investissements nécessaires requiert la garantie de l'État allemand, les capitaux privés ne pouvant seuls faire face à l'ampleur du financement. Porsche, à la tête de Gezuvor, société chargée du développement du projet, et sa petite équipe réussissent à terminer un premier prototype dès la fin de 1935. Deux autres construits tout aussi artisanalement dans le garage de la villa de la famille Porsche, entament à leur tour une série d'essais l'année suivante. La Volkswagen, après avoir satisfait à de longs tests d'endurance en 1937, reçoit dans le même temps une carrosserie nettement plus civilisée dotée notamment de deux petites ouïes triangulaires en guise de lunette arrière. La ligne générale est créée par le styliste Erwin Komenda. Une trentaine de voitures pilotes ( connues sous le nom VW30 ), dont une partie de la fabrication est confié au constructeur Mercedes-Benz, sont testées. Placés sous la responsabilité de Ferry Porsche, le fils de Ferdinand, les essais sont réalisés par 200 membres des S.S., qui se relaient jour et nuit au volant des voitures. Au total, elles parcourent 2,4 millions de kilomètres. Jouet mécanique créé en 1940 par Georg Fisher, Hambourg, Museum der Arbeit. Dévoilée publiquement le 26 mai 1938, lors de la pose de la première pierre de l'usine de Wolfsburg, elle est alors baptisée officiellement KdF-Stadt (pour Kraft durch Freude, la force par la joie), du nom d'une branche du front du travail nazi14. Le seul objectif de cette organisation affiliée au Front allemand du travail est de détourner l’attention des Allemands en leur proposant des loisirs pour renforcer leur adhésion au régime. La production en série de la Volkswagen relève cependant tout autant de la mise en scène à des fins de propagande que d'une réelle volonté de propager l'automobile dans le pays. Les candidats automobilistes, obligatoirement membres de cette organisation, devront de surcroît épargner et effectuer le paiement d'avance. Il fallait acheter des timbres spéciaux de 5 reichsmarks à apposer sur un carnet d'épargne avant d’obtenir un livret d’épargne. Ce système, nommé VW Sparen, est planifié dès le début puisque officialisé le 1er août 1938. 990 reichsmarks pour la voiture, plus 50 pour la livraison, et encore 200 pour 2 ans d’assurance doivent être versés pour obtenir la Volkswagen. 336 688 allemands enverront ainsi une partie de leurs économies à cet organisme, sans qu'aucune voiture soit jamais livrée. La guerre retarde en effet le lancement de la KdF Wagen car l'usine est utilisée par l'armée, et ce n'est qu'en 1948 que la production industrielle commence réellement. Les chaînes de montage sont utilisées pour construire des « Kübelwagen », équivalent allemand de la Jeep, et des « Schwimmwagen », véhicules amphibies. L'idée de voiture utilitaire n'est pas totalement abandonnée durant la Seconde Guerre mondiale étant donné que des « Kommandeurwagen » sont produites. Ce sont des véhicules équipés d'une carrosserie KdF Wagen mais avec un châssis de Kübelwagen et équipés de pneumatiques tout-terrain. En mai 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'usine de Wolfsburg est en partie détruite. Les troupes américaines occupent la région de Wolfsburg, et en vertu des accords passés entre Alliés, remettent l’usine aux Forces d’occupation britanniques. Dès lors, un détachement du REME (« Royal Electrical and Mechanical Engineers »), s’occupe de remettre en route les chaînes de montage endommagées durant le conflit. Envoyé pour évaluer les dégâts, le major britannique Yvan Hirst découvre deux KdF Wagen assemblées bénévolement par quelques ouvriers de l'usine. Abasourdi par une telle volonté et impressionné par cette drôle de voiture, il donne son accord pour que la production soit remise en route. Les difficultés sont immenses dans le contexte d'un pays en ruine, mais le jeune Major Hirst (qui a une solide formation industrielle) sait faire preuve de pragmatisme et parvient à fédérer les énergies à l'intérieur de l'usine et à se concilier l'État-major des forces d'occupation qui passe commande de 20 000 véhicules. Hirst doit résoudre de nombreux problèmes comme le ravitaillement en nourriture des ouvriers de l'usine (il utilisera parfois le troc), leur habillement (il réquisitionne des stocks militaires) et la gestion de la dénazification des cadres et du personnel : au titre du passage d'une gestion fasciste et centralisée à une forme de démocratie indirecte et de co-gestion, il institue un Comité d'entreprise, lui donne des pouvoirs étendus à partir de 1946 et celui-ci tisse des liens avec les représentants des diverses catégories de personnel. Inquiet de l'avenir de l'usine, il tente d'intéresser des industriels issus des pays alliés à l'idée d'un rachat en bloc de l'usine, mais sans succès. Trois gros industriels de l'automobile britannique visitent Wolfsburg, missionnés par le gouvernement travailliste de Clement Attlee. Rootes, patron du groupe éponyme (Humber, Hillman, Sunbeam), est surtout intéressé par la récupération de machines-outils et déclare à Ivan Hirst : « Si vous imaginez pouvoir fabriquer des voitures dans un endroit pareil, jeune homme, vous êtes un fieffé imbécile ». Les missions présidées par Len Lord et William Richard Morris ( patron d'Austin Morris ) ne sont pas plus favorables ; ils produisent un rapport négatif, considérant que « le véhicule n'atteint pas les critères techniques fondamentaux d'une automobile », et [qu'il] « est particulièrement peu attractif pour un client moyen, [et finalement] construire un tel véhicule à titre commercial serait une entreprise entièrement non-rentable ». Ford refusera aussi de s'intéresser à l'usine, l'estimant trop proche de la zône d'occupation soviétique ( la future RDA ), de même que le tandem Citroën-Michelin. Uniquement destinée aux forces d'occupation, la production atteint rapidement 1 000 exemplaires par mois, par rapport aux 1 800 par jour prévus. Hirst quitte VW en 1949 (il ne touchait que sa solde de Lieutenant colonel ) le personnel de l'usine veut lui faire cadeau d'une Coccinelle, ce qu'il refuse par souci éthique, il accepte cependant un rarissime modèle réduit réalisé à la main (qui a dû coûter autant en Main d'Œuvre qu'une vraie voiture). La ville de Wolfsburg baptisera de son nom un boulevard proche de l'usine. Lorsque Heinrich Nordhoff, ancien cadre d'Opel, qu'Ivan Hirst a lui-même recruté, prend la tête de Volkswagen, la production de la Coccinelle est déjà relancée. Néanmoins, son rôle n'est pas mineur dans l'histoire de la Coccinelle. Il est le responsable de sa relative qualité de construction et mettra en œuvre un réseau et un service après-vente, dont l'excellence sera l'un des éléments décisifs du succès de la Coccinelle. La Coccinelle devra beaucoup commercialement, notamment aux États-Unis, aux publicités de l'agence DDB. Certaines sont devenues cultes.